Bangui, le 07 avril 23
Le peuple centrafricain doit rester sur la droite ligne de reconstruction de son pays après plusieurs crises militaro-politiques. A cause de cette situation des crises endurée, l’Etat se retrouve dans un état déplorable suite à laquelle les autorités du pays se sont donc lancées dans un « combat » qui vise à reconstruire le pays et de le stabiliser sur tous les plans.
La marche vers le développement n’est pas une chose aisée. Cela est constitué des obstacles et autres défis que le peuple doit affronter. C’est-à-dire que le prix de la liberté est la souffrance c’est pourquoi les Centrafricains subissent cette souffrance pour garantir l’avenir de leurs progénitures. Pour y parvenir, il faut que la question de patriotisme prime sur tout ce qui se fait dans le pays.
Le président Faustin Archange Touadéra à son arrivée au pouvoir par la volonté de ses compatriotes, a su tracer la voie qui peut déboucher à la stabilité du pays. Dans ses stratégies, toutes les énergies sont mises en marche pour que nous y sommes là. Autrement dit, le chemin parcouru sous la gouvernance de Touadéra a donné des résultats tangibles et les efforts continuent de se faire pour aboutir à ce qui est essentiel : la paix, la sécurité et le développement intégral.
Personne ne peut en douter aujourd’hui des avancées incommensurables du pays dans plusieurs domaines. Même si certains partenaires au développement brandissent émettent des réticences dans l’octroi des financements susceptibles à la mise en œuvre des projets au profit de la population, les autorités du pays ont trouvé d’autres formules afin de mobiliser les ressources internes dans le but de faire face aux charges régaliennes de l’Etat.
Les Centrafricains doivent comprendre, sinon ils comprennent déjà que la reconstruction de leur pays ne viendra d’autres pays ou personnes quelconques. C’est pourquoi, tous les Centrafricains se mobilisent depuis toujours pour changer l’image de leur pays, en lui redonnant celle d’un Etat où il fait beau vivre. Le président Touadéra n’a cessé d’exhorter ses compatriotes à tenir l’avenir de leur pays entre les mains dans ses nombreux messages à la nation.
Deux ans après sa réélection pour son second mandat, le président Faustin Archange Touadéra incite toujours ses compatriotes à rester dans cette dynamique de la continuité de travail entamé depuis 2016. Il y a un plan et un programme. Une ambition qui avait été largement « écrite en grand et dans les détails » par Touadéra. Une stratégie a été mise en place et validée par ses compatriotes dont les résultats sont palpables sur le quotidien des Centrafricains. Il faut aller plus vite, plus loin, de manière plus agile.
L’objectif est de doubler à nouveau, la richesse nationale du pays, de toucher les frontières d’un PIB à un niveau très élevé. Il s’agit de moderniser l’État, de promouvoir l’inclusivité sociale, d’aider la jeunesse à participer pleinement à l’émergence, via l’éducation et la formation professionnelle.
Et surtout de pousser au développement du secteur privé, perçu comme la véritable clé. Et l’outil privilégié pour absorber le nombre impressionnant des nouveaux entrants sur le marché du travail.
Ce monde du travail ne doit être efficace que si tous les Centrafricains s’emploient à des recettes qui sont profitables à leur pays. Touadéra a lancé un appel solennel en tant que Père de la nation et il faudrait absolument s’aligner derrière ce « credo » qui est comme le repère de toute une nation. Le chemin de la stabilité est encore long et la détermination de Touadéra pourrait inciter ses compatriotes, et leur donner du tonus à mettre toutes les énergies en marche pour bâtir leur pays.
Le Feu président Barthelemy Boganda disait en son temps que : « parlons peu, travaillons beaucoup ». Est-ce le slogan de premier président est-il traduit dans les faits ? Voici la question qui taraude les esprits et il temps que tous les Centrafricains prennent conscience de la nécessité de leur détermination à travailler pour l’intérêt de leur pays.
@Koko Mbéréti
