Bangui, le 17 juillet 22
La France est sur le point de perdre deux pays africains francophone à savoir : la RCA et le Mali suite à sa mauvaise politique tant décriée par la jeunesse africaine ainsi que tous les panafricanistes…
La France a finalement décidé de tout mettre en œuvre pour mettre la RCA ingouvernable, appuyer par tous les moyens, les groupes armés, membres de la CPC du général fuyard Bozizé.
C’est une suite logique de ce qui se passe de nos jours dans ces deux pays du continent noir qui ont toujours considéré comme un pays ami mais qui brusquement montre sa vraie face aux yeux du monde : « Depuis des décennies la France a toujours utilisé le Tchad comme sa base arrière dans les multiples crises qui frappent la RCA. Mais avec la nouvelle génération des panafricanistes, la France ne peut plus duper les dirigeants du continent et c’est ce qui justifie cette prise de position du président de transition politique du pays frère le Tchad », a lâché une source diplomatique tchadienne.
En effet la visite du Président nigérien à N’djamena selon nos sources à l’ambassade de France à Bangui et confirmé par une haute personnalité de la présidence tchadienne, c’est de négocier auprès du Président Mahamat Déby son adhésion à ce projet machiavélique c’est à dire : engager les troupes tchadiennes (hommes et matériels) à soutenir la progression des rebelles de la CPC, accepter d’utiliser le territoire tchadien comme une base arrière, faciliter les renforts composés des peuls nigériens et autres mercenaires étrangers en provenance du Niger et devant forcement passer par le Tchad avant d’atteindre la RCA puis que le Niger ne partage pas une frontière directe avec la RCA.
Tout le monde sait que depuis le déclenchement de la dernière crise les mercenaires nigériens comme Ali Darass et autres sont légion en Centrafrique. Ce n’est donc pas un fait du hasard si la France s’est appuyée à ce pays pour nous rendre une monnaie de singe.C’est le lieu ici de saluer le panafricanisme et le courage du jeune Président tchadien Mahamat Déby qui a dit (NON, plus jamais son pays ne peut s’ingérer dans la vie politique centrafricaine car, les deux pays sont liés à un destin commun et à une idéologie de mettre un terme au terrorisme dans la sous-région.
L’heure de la vérité a donc sonné et on ne doit pas continuer à faire enrouler du tapis rouge aux ennemis de la paix. La France on sait n’a jamais salué la présence russe en Centrafrique. Cependant pour mémoire d’histoire, lorsque le pays avait besoin du soutien de ses partenaires, le Président Faustin Archange Touadéra a sollicité de la France des armes et minutions de guerre pour lutter contre la grande criminalité. Et pour se moquer de lui, Macron lui a conseillé de se rendre à Moscou. La perle étant tendue, Poutine a profité de cette lâcheté pour se faire entendre en Centrafrique d’où la perte de la confiance française en Centrafrique et par extension en Afrique.
Et de nos jours, elle utilise tous les moyens pour se venger en s’appuyant sur les forces des pays africains. C’est donc lieu de solliciter la résilience des chefs d’Etat africains qui doivent se donner d’autres moyens pour combattre cette politique fâcheuse française en Afrique.