Bangui, le 31 août 2023
Il faut tenir compte de la participation des jeunes dans la gestion des affaires de la cité. L’inclusion des jeunes durant la gouvernance de Touadéra serait un aspect que plusieurs personnes déplorent actuellement. Pourquoi ne pas faire confiance aux jeunes, de les responsabiliser à des fonctions ? Des jeunes ne peuvent pas être nommés ministres ou occuper d’autres hautes fonctions de l’Etat ? Pourtant le Président de la République a juré la main sur le cœur d’associer les jeunes dans sa gouvernance à la tête du pays.
En Centrafrique, la majorité de la population est jeune mais les dirigeants sont parmi les personnes les plus âgées. Certains jeunes se lancent en politique pour accompagner les autorités dans le processus de la reconstruction du pays. Malheureusement, les obstacles sont nombreux sur leur chemin. Ils sont jeunes, diplômés et tentent de bousculer les dinosaures de la politique afin de se tailler une place pour accompagner le régime de Touadéra. Tous nés après l’indépendance de leur pays, ils se posent en alternative dans un pays à majorité jeune mais c’est où les dirigeants sont parmi les plus âgés.
Mais cette nouvelle génération d’hommes politiques se heurte à la résistance obstinée de ceux qui tiennent encore les commandes, surtout ceux qui ne veulent pas que les jeunes qui se battent actuellement pour la stabilité, souveraineté et le développement de leur pays. Certaines langues disent que les jeunes leaders de l’heure, manquent de confiance de la part des autorités ; et sont victimes de manque de charisme pour pouvoir convaincre la population ; de l’avènement des réseaux sociaux avec la menace des libertés ; du manque de ressources suffisantes ; du manque de vision politique ; du manque de confiance en soi ; de l’insuffisance des mesures d’accompagnement ; et autres.
Face à la multiplicité des éléments réducteurs de la participation des jeunes leaders dans la gouvernance de Touadéra, il urge de repenser l’engagement du président Touadéra pour plus de réalisation de ses promesses à l’endroit de ces jeunes.
Ainsi, de l’avis de nos lecteurs, les jeunes leaders de l’heure doivent se doter d’un engagement citoyen intégré et être professionnellement compétents. Les jeunes doivent également se doter de compétences à travers des actions pour la cause nationale. Ils gagneraient par ailleurs à développer une influence politico normative dans la mise en œuvre d’action politique qui converge à la vision du président Touadéra.
