Le courage est l’une des vertus cardinales que possède l’homme. C’est une arme, voire un instrument indispensable pour un leader qui cherche à octroyer l’indépendance digne de ce nom à son pays. C’est justement sur cette dernière-là que le pouvoir en place, notamment le président Touadéra, mise pour résoudre le problème centrafricain longtemps caressé par certains compatriotes. Qu’est-ce qui pourrait empêcher un président courageux de conduire son peuple vers l’excellence ?
Le courage et le sacrifice d’abnégation du numéro un centrafricain sont connus de tous, car même les ennemis du peuple centrafricain le savent. Sans cette vertu qu’est le courage, le peuple centrafricain ne pourrait aspirer aujourd’hui à la stabilité, même si beaucoup de partisans de trouble continuent de semer la mort et la désolation dans nos villes de provinces.
Autant dire que si ce n’était pas à cause du courage salvateur de ce vaillant fils du président-fondateur Barthélémy Boganda, on ne pourrait pas parler aujourd’hui des Russes en Centrafrique. Qui peut ne pas reconnaitre les efforts consentis par ces frères-Russes sur le plan sécuritaire et économique en République centrafricaine ? C’est le fruit du courage et sacrifice du président Touadéra.
Qui pensait que le Centrafrique pouvait prendre part un jour au sommet des «BRICS» ? Touadéra, l’homme de Dieu, médite jour et nuit ce verset biblique : «rien n’est impossible à Dieu». Voilà, rien n’est impossible pour un président courageux, et surtout pour un peuple courageux. Aujourd’hui, le pouvoir en place vient de faire intégrer la RCA parmi les Etats conscients, partisans du développement qui prônent la philosophie de «gagnant-gagnant».
A en croire l’humble serviteur du peuple centrafricain lors du sommet «BRICS-Afrique», les organisations internationales classiques sont limitées aujourd’hui pour ramener une paix durable en Afrique, d’où nécessité d’intégrer les «BRICS» qui constituent un point de départ vers un avenir meilleur : «Le sommet BRICS-Afrique se tient au moment où les pays africains sont confrontés à d’énormes défis et où les organisations internationales classiques ne parviennent plus à instaurer la paix, la sécurité et le développement durable», dixit le président Faustin Touadéra lors de son intervention, le 24 août dernier, à Johannesburg.
C’est dire que pour que ce courage ne soit pas peine perdue ou bien ne soit pas trahi, le peuple centrafricain déjà averti doit faire lui-aussi preuve de ce courage, comme c’était le cas, le 30 juillet dernier, lors du vote référendaire.
Aujourd’hui, grâce au courage et au sacrifice de ce vaillant Touadéra, le monde entier, notamment les investisseurs, connaissent désormais les potentialités dont regorgent notre sol et sous-sol. «Il me parait opportun de rappeler que la République centrafricaine possède d’énormes potentialités en ressources naturelles, des conditions agro-écologiques favorables à l’agriculture, des terres arables dont la surface est estimée à 15 millions d’hectares. Elle dispose en outre d’un massif forestier évalué à plus de 28 millions d’hectares qui constitue, selon les experts, un véritable trésor du puits de séquestration de carbone et un habitat d’une grande variété d’espèces forestières, faunique, halieutiques et génétiques», a souligné le président Touadéra.
Il faut rappeler que ce sommet a été une occasion pour le président centrafricain d’exposer les difficultés que traverse son pays, notamment sur le commerce international, en dépit des gigantesques ressources dont la RCA regorge. «En dépit de ses immenses potentialités, la participation de mon pays au commerce mondial est très faible et se limite à l’exploitation d’un certain nombre de produits bruts, à savoir le coton, le café, le diamant et l’or».
Soucieux du bien-être de son peuple, le président frappe à toutes portes pour la levée de l’embargo afin que les Centrafricaines et les Centrafricains puissent vivre en toute quiétude. C’est pourquoi, il a déclaré : «La RCA exhorte les BRICS à continuer de soutenir sa demande de levée totale de l’embargo sur les armes et les diamants dont la seule finalité désormais reconnue est la légitimation des groupes armés terroristes … Je suis persuadé que les résultats de nos travaux se révèleront efficaces en vue d’un partenariat véritable pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif entre l’Afrique et les BRICS». Voilà un discours plein d’engagement et de sacrifice d’abnégation pour le bien-être de la population centrafricaine longtemps soumise à l’Occident.
Il découle de tout ce qui précède que le courage est une arme redoutable, capable de vouer à l’échec tous les projets machiavéliques. Il suffit que le peuple soit lui-aussi courageux pour que les ennemis de la paix commencent à quitter la RCA eux-mêmes.
