Bangui, le 15 avr. 23
On ne le dira jamais assez qu’en République centrafricaine aucune crise n’a perduré comme celle qui a été déclenchée avec la création de la coalition Séléka de Michel Djotodia en décembre 2012 dans la partie nord du pays où tous les démons des violences armées ne cessent de causer chaque jour la désolation et désespoir parmi les Centrafricain et, surtout dans les différentes préfectures avec la bénédiction de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé.
Ce n’est un secret pour personne que le peuple centrafricain continue d’être massacré, torturé, braqué à cause de ses nombreuses richesses qui sont convoitées par les criminels économiques avec la bénédiction de nos politiques assoiffés du pouvoir pour le pouvoir.
Depuis plusieurs décennies, la République centrafricaine est plongée dans une spirale de violence qui ne fait que retarder son développement par rapport aux autres Etats de la sous-région. Pourtant, ce pays dispose de nombreuses ressources naturelles qui peuvent faire ce que les Etats occidentaux n’ont pas fait. Ce déficit est lié au manque de patriotisme des politiques centrafricains.
Ainsi, les groupes armés ont profité des erreurs des politiques pour s’installer définitivement sur ce sol riche en tout. Et aujourd’hui, les violences semblent devenir le quotidien de la population malgré les efforts du pouvoir de Bangui. A tel point que le Centrafricain lambda se demande si son pays, la Centrafrique est-elle devenue le berceau des groupes armés ?
Les groupes armés ont envahi le pays et la raison qui les aura guidés à s’installer dans le pays, provient du fait qu’ils ne pourraient plus supporter la misère. Tant, l’indigence des portes de leurs habitats ne cachaient plus la frange. Excédés alors, les armes dont ils avaient fait l’économie auprès des médisants, commères, malfaiteurs, profito-situationnistes allaient être mis en branle.
Et vu que beaucoup des gens attendaient l’opportunité pour mettre le feu aux poudres, ils se mirent automatiquement en rang. Fabriquant et vendant les armes dont ils sont les grands fournisseurs, et aujourd’hui, exposés pour tuer la femme et les civils en retarder son développement.
Le marché des armes ouvre sa grande porte de haute vente à tous ceux qui veulent prendre l’engin qui tue et déstabiliser le régime de Bangui pour les simples raisons égoïstes. L’arme ne protège pas et ne favorise pas l’émergence d’un pays. Certains politiques importent les mercenaires afin qu’ils pillent l’économie de ce pays.
Mais la question de la République est banalisée, la nation qui nous permet de circuler librement et de faire valoir le Centrafrique aux yeux du monde. Mais comment négocier avec ceux qui détruisent ce pays ? A qui la faute si les mercenaires ont créé leur résidence dans ce pays ?
Vu que la guerre était lancée, contre un régime qui veut sauver la patrie, les morts allaient désormais être comptés par des centaines de milliers de cadavres de tout natif de ce sol. Les masculins et les féminins se relèvent comme des toupies que la pluie, après avoir mouillé la terre, trainent partout dans leurs quêtes quotidiennes pour dire non à cette vielle recette qui ne donne que le lot des malheurs à la population civile.
Dans un passé récent sous les anciens régimes, les femmes autant que les hommes, mouraient en grand nombre indéfinis. Les Centrafricains, comme ils sont plus que solidaires, tous ceux qui partaient très loin de la terre, étaient intimement liés. Une seule famille perdait à la fois, en une seule journée, trois à six personnes. Comme c’est dramatique de voir à la fois une bombe de parents tomber comme un fruit mûr. Parce que, qui allait pleurer l’autre tant que l’on n’a pas le poids de le faire ? Les Centrafricains manifestent une telle chaleur dans l’estime qu’ils portent l’un pour l’autre. Ils adorent vivre ensemble de sorte que, aussitôt qu’un malheur se manifeste, il y a péril en la demeure.
Eu égard à tout ce qui précède, il faut dire en toute honnêteté que les Centrafricains paient le lourd tribut de la vilaine complicité entre certains hommes politiques qui peuvent vendre leurs âmes au diable pour le pouvoir rien que le pouvoir et certaines puissances nuisibles qui continuent de convoiter nos richesses naturelles.
Les Centrafricains doivent unanimement se lever comme un seul homme pour faire barrage à cette espèce d’hommes politiques qui sont guidés par leurs intérêts égoïstes que l’intérêt supérieur de la national. Ainsi tous ceux qui aiment la Centrafrique doivent prendre la décision de bannir ces assoiffés du pouvoir.
