Les injonctions des étrangers dans une nation souverainement reconnue font perdre confiance

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Bangui, le 02 décembre 22

La mise en branle de certains compatriotes éclairés du Nord qui ont décidé de prendre les armes, se justifiait dans la mesure du possible se faire entendre pour une égalité dans le partage de la manne. Malheureusement, il y a eu un bémol dans la démarche. Combien d’étrangers ont fait la ruée vers la République Centrafricaine pour faire la guerre à un Peuple qui n’en a jamais connue avant ?

Nourredine Adam qui se proclame «  Président de FPRC déguisé », s’il faut reprendre les propos d’un politique de Centrafrique, est un incontestable métèque de dure espèce, qui vient donner des ordres en République Centrafricaine, un Tchadien de sale espèce. Un Chien de guerre qui a roulé sa bosse partout dans ce petit monde, depuis l’Arabie Saoudite où on lui a appris à tuer un semblable comme un mouton.  Comme Adam  est, aujourd’hui, introduit en Centrafrique, emmené par un propre fils du pays emporté par le sucré goût de  commettre des tragiques  concussions, gouverner et s’implanter en terrible millionnaire, Adam donc,  tue l’autochtone sans penser ni à l’âge ni à l’espèce.

Dans l’histoire du monde, la République Centrafricaine est le tout premier Etat qui a câliné ceux que partout au monde, on reconnaît de poux, punaises, teignes et tant d’autres appellations plus que nuisibles et laides.  La force et la vigueur dont les apatrides font particulièrement  preuve en RCA, dépassent la compréhension de n’importe quel individu d’ici-bas. Ils ont entièrement raison vu que l’organisation internationale leur donne l’attribut de « MINORITÉ », entité à protéger exclusivement au plus grand soin. D’abord, l’ONU elle-même. Combien les soldats des casques bleus donnent les armes à cette prétendue minorité  qui les sert comme un serf de pré-moyen-âge ? Aux mots et à la lettre.

On sait tous que  la République Centrafricaine, notre pays, subit depuis plusieurs années une crise profonde qui frappe durement nos concitoyens et menace gravement les fondements de notre société. Malgré la bonne volonté du régime de Bangui, les groupes armés restent actifs dans nos provinces et mettent à rude épreuve la libre circulation des personnes et des biens. La présence de ces criminels de grand chemin sur le sol centrafricain a poussé le locataire du Palais de la Renaissance à tendre la main aux opposants démocratiques et à tous les groupes armés. Malheureusement, le pouvoir pour le pouvoir est un handicap à cette politique d’apaisement amorcée par le champion du pays en matière du dialogue.

Le plus grand souci qui met tout le monde sur les braises en ces instants, concerne la recherche de la paix. On en a tant besoin si bien que le rapatriement sonne à l’oreille de chaque concitoyenne et concitoyen de sorte que si les Adam, Ali Darassa,  Alkhatim et leurs apparentés partaient de Centrafrique, la paix retrouverait   sa place dans cette ambiance tourbillonnée.

Aujourd’hui le pays fait face à une insécurité grandissante dans certaines provinces du pays. Face à tous les crimes commis contre le peuple centrafricain, il était  donc nécessaire d’ausculter le pays, de poser, si besoin en était encore les bons diagnostics, pour déterminer l’origine et la nature exactes du mal et préconiser les remèdes appropriés. L’opportunité du dialogue républicain, son utilité et sa pertinence ne sont plus à démontrer si nous voulons sortir définitivement de la crise sécuritaire en nous appuyant sur les progrès en cours, pour un meilleur contrôle du territoire national, une effectivité de notre souveraineté nationale sur toute l’étendue du territoire national et une mise en œuvre efficiente de l’Accord de Paix.

En effet, depuis 2012, des milliers de nos concitoyens ont perdu leur vie et plusieurs milliers d’autres ont trouvé refuge dans les pays voisins, tandis que d’autres se trouvaient dans des camps de fortune ou dans la forêt ou savane, dans une précarité indescriptible. Les efforts déployés par le Gouvernement avec l’appui de la communauté internationale, dès le retour à l’ordre constitutionnel en 2016, et qui ont permis le retour progressif de la paix, de la sécurité et du relèvement économique, ont été soumis à rude épreuve par la guerre déclenchée en décembre 2020, par une nébuleuse association des malfaiteurs dénommée « Coalition des Patriotes pour le Changement » (CPC).

@JLG

 

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