Bangui, le 21 décembre 23
A travers son coordonnateur, Crépin Mboligoumba, le BRDC a évoqué la violation de l’actuelle Constitution dans l’affaire de l’arrestation de l’honorable député Dominique que les membres de ce Bloc ont solennellement déclaré ne pas la reconnaitre.
En effet, c’est un ouf de soulagement pour le peuple centrafricain en écoutant le leader du BRDC, Mboligoumba faire allusion à l’une des dispositions de l’actuelle loi-mère de la République centrafricaine sur la question touchant le délai de garde à vue.
Pour votre gouverne, le Coordonnateur du BRDC, Me Crépin Mboligoumba a accusé le gouvernement d’avoir violé l’actuelle Constitution à propos du délai de garde à vue garantie par cette Constitution. Selon lui, la hiérarchie de norme place la Constitution au-dessus de Code de procédure pénale et par voie de conséquence, le délai de garde à vue du député Dominique Ephrem Yandoka ne devrait dépasser ce délai. Pour ce qui concerne le fond de cette affaire, le journal le Potentiel Centrafricain n’est compétent pour se prononcer sur affaire en attendant la sentence de dame justice.
Mais là où nous nous intéressons, c’est le fait pour le BRDC d’accepter l’actuelle Constitution du 30 août 2023 dont son élaboration a fait couler d’encre et salive. Oui, le débat autour de cette loi suprême a vraiment bouleversé l’atmosphère politique du pays sur tous les plans car l’animation de la scène politique a été caractérisée par un jeu de ping-pong et le combat d’intérêt.
Autant dire qu’à travers cette déclaration ou bien cette évocation salutaire de la part de compatriote Me Crépin Mboligoumba, il n’y a plus raison de miser encore sur le fameux dialogue pour maintenir le peuple centrafricain dans le calvaire. Le dialogue n’est plus une voie conduisant au partage du gâteau ni l’amnistie aujourd’hui.
Ce qui veut dire qu’à partir d’aujourd’hui le BRDC reconnait solennellement à travers son Coordonnateur, la Constitution du 30 août 2023, fruit de la révolution centrafricaine, le visa donné à tous les Centrafricains pour la 7ème République qui n’est rien d’autre que, le paradis terrestre, là où petit-à-petit chacun se sentira heureux d’être Centrafricain. Du courage et surtout de la patience du peuple centrafricain car, le développement est un processus, mais aussi le changement d’état d’esprit et c’est un bon signe déjà si les membres du BRDC commencent déjà à prendre conscience de la situation de l’heure. Vive la 7ème République, vive le retour du BRDC dans la 7ème où il n’y pas la différence entre le pouvoir en place et l’opposition, tous dans la logique du Président-fondateur Barthélémy Boganda, à travers ses cinq verbes et la devise qu’il nous a laissés en héritage.
Et donc, nous attendons les autres membres qui ne sont pas encore sur le territoire national de rentrer au bercail afin de contribuer à la reconstruction du pays. Aujourd’hui, l’opposition et le pouvoir en place doivent faire chacun, son « mea culpa » dans le but de satisfaire le vœu du peuple qui n’est rien d’autre, la paix, la sécurité, et le développement.
Ce retour du BRDC caractérisé par la reconnaissance de l’actuelle Constitution met également un terme à l’ingérence étrangère et au projet machiavélique des fossoyeurs de la République. Bon retour dans la nouvelle Constitution et nous souhaitons d’avance, bon retour au pays aux autres membres du BRDC qui se la coulent encore à l’extérieur.
