LE MINISTERE DE LA DEFENSE DOIT PRONONCER DES SANCTIONS A L’ENCONTRE DE CEUX QUI N’ONT PAS OBEI A SES INTRUCTIONS

0

Bangui, le 11 janv. 22

L’esprit selon lequel l’ex-président feu Empereur Jean-Bedel Bokassa avait créé l’armée centrafricaine, progressivement perd sa noblesse. On sait tous que de tout temps et dans tous les pays qui se respectent, la discipline a toujours caractérisée l’armée. Malheureusement avec les dernières fêtes de fin d’année, nos hommes en tenue ont brillé dans la capitale par un incivisme qui devrait être condamné par la haute hiérarchie militaire.

Les populations de la capitale resteront marquées par les coups de feu dans la nuit du 31 décembre 2021. Cet acte  qui a été condamné par les Centrafricains est resté dans les coffres de l’indifférence des hautes autorités militaires qui n’ont d’ailleurs pas une maîtrise des éléments sur le terrain.

On se souvient qu’en prélude de la célébration de ces fêtes de fin d’année, le président de la République Chef suprême des Armées avait donné des fermes instructions aux deux ministères en charge de la protection des populations et des biens de veiller à ce que tout se passe dans l’ordre.

Cette sensibilisation a été relayée par le Ministre de la Défense qui avait interdit les détonations ou du moins des bruits du genre à perturber la quiétude des populations sur toute l’étendue du territoire national.

Grande a été la surprise a été quand durant ce réveillon de fin d’année, les hommes en tenue ont prouvé aux yeux du monde qu’ils n’ont pas d’ordre à recevoir de leur ministre. Et pour matérialiser ce refus d’obéissance à leur chef de département, ils ont opté pour les détonations d’arme dans la capitale avec les conséquences graves sur la vie des populations : « Dans un tel contexte, il faut aller plus loin dans les analyses. Lorsque les hommes en tenue boudent leur hiérarchie, ils utilisent tous les moyens de la ruse pour se faire entendre. C’est le cas de ces tirs dans la capitale où les FACA ont prouvé aux yeux du monde que l’armée nationale est indisciplinée car, n’ayant pas un homme à la place qu’il faut. Le plus comique c’est que ces munitions ont été achetées par l’argent du contribuable centrafricain et devraient servir dans la protection des personnes et non dans les actes d’incivisme comme cela a été constaté avec les blessures graves et des traumatismes », a souligné une source de la société civile.

Avec les paisibles populations qui ont été victimes, le gouvernement n’a pris aucune disposition allant dans le sens des sanctions de ceux qui se disent au-dessus de la loi. On peut donc dire sans risque de nous tromper que tel ministre, tels éléments à diriger. Les conséquences ont vite été enregistrées du côté des FSI au km5 de la capitale car, dans ce pays des grands paradoxes, il n’y a jamais un sans deux. Le monde évolue, les mentalités changent, mais nos hommes en tenue sont restés dans leur posture d’indiscipline puisqu’ils n’ont personne pour les sanctionner.

On se souvient qu’au vieux temps de Jean-Bedel Bokassa, il était difficile de voir de tel comportement. De nos jours, il suffit de parcourir les débits de boisson de la capitale pour voir nos FACA en armes pourquoi ne pas assister au quotidien à des cas de braquages ?

Les Centrafricains surtout ceux de la capitale ont toujours affirmé à tort ou à raison que les cas des braquages enregistrés dans la capitale sont souvent orchestrés dans le rang des FACA et fonction ou sanctionnées. Les actes dans la nuit du 31 ne sont qu’une illustration que nos armes sont utilisées pour d’autres fin.

@JACKO

 

 

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.