L’élan des réformes continue avec le président Touadéra à travers des actions au profit de son peuple

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Bangui, le 22 mars 2023

Le pays a besoin d’investir, de générer de nouvelles richesses, de la croissance économique. Pour entrer dans le club restreint des nations émergentes. Et surtout pour augmenter le niveau de vie des populations. C’est la clé de la stabilité à long terme sous la gouvernance du président Faustin Archange Touadéra.

Petit à petit, les choses retrouvent leur sens. Bangui renoue avec son énergie particulière, cité à la fois ambitieuse, débridée, élitiste et populaire. Et la RCA  se réengage dans l’avenir après une séquence particulièrement difficile. Un moment d’histoire tragique, unique, marqué par les crises militaro-politiques menées par les terroristes de la CPC.

Réélu en 2021 pour un second quinquennat, Faustin Archange Touadéra est au centre de l’échiquier. Et au pilotage d’un nouveau mandat crucial pour le pays. Stabilité, émergence, accélération des réformes sont au cœur des enjeux. On l’a dit, Pour FAT, c’était un prix à payer. Un moment qu’il faudra surmonter. Dans l’action. Mais la véritable blessure, ce sont les violences, ces images que l’on croyait appartenir définitivement à une époque révolue. Ces démons du passé qui resurgissent et qui endeuillent le pays.

Du côté présidentiel, les choses sont certainement très claires. Il faut avant tout préserver la paix, la sécurité, la stabilité et la défense de l’ordre institutionnel. Touadéra a entamé son second mandat sur des bases solides. Il est au palais, maître des horloges, du timing. L’opposition, de son côté, sort fortement décrédibilisée de cette séquence. S’avançant sans véritable programme ni projet, à part justement celui de la revanche, refusant de participer aux réformes en pariant sur la déstabilisation du régime, se mettant hors la loi avec le groupe criminel de la CPC.

La reconstruction de la RCA reste un chantier ouvert. Les tractations politiques vont se mettre en place pour retrouver un équilibre. Le dialogue est une nécessité, une exigence vitale pour la stabilité du pays. Ce qui fût fait. Comme le souligne un observateur de la scène politique, « il faut être deux pour danser, et du côté de l’opposition, certains seront toujours tentés par la surenchère… ». Mais la réalité s’impose. Touadéra est au centre de cette équation. L’ossature du pouvoir est solide.

Mais l’enjeu véritable, l’enjeu historique, celui à hauteur de président, reste le même, fortement prégnant, consubstantiel à l’émergence. Comment dépasser ces arrangements politico-temporaires, pour entrer véritablement dans cette République centrafricaine, comment construire un équilibre institutionnel et démocratique qui dépasse enfin les calculs ethno-régionalistes. Comment construire une démocratie opérationnelle, une société politique où le référent régional ne serait plus le facteur principal et absolu.

La RCA, elle, a beaucoup changé, et en même temps certains veulent qu’elle ne change pas.

Il y a un plan et un programme qui se réalisent. Il faut aller plus vite, plus loin, de manière plus agile. L’objectif est de doubler, à nouveau, la richesse nationale du pays, de toucher les frontières d’un PIB aux alentours de plusieurs milliards en 2025. Il s’agit de moderniser l’État, de promouvoir l’inclusivité sociale, d’aider la jeunesse à participer pleinement à l’émergence, via l’éducation et la formation professionnelle.

Et surtout de pousser au développement du secteur privé, perçu comme la véritable clé. Et l’outil privilégié pour absorber le nombre impressionnant des nouveaux entrants sur le marché du travail. Dans dix ans, les Centrafricains seront près de 10 millions, dont une très grande majorité de jeunes de moins de 30 ans. Pour absorber cette vague démographique, l’innovation, l’entreprise, l’industrialisation du pays deviennent des priorités nationales, stratégiques.

Le chemin parcouru depuis quelques années permet de s’appuyer sur des bases solides. Sur le premier mandat et le second en cours, le PIB global a plus que doublé. Selon les statistiques les plus récentes, le revenu par habitant est devenu l’un des plus élevés de l’Afrique subsaharienne. Les investissements massifs dans les infrastructures soutiennent la croissance économique. Dans certains secteurs, le pays est incontournable. Investir dans la lutte contre la précarité et la pauvreté est une priorité en matière de stabilité. C’est le sens du grand programme social 2019-2020, et aussi le sens des multiples programmes de soutien accordés dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

La croissance économique génère également une forme de modernité, qui éloigne progressivement des clivages du passé. Les enjeux changent. Une classe moyenne est en train de naître. Et ce qui compte aujourd’hui pour une grande partie de ces nouveaux Centrafricains c’est l’emploi, la santé, l’éducation, les opportunités, l’accroissement de leurs revenus.

Moderniser l’action publique, entrer dans une logique « d’État manager », qui impulse, qui oriente, qui favorise l’action du secteur privé. Qui régule en évitant la bureaucratie et les lourdeurs administratives. L’administration devient avant tout un catalyseur d’énergie. Le programme présidentiel prévoit un certain nombre d’actions : digitalisation des services publics, valorisation des talents, contrat de performance dans la haute fonction publique, promotion de la méritocratie, de l’éthique, de la lutte anticorruption, décentralisation régionale des compétences, participation des citoyens, etc.

L’une des clés serait évidemment d’attirer de nouveaux talents, des personnalités de haut niveau. Et des jeunes qualifiés vers les métiers de la fonction publique.

La route ne sera pas simple. Comme le souligne ce haut responsable : « Nous avons le mérite de lancer le chantier, de tracer la voie. Mais l’État, est souvent perçu comme le métier des “politiques”, de ceux qui n’ont pas pu faire carrière ailleurs… Et c’est souvent mal payé. Recruter à haut niveau représente un véritable défi au moment où les talents sont tous portés vers le monde de l’entreprise. »

C’était l’une des préoccupations majeures de Touadéra. Comment assurer la sécurité du territoire, comment protéger l’émergence face à la menace terroriste de la CPC qui sévit dans les provinces.

Depuis 2016, l’État a fortement investi dans ses moyens de défense, de surveillance. Et de renseignement, aussi, en coopération avec les pays comme la Russie voire le Rwanda. L’armée a fait l’objet de plans de modernisation. Des forces d’élite ont été mises en place. Le contrôle des frontières particulièrement renforcé. L’effort devra continuer tout au long des années à venir. L’émergence a un besoin vital de sécurité.

Le projet présidentiel a de l’ambition. Pour Touadéra, l’histoire continue. Ce second mandat s’avère crucial pour la stabilité et le développement de la RCA. Il est le président d’un pays d’opportunités et d’avenir, dont les progrès se mesurent à vue d’œil. Il est aussi le président d’un pays jeune et exigeant. L’éducation, la formation, l’emploi, l’égalité femmes-hommes restent au cœur d’une économie moderne. Les nouvelles générations cherchent leur place dans cette société en construction, dans le projet d’émergence.

@Hervé BINAH

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