LE MATERNAGE DES EX-COLONIES FRANCAISES NE PASSE PLUS EN RCA !

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Les Ex-colonies françaises se réveillent les unes après les autres pour réclamer la vraie indépendance de leurs pays, et de prendre leur destin en main. La République Centrafricaine, est comme le modèle à suivre pour les autres pays francophones qui dénoncent la charte de l’impérialisme, et exigent la revue de tous les accords signés avec la France. Guinée-Conakry, Mali, Burkina-Faso, Niger et bientôt d’autres pays qui s’alignent dans ce combat visant à engager le processus de leur développement sur tous les plans.

Dans son discours à la veille de la commémoration du 63e anniversaire de l’indépendance de la RCA, le président centrafricain ne passe pas par mille chemins pour interpeller ses compatriotes à s’unir pour bâtir leur pays. Dans ses dires, le numéro centrafricain reste droit dans ses bottes pour réaffirmer que la RCA est le patrimoine de tous les centrafricains et point n’est besoin pour certaines puissances de la considérer étant leur chasse-gardée.

Touadéra a dans ses propos, remercié la communauté internationale regroupée au sein des grands ensembles tels que l’Union Européenne, l’Union Africaine, la CEMAC, la CEEAC, la CIRGL, la CEDEAO et tous les pays amis comme la France, la Chine, la Russie, les Etats Unis d’Amérique, ainsi que les partenaires techniques et financiers pour leurs appuis constants et déterminants aux efforts de relèvement de son pays.

Ce dernier n’a pas oublié de dire toute ma gratitude à tous ceux et à toutes celles qui, à ses côtés, ont partagé ou partagent encore de lourdes responsabilités de l’Etat, le plus souvent dans des conditions difficiles, mais aussi dans un océan d’incompréhensions, souvent alimentées par le fiel amer et le mortel venin de la haine, de la méchanceté et de l’intolérance, corollaires de la crise profonde qui a bouleversé les valeurs traditionnelles de notre société.

A en croire le numéro un centrafricain, la date du 30 juillet 2023 concernant le vote référendaire, s’inscrit en étape fondatrice de la marche du Peuple centrafricain vers son avenir qui sera fait de sécurité, de paix, de cohésion sociale, du vivre ensemble et du développement dans l’Unité, la Dignité et le Travail.

C’est-à-dire que les Centrafricains doivent se souvenir que leur pays a trop souffert de l’instabilité politique à laquelle il a été en proie depuis les premières années de son indépendance. Cette instabilité l’a conduit à de reculs qui lui ont été d’un préjudice que nous mettrons de temps à réparer.

Pire, depuis décembre 2012, notre pays était plongé dans un chaos indescriptible, sans précédent.

L’Etat avait disparu pour laisser place à l’anarchie, à des violations graves, massives et répétées des droits de l’Homme, notamment des crimes de sang, des exécutions extrajudiciaires, des arrestations illégales et séquestrations de personnes, des prises d’otage, des viols, des incendies et destructions des maisons d’habitation, des édifices publics et privés, des édifices religieux et des récoltes ; la liste est tragiquement longue.

A dire veai, Touadéra a hérité de la dégradation de toutes les infrastructures sociales, notamment les écoles, les lycées, les établissements d’enseignement supérieur et les hôpitaux. Aussi, les nombreuses années d’arriérés de salaires, de bourses, de pensions, de dettes intérieures et de coton ont entraîné la détérioration des termes de l’échange des fonctionnaires et paysans, condamnant ainsi le peuple centrafricain à vivre dans des conditions les plus inhumaines. La cohésion sociale, le vivre ensemble et l’unité qui sont le socle de la Nation ont été durement ébranlés, la crise ayant pris un relent de conflit communautaire. L’Armée Nationale, symbole de la souveraineté nationale, était tombée en déconfiture. Le pays ne disposait d’aucun groupe de combat, d’aucun bataillon, d’aucune poudrière ni d’infrastructures de formation et d’encadrement de l’Armée. Les groupes armés avaient transformé des régions entières du pays en des zones de non-droit et soumis des innocentes populations à des souffrances indicibles.

Le mandat que le peuple centrafricain a confié à Touadéra continue. En quelques années, des progrès importants ont été réalisés dans la marche de la République Centrafricaine vers une paix définitive et son développement.

En tant qu’Elu du peuple, avec la participation de ses Compatriotes désireux de s’engager dans une union sacrée devenue nécessaire, de trouver les voies et moyens de sortie de crise afin de lever l’unique option de la politique de la main tendue par le dialogue avec les groupes armés et avec l’accompagnement significatif et efficient de la communauté Internationale.

Ainsi, à l’ère du multilatéralisme, Touadéra a pris l’option de la diversification de nos relations diplomatiques pour renforcer les relations bilatérales entre la RCA et d’autres Etats, désireux de prendre leur part de solidarité internationale pour la sauvegarde des intérêts vitaux de notre pays.

Parmi les axes majeurs de la politique de développement économique et social de notre pays figure la transformation structurelle de notre économie, à travers l’intensification du programme de réhabilitation, de construction et d’équipement dans les secteurs des routes, des transports, de l’énergie, de l’eau potable, de l’agriculture, de l’élevage, du commerce, et des télécommunications.

Des efforts ont été également déployés dans les domaines des services sociaux de base, notamment en matière de santé, d’éducation, d’eau et d’assainissement, d’habitat et urbanisme.

Dans le domaine de la santé publique, son projet de construire des infrastructures modernes de santé pour améliorer la santé de nos populations s’est matérialisé par la construction d’un centre de pédiatrie et d’un centre de dialyse et d’imagerie médicale.

La situation du pays n’est pas immuable. Ce n’est pas un véritable statu quo. Tout dépend des Centrafricains ; ils doivent démontrer qu’ils peuvent faire mieux ; qu’ils sont capables de surmonter les clivages pour bâtir un patrimoine commun, la République Centrafricaine.

Je veux bâtir avec vous un Centrafrique fort, uni, ambitieux et solidaire ; un Centrafrique tourné vers la modernité en vue de son émergence et de sa puissance à long terme. Pour Touadéra, il faut redorer l’image de la République Centrafricaine à l’extérieur par une diplomatie de développement axée sur les relations qu’elle entretient avec les pays amis et sur son intégration effective au sein des institutions internationales.

« La République Centrafricaine est notre avenir commun. Nous devons la protéger contre les agissements de tous ceux qui, rongés par la haine, la méchanceté, l’esprit de vengeance et l’amertume, usent de tous les artifices pour empêcher le peuple d’exercer son droit fondamental qui est celui de choisir librement ses dirigeants », dira le président Touadéra qui veut faire comprendre que le maternage de son pays par les puissances impérialistes ne passe pas par lui.

@Mark Yangonayango

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