Bangui, le 14 juil. 21
Le Collectif des enseignants du primaire, secondaire et technique pour le soutien au Président Faustin-Archange Touadéra a animé ce 13 juillet 2021, une conférence de presse à Bangui précisément à la salle de conférence du stade Bonga-Bonga. L’objet de cet échange avec la presse, présidé par le Coordonnateur dudit Collectif, Valentin-Yves Béladé, est de clarifier l’opinion nationale sur un certain nombre des sujets d’actualité nationale.
Le Coordonnateur du Collectif a dans son propos liminaire, remercié les professionnels des média d’avoir honoré de leur présence à ce rendez-vous, tout en faisant un bref rappel sur la mise en place dudit collectif des enseignants qui soutiennent la vision politique du Président Touadéra à travers des réalisations pour le bien-être de tous les Centrafricains.
Pour le Coordonnateur du Collectif, l’intérêt de soutien aux actions du président Touadéra se fonde sur la nécessité de l’accompagner dans des bonnes initiatives qui concernent l’intérêt national. La première des choses concerne la situation des enseignants qui donne le savoir, et que, toutes les dispositions doivent être prises pour que leurs préoccupations du sens professionnelle soient prises en compte pour qu’ils mènent à bien ce dont ils sont appelés par vocation à exercer.
Dans la même droite de ligne, M. Béladé de dire que le président Touadéra, seul, ne peut mener à bon port la mission qui lui est confiée par son peuple. Autrement dit, tous les centrafricains qui sont acquis à la cause du patriotisme, doivent l’aider, de le soutenir, d’apporter leurs modestes pierres de contribution pour que le pays puisse sortir de l’ornière.
En réponse aux préoccupations des journalistes, le Coordonnateur national qui a été assisté de son rapporteur-général et l’un des conseillers dudit Collectif, a brossé les actualités de l’heure, notamment la prise de position de certaines entités face à la situation sociopolitique et sécuritaire de l’heure principalement l’épineux feuilleton du dialogue républicain qui se pointe à l’horizon.
Avant de clarifier la position du Collectif sur ces questions, le Coordonnateur national s’est félicité de l’installation des députés de la 7e législature suite aux récentes législatives, tout en jetant des fleurs à l’élection du président Simplice-Mathieu Sarandji à la tête de l’Assemblée Nationale. Ce dernier a également apprécié à sa juste valeur la mise en place du gouvernement que dirige le Premier ministre Henri-Marie Dondra.
Le Collectif des enseignants estime que le maçon est toujours reconnu au pied du mur. C’est-à-dire, la mission assignée à cette équipe gouvernementale aura à mettre en exergue la mission qui lui est confiée à travers la feuille de route.
En donnant sa position sur le prochain dialogue qui est en préparation, le Collectif des enseignants de dire que même si les partis d’opposition membres de la COD-20 fustigent la composition de l’équipe dirigeante de ce dialogue, ce n’est nullement une raison de boycotter cette rencontre attendue par le peuple centrafricain.
Autrement dit, il faut attendre à ce que ce dialogue ait lieu et que seules, les recommandations (basés sur l’intérêt national, ndlr) pourront satisfaire les appétits des uns et des autres. En ce qui est des fausses accusations portées contre l’appui des forces russe et rwandaise aux côtés des FACA pour le rétablissement de la sécurité dans le pays, le Collectif des enseignants pense pour sa part que ce sont des griefs qui tendent à nuire aux efforts de la restauration de la paix dans le pays.
« Les forces de la mission sangaris ont commis des crimes en Centrafrique, où en sommes-nous avec les résultats ? Pourquoi ces instances internationales et pays Occidentaux ne fustigeaient pas les exactions des soldats français ? La Minusca et bien d’autres n’arrivent pas à faire revenir la paix dans le pays. Grâce aux alliés russe et rwandais, nos territoires assiégés par les rebelles sont récupérés », a clos le Coordonnateur national dans ses propos.
@Jacko ,
