Centrafrique/Mobaye : Les rebelles de l’UPC jettent l’éponge suite à la présence des FACA et les Forces alliées à Alindao

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Bangui, le 22 mars 2021

Ne dit-on pas que chaque chose a son temps dans ce monde ? Depuis décembre 2012, une force rebelle a été créée dans le nord du pays sous la dénomination de la « Séléka » qui signifie Union en langue nationale. Cette force majoritairement composée des sujets musulmans avait pour mission de déstabiliser le pouvoir détenu par le général d’opérette François Bozizé. Et depuis cette longue période, le pays est dans une situation dramatique qui paralyse au passage son vie socioéconomique. Pour mettre un terme à cette longue période de misère, le gouvernement réponde par une action militaire qui fait perdre la tête aux criminels. Et pour preuve ?

Selon une source digne de foi, les rebelles de l’UPC coalisés dans la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé ont pris depuis hier leurs jambes au cou suite à la présence des FACA et les forces alliées russe et rwandaise qui continuent de faire le ratissage dans le but de libérer le pays des ordures : « Depuis dimanche 21 mars 2021, les rebelles de l’UPC qui étaient ici à Mobaye depuis des années, ont pris fuite dans les brousses suite aux rumeurs selon lesquelles, les FACA et les forces alliées qui se trouvent à Alindao vont faire un assaut dans la ville d’ici quelques heures. Ils ont préféré quitter la ville pour ne pas se faire massacrer. C’est une victoire assurée du président Toudéra qui tient à parole de pacifier son pays durant son deuxième quinquennat », a rassuré une source locale ».

Le temps de la dialectique du maître et de l’esclave a commencé en République centrafricaine. Car, on se souvient, il y a quelques années lorsque le candidat indépendant Faustin Archange Touadéra décide d’aller aux élections après une longue expérience acquise à la Primature, ce dernier est conscient des enjeux du développement de son pays. Cependant, pour y parvenir, les groupes armés étaient les maîtres du terrain.

Dans un proverbe bien connu des Centrafricains, lorsqu’un insecte est placé sur tes testicules, il faut absolument négocier. C’est dans ce sens que l’autorité de l’Etat centrafricain étant mise à dure épreuve depuis la chute du pouvoir de François Bozizé, il était donc question de négocier avec les rebelles. La politique de la main tendue du président Faustin Archange Touadéra va aboutir un accord qui sera paraphé à Khartoum (Soudan) le 5 février 2019 et signé à Bangui (République centrafricaine) le 6 février 2019.

Pour certains observateurs qui ne comprennent pas encore que qui veut la paix prépare la guerre ont accusé injustement Faustin Archange Touadéra d’incapable. Pourtant, ceux-ci savaient aussi pertinemment que l’armée centrafricaine était inexistante et qu’elle ne pouvait pas affronter une légion des mercenaires venus du Tchad, du Soudan, Niger, Cameroun RDC sous la grande bénédiction de certaines puissances coloniales et la complicité des pays voisins qui tirent profit sur cette crise qui ne fait que perdurer.

La réforme de l’armée centrafricaine sera au premier plan de la politique du président Touadéra où cette force de souveraineté qui quittera d’une armée de projection à une armée de garnison qui donner du tonus à son pouvoir.

Depuis deux mois, le président Touadéra a retiré sa main aux groupes armés qui à leur tour, veulent en faire ce que le gouvernement avait fait, il y a deux ans en acceptant vendre la dignité des Centrafricains pour s’asseoir et discuter avec les criminels. Aujourd’hui, tout le monde est satisfait du travail s’effectue sur le terrain. Les rebelles eux-mêmes quittent leurs bases sans attendre combattre avec les forces loyalistes.

@Thomson,

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