Bangui, le 03 mai 22
Cet atelier s’est inscrit dans le cadre du projet de renforcement des capacités des membres du Réseau des Organisations de la Société Civile Centrafricaine pour la Gouvernance et le Développement (ROSCA-GD) financé par le CCFD-Terre solidaire.
Le samedi 23 avril 2022, une trentaine de membres du réseau des organisations de la société civile centrafricaine pour la gouvernance et le développement (ROSCA GD) a participé à un atelier de renforcement des capacités. Cet atelier s’est tenu dans l’une des salles de la fondation Voix du Cœur qui abrite, faut-il le rappeler, le siège provisoire du ROSCA GD. Trois thématiques ont été retenues pour cette formation : l’organisation et le fonctionnement d’une association, l’organisation et le fonctionnement du ROSCA GD et le rôle et le fonctionnement des organisations de la société civile, cas des organisations de la société civile centrafricaine.
Pour la première thématique exposée par M. Valentin GOSSALA, on retient qu’une association est gérée par trois organes : le bureau, le Conseil d’administration et l’Assemblée générale. Même si ces organes sont facultatifs, ils sont indispensables pour encadrer le bon fonctionnement d’une association. L’assemblée générale est pourvue d’un pouvoir décisionnaire concernant les domaines ne relevant pas de la gestion courante de l’association (modification des statuts, nomination des dirigeants, exclusion d’un membre, acquisition d’un bien immobilier, etc.).
Le conseil d’administration a pour objet d’assurer la gestion courante de l’association (préparation des budgets, préparation des réunions, mise en exécution des décisions). Le bureau est constitué d’un ou plusieurs présidents, trésoriers et secrétaires, chacun joue un rôle différent au sein de l’association. Il existe trois manières de nommer des dirigeants au sein d’une association :
l’élection : tous les membres votent pour élire leurs dirigeants ;
la cooptation : les dirigeants sont choisis par le conseil d’administration ou l’assemblée générale ;
la nomination par les statuts : les statuts de l’association mentionnent directement qui sont les dirigeants.
Quant à la deuxième thématique, Mme Adélise a expliqué que le ROSCA-GD a été créé en 2014 en pleine crise. Il a son siège à Bangui et peut être transféré dans une ville de la République centrafricaine. Il a une durée de vie indéterminée et a pour mission de promouvoir la bonne gouvernance et le développement en Centrafrique.
Mme Adélise a précisé que toute personne physique peut être membre du ROSCA, il suffit d’en faire la demande auprès du conseil d’administration. La conférencière a rappelé les missions assignées aux différents conseillers membres du conseil d’administration et le fonctionnement de celui-ci. Pour l’heure, le ROSCA a seulement un seul démembrement a-t-elle ajouté. Créée en 2019, la cellule universitaire du ROSCA est à ce jour, le seul démembrement du ROSCA GD.
La cellule universitaire a pour mission d’initier les conférences-débats sur le campus et d’encourager les recherches et publications scientifiques. La troisième et dernière thématique de l’atelier a porté sur les organisations de la société civile en République centrafricaine. Pour Moise TOUBARO, la société civile centrafricaine doit jouer un rôle- clé, en complément de l´action gouvernementale. Elle doit contribuer à l’émergence d´une citoyenneté active en s´assurant que les citoyens veillent à une gestion plus transparente des affaires publiques et à une meilleure redevabilité de l’autorité publique vis-à-vis des populations.
La société civile a toujours été l’une des chevilles ouvrières de la facilitation des nombreux accords qui ont eu lieu dans le pays, malgré les modestes moyens financiers dont elle dispose. Des échanges fructueux ont été menés et les membres du ROSCA-GD se sont dits satisfaits, car ils ont beaucoup appris de l’atelier.
Il est à noter que cet atelier est organisé par le Conseil d’administration du ROSCA-GD avec l’appui financier du CCFD-Terre solidaire.
Pour la Cellule de Communication
Saint-Régis ZOUMIRI