CERTAINS MINISTRES PRESSENTIS DE  QUITTER LE GOUVERNEMENT APRES L’EVALUATION  GOUVERNEMENTALE

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Bangui, le 22 mars 23

Pour inciter les ministres à faire preuve de compétences et de résultat en termes de performance, le président Faustin Archange Touadéra a initié le séminaire gouvernemental, un moment de rencontre trimestrielle pour évaluer les membres du gouvernement concernant la mise en œuvre de leur lettre de mission. C’est une occasion de connaitre réellement ceux qui sont à la hauteur des tâches qui leur sont confiées. La tenue de ce deuxième séminaire gouvernemental qui a pris fin hier, 21 mars 2023, semble nous réserver des surprises dans les jours suivants. C’est dire qu’après plusieurs années passées dans le gouvernement, certains ministres ont étalé leurs limites en faisant preuve de déception totale et il est temps qu’un coup de chiffon soit fait pour provoquer leur départ.

Comment comprendre que certains ministres issus des partis politiques alliés ou autres plateformes se permettent le luxe de mettre en mal la vision politique du président Touadéra ? Nous pensons que la place de ces sournois perçus comme des « lions » n’est pas dans la bergerie, du moment où ce sont ces mêmes ministres qui fomentent des choses pour provoquer des blocages dans les actions gouvernementales. Les preuves sont là avec les séries des grèves, l’augmentation des prix sur le marché, les crimes commis sur la population, et bien d’autres maux qui gangrènent le bon fonctionnement du gouvernement.

C’est connu de tout le monde que certains ministres ont fait leur présence dans le gouvernement au nom de certaines entités. A dire vrai, la plupart des ministres ont fait preuve d’incompétence notoire qui fait qu’il faut à tout prix faire en sorte qu’ils soient mis à la disposition de leurs familles politiques. C’est inadmissible que ce soit le président Touadéra qui initie les choses et travaille en lieu et place des ministres qui ne s’occupent que de leurs affaires personnelles avec l’argent du contribuable.

Si Touadéra doit réussir le pari de son second quinquennat, ce n’est pas à cause de ces ministres qui ne font que réserver la déception au peuple. Mais l’on peut dire aisément que c’est la stratégie et le sens élevé de la politique initiés par le Président de la République qui ont permis d’avoir des résultats satisfaisants qui font que le peuple a consenti à cette politique.

Face à certaines insuffisances enregistrées de la part de certains ministres suite à leur évaluation lors du séminaire gouvernemental, les informations qui nous parviennent font état de départ imminent de plusieurs ministres dans les jours à venir. C’est l’occasion à jamais de faire appel à d’autres compatriotes qui sont engagés à servir leur pays, et qui se donnent à fond pour réussir la vision politique du président Touadéra.

Notre Rédaction a fait un recoupement d’informations profondes et voici ce que nous donne comme résultat à partir des informations de sources concordantes. A en croire ces informations qui nous sont parvenues, le ministre Amit Idriss en charge des eaux et forêts arrive en tête de ceux qui sont en train de partir. L’évaluation de sa présence dans le gouvernement nous laisse comprendre que sa place n’est plus dans le gouvernement. Dans sa gestion, on ne note aucune avancée dans sa lettre de mission et c’est la désolation totale. C’est même à cause de ses carences que le personnel du ministère qu’il dirige, réclamait son départ. L’heure est donc venue pour que le divorce soit consommé entre lui et le personnel du ministère des eaux et forêts et même avec ses collègues du gouvernement.

Après lui, il y a la ministre Marguerite Ramadan, en charge de la famille et du genre qui également, pour sa part, n’a donné aucun résultat satisfaisant suite à l’évaluation des ministres. Elle fût présidente de l’OFCA et c’est au nom de la femme centrafricaine qu’elle a fait son entrée dans le gouvernement. Malheureusement son résultat est tout de même catastrophique avec les différents projets qui trainent. Autrement dit, Touadéra a intérêt à compter sur une autre compatriote capable de s’occuper de ce poste afin que les choses avancent mieux.

Un autre membre du gouvernement sur la sellette est le ministre Mohamed Lawane0. On ne peut pas dire le contraire des choses concernant le fonctionnement du département qu’il dirige. Le secteur des Petites et Moyennes entreprises trainent encore le pas. Alors que le gouvernement a misé sur ce département pour qu’il puisse résorber le chômage ambiant, malheureusement, c’est le contraire des choses avec le ministre Lawane qui peine à jouer son rôle en tant que membre du gouvernement et il est temps que le département ait un nouveau ministre capable de faire bouger les lignes.

