Bangui, le 16 févr. 23
Le multipartisme dans un pays donné doit en principe être un atout voire un gage du développement car c’est une manifestation de la démocratie. En Afrique et plus précisément en République centrafricaine ce multipartisme devient un facteur ou moyen servant du frein involontaire du régime en place dans la course en direction du rendez-vous du développement.
L’augmentation du prix de caution aux élections législatives et présidentielles pousse les opposants d’utiliser tous moyens possibles pour pouvoir être en possession de cette somme en attendant les élections. Ils créent des comptent bloqués pour un délai de cinq ans au lieu d’investir en faveur du peuple traversant des moments si pénibles. Malgré tout ils font de morale sans vergogne. Mais à qui ? C’est face à cette situation chaotique que traverse le pays que ces opposants doivent en principe montrer leur compétence en trouvent de solutions ensemble ou hors du gouvernement. Mais qu’est-ce l’on constate aujourd’hui ?
Nous ne comprenons pas pourquoi les opposants centrafricains ne comprennent pas que faire de la politique signifie aussi trouver des solutions aux maux qui gangrènent le pays. Pendant que le pays traverse la tension de trésorerie, pendant que l’insécurité bat son plein malgré les efforts consentis par le gouvernement, pendant que la République centrafricaine est abandonnée par la quasi-totalité de ses partenaires, pendant que le peuple centrafricain est en quête d’une entreprise pouvant les employer, les opposants centrafricains ont ouvert des comptes bloqués dans des différentes banques. Pourquoi faire ?
Cela montre à suffisance le manque de la volonté de ces compatriotes à voler au secours du peuple centrafricain dans ce moment de détresse. Imaginez-vous que le pays compte une centaine de partis politiques, si chaque parti décide d’ouvrir, ne serait-est-ce qu’une entreprise, le peuple centrafricain n’aurait pas souffert aujourd’hui.
Si l’on essaie de voir la réalité du pays, la population centrafricaine souffre faute d’entreprises pouvant les employer. L’argent gardé ne peut pas servir les Centrafricains en leur créant des entreprises ? Ou c’est une manière permettant ces compatriotes de manipuler facilement la population ?
Aujourd’hui lorsque le gouvernement vient de suspendre la subvention aux marqueteurs les opposants se lèvent sans vergogne en faisant de la morale au gouvernement alors qu’ils ont la possibilité de contribuer efficacement dans la lutte que mène le gouvernement pour que la population centrafricaine puisse vivre dans la quiétude.
Vue la réalité du pays, le multipartisme ne cadre pas aux Centrafricains. Nous ne sommes pas contre la démocratie, mais que ça ne soit pas la démocratie dans le développement et la division, la trahison, les messages de la haine. Dans le passé le pays n’a pas connu ou n’a pas assisté à ces comportements immoraux comme c’est le cas aujourd’hui.
Le gouvernement a l’intérêt de filtrer les partis politiques centrafricains si l’on veut parler de la cohésion sociale, du développement et le secret de la nation. C’est un moment à jamais où le peuple centrafricain doit faire preuve de vigilance. Les mensonges ne devront pas trouver place chez les Centrafricains lors des différentes élections.
C’est pendant ce temps fort que le peuple a besoin d’entendre les hommes politiques et c’est en ce temps fort que le peuple a besoin d’entendre les hommes politiques, c’est aujourd’hui même que les Centrafricains veulent la concrétisation des propos des hommes politiques centrafricains et surtout les opposant.
On ne comprend pas pourquoi les opposants qui comprennent bien la situation du pays n’arrivent pas à dire la vérité au peuple centrafricain. Qu’est –ce l’on voit aujourd’hui ? Ce sont les opposants qui manipulent les Centrafricains à sortir dans la rue. Alors qu’ils devraient apporter leur pierre à la reconstruction du pays. Autant dire que chaque Centrafricain doit connaître l’idéologie de chaque parti politique avant tout engagement.
Koko Mbéréti
