Centrafrique : Et si tous les rebelles étaient décapités comme l’ancien PDS de Bambari ?

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Bangui, le 20 déc. 21

Ce n’est un secret pour personne de nos jours avec la roue qui tourne en faveur du régime de Bangui. Les groupes armés n’ont plus droit de cité dans ce pays qu’ils ont pu supplicier durant plusieurs décennies pourtant jadis dirigé par les généraux.

Se souvient-on ? La République centrafricaine a acquis son indépendance dans les années 60 comme les autres pays colonisés de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) et le Cameroun. Ce beau pays a connu les moments glorieux de son histoire et était même en cette période considéré comme la Suisse africaine. Les populations venaient de tout bord pour s’approvisionner en Centrafrique. Le pagne centrafricain faisait la beauté de la femme africaine et le pays était un grand carrefour du continent. Pour preuve même de nos jours, certains quartiers de la capitale portent encore les noms des pays voisins (Camerounais, Sénégalais…) c’est une preuve d’hospitalité du peuple centrafricain.

Cependant, certains frères des pays étrangers ont abusé de cette gentillesse qui tire ses origines de la vision humaniste de Barthélémy Boganda : ZO KWE ZO ou alors SO ZO LA. Et de nos jours ceux qui ont eu la grâce d’avoir la nationalité ont trouvé en cet accueil une lâcheté et ont fait venir leurs frères sanguinaires dans ce pays riche en ressources naturelles.

Même à ce niveau, les Centrafricains ont toujours eu à cohabiter avec tous les humains même avec les ennemis de la nature. Pour preuve du retour de Khartoum, certains leaders armés (mercenaires) ont été nommés ministres conseillers payés sur le dos du contribuable centrafricain (Ali Darassa, Sidiki…). Ceux-là sont vomis de nos jours par le commun des Centrafricains car, trop, c’est trop. On ne peut pas tromper un peuple tout le temps et dans les mêmes conditions.

Et comme dans ce pays des grands paradoxes, les bonnes choses ne durent pas, le temps glorieux a vite cédé sa place à des rebellions armées, cruelles et destructives des vies humaines orchestrées par les assoiffés du pouvoir pour le pouvoir avec la complicité de certaines puissances occidentales et des organismes internationaux qui profitent des troubles dans ce pays pour se faire du beurre sur le dos des Centrafricains.

Or, lorsque le président de la République Faustin Archange Touadéra prend les commandes du pays en 2016, après une longue période transition politique, il a tendu la main patriotique à tous les groupes armés afin d’acheter la paix à tout prix.

Cette démarche a donné naissance à l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA) signé le 6 février 2019 dans la capitale centrafricaine entre le gouvernement et les quatorze groupes armés qui exerçaient depuis le déclenchement de la crise. Ces criminels ont eu des promotions au sein des institutions républicaines malgré la rigidité de la constitution du 30 mars 2016.

Cependant comme un tronc d’arbre jeté dans l’eau ne peut jamais se transformer en poisson d’eau douce, sortis de la salle climatisée, ils ont repris les armes avec les massacres, les pillages, les viols, les vols en mains armées, les incendies des maisons et des villages entiers.

Malgré tout, le président suite à la tentative du putsch de François Bozizé avec la CPC suite à l’invalidation de sa candidature pour la présidentielle a opté pour le ratissage des groupes armés dans son pays. Chaque chose sur terre ayant son temps, la roue a tourné au sens contraire où ce sont les groupes armés qui négocient avec le régime de Bangui. Le locataire du palais de la Renaissance a encore une fois de plus tendu la main avec le cessez-le-feu unilatérale décrété sur toute l’étendue du territoire national.

La main diabolique étant derrière cette crise qui ne fait que perdurer, les ennemis de la paix ont continué leur sale boulot dans l’arrière-pays commettant des exactions horribles sur les paisibles populations.

Aujourd’hui, il n’y a plus rien à faire. Le temps de la décapitation des têtes des ennemis de la nation a sonné. Le cas de Bambari doit servir de leçon à ceux qui ne comprennent que le langage des armes : « Nous ne laisserons plus jamais les rebelles faire de ce pays, leur patrimoine. Les vies de Nos compatriotes sont menacées chaque jour en province. J’ai donné ferme instruction à tous mes éléments de rester en état d’éveil car, ils ont juré travailler aux côtés de nos frères. Je ne pardonnerai pas les erreurs de trahison lorsqu’il s’agit de la protection des populations. C’est une vision du Chef de l’Etat qui veut une Police de proximité », déclare le Directeur Général de la Police centrafricaine, Bienvenu ZOKOUE.

Ce qui signifie que les décisions du président ne constituent pas une traitrise envers sa nation. Mais le locataire du Palais de la Renaissance croit à la conversion des hommes. Cependant, il est largement préparé pour répondre aux actes guerriers des groupes armés.

@JLG, 

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