Ces collègues membres du gouvernement n’ont cessé de lui faire des observations concernant ses comportements qui frisent la mesquinerie. Même lors des cérémonies, il n’a jamais eu des comportements responsables, on dirait qu’il n’a jamais eu l’occasion de prendre part à des buffets comme un membre du gouvernement. Il fait la honte des membres du gouvernement et il n’a plus sa place au sein du gouvernement.

Concernant le ministre Aristide Briand Reboas, la dernière décision revient au Président Touadéra qui doit statuer  sur son sort car il a laissé trop couler l’hémorragie. Le ministère de la Jeunesse et des sports fait face à plusieurs problèmes. Parlant concrètement des infrastructures sportives, c’est une grande tristesse et la désolation que nous enregistrons. Il en est de même pour le Stade 20.000 places qui n’est pas réhabilité, le Centre National de Basket Martin Ngoko, le Stade Omnisport qui est devenu un lieu réservé à la cérémonie des obsèques…

En tout cas la liste est longue concernant les maux qui minent ce département. D’ailleurs, au sein du département, il d’importants problèmes qui ne militent pas en faveur du bon fonctionnement du ministère. Les différents problèmes enregistrés au sein des fédérations sportives voire au niveau du CNOSCA, découlent d’un problème de management du ministre Reboas. C’est le cas de la gestion de l’élection des membres du Conseil national de la jeunesse qui n’a pas pu être géré par le ministre de la Jeunesse, ce qui fait que le président Touadéra a tous les arguments pour trouver quelqu’un d’autres pour gérer ce département.

Le ministre Moukadas Noure a toujours brandi son accointance avec le parti MCU afin de saboter les actions gouvernementales. Mais cette fois-ci, l’eau a débordé le vase. C’est le fait simple fait, ces derniers temps de mal gérer la grève des enseignants du fondamental 1 et 2.

Pour sauver la situation afin d’éviter une année blanche aux élèves centrafricains, il a fallu l’intervention du président Touadéra qui a accordé un intérêt particulier à la question de l’éducation afin de faire de son mieux pour gérer la situation.

Loin de parler d’autres maux qui minent ce département qu’il dirige, l’évaluation du ministre Moukadas Noure démontre à suffisance que le temps est venu pour lui de céder sa place à quelqu’un d’autre.

Le ministre de la Sécurité publique, Nicaise Michel Nassin fait partie du lot de ces ministres qui figurent sur la liste de ceux qui doivent faire leurs valises. Si la sécurité publique est assurée comme il se doit afin de garantir la quiétude du peuple, c’est grâce au travail titanesque de certains hauts officiers de la police et de la gendarmerie, à leurs côtés certains éléments très dévoués, qui accomplissent leur mission avec loyauté pour que l’ordre règne dans le pays.

Aux dires de certains observateurs, le ministre Michel Nicaise Nassin n’est que figuratif car il n’assume pas convenablement sa mission et il est temps pour le Président Touadéra de se séparer de lui afin de faire appel à un autre compatriote qui peut mieux gérer ce département.  Car ce séminaire est d’une importance capitale et l’on a besoin d’un homme à poigne pour relever les défis de la restauration de la sécurité.

Sur la liste de ces ministres qui ne sont pas à la hauteur de la performance gouvernementale, se trouve également le ministre de la Fonction publique, Marcel Djimassé qui a fait son entrée au gouvernement au nom de la plateforme « BE OKO », alliée au MCU. Mais après quelques années de sa présence au sein du gouvernement, ses résultats sont mitigés et nous laissent comprendre que rien ne marche. Avec son compaire, le ministre Serge Djorie dont son évaluation donne un résultat catastrophique, leurs départs paraissent indispensables pour la bonne marche du gouvernement.

Le département de la Communication et des média qu’il dirige, nage sur la « vague »à contre-courant de la directive du gouvernement à cause de son manque de leadership voire de son management. Ses actions dans le secteur de la communication n’atteignent même pas le 5% de ce qui est prévu dans sa lettre de mission.

C’est le même cas de sa collègue Léa Koyassoum Doumta dont sa performance fait couler de l’encre et de la salive. Rien ne marche au sein du ministère du Commerce qui peine à traduire dans les faits sa lettre de mission. L’exemple en est que le secteur du commerce contribue à la souffrance des Centrafricains suite au prix galopant des produits sur le marché. En tout cas, le décor est déjà planté avec ces ministres qui ne traduisent pas dans les actes, la vision politique du président Touadéra. Les jours suivants nous réservent des surprises sur le sort de ces ministres qui doivent préparer actuellement leur départ du gouvernement. Ce n’est que le premier épisode que nous soumettons à votre lecture et nous vous promettons la suite dans notre prochaine publication avec d’autres ministres qui figurent sur la liste des partants.

Affaire à suivre…

@Herman THEMONA

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