LA POPULATION DOIT S’EN PRENDRE AU BRDC ET LA CPC : UNE PROMPT REACTION S’IMPOSE !

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Malgré les efforts consentis par le gouvernement, l’insécurité continue de battre son plein dans certaines parties du pays fait, alors que la population ne veut que la paix, rien que la paix. Mais cette paix tarde à venir du fait des exactions des combattants de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) et des manigances des leaders du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC).Cependant que nos compatriotes  souffrent encore sous les bottes des combattants de la CPC et qui sont confrontés à l’insécurité, les membres du BRDC, continuent de jacasser en laissant ceux qu’ils prétendent gouverner à la merci des croque-morts.

Depuis plusieurs années, certaines régions du pays peinent à retrouver la paix et la quiétude. Nos compatriotes habitant ces régions font face aux violences constantes perpétrées par la CPC. A cela s’ajoutent les manipulations et les agissements du BRDC qui ne faiblissent pas. Dans certaines parties du pays notamment les préfectures de l’Ouham-Péndé, de Lime-Péndé, de la Vakaga, du Bamingui-Bangoran, du Haut-Mbomou et de la Nana-Mambéré, les groupes armés continuent de sévir. Ils attaquent les positions ou bases des FACA et leurs alliés faisant des victimes parmi les populations civiles mettant en péril la paix tant recherchée par les Centrafricains.

Les prises d’otages se multiplient, se rallongent et deviennent diluviennes. Récemment à Zémio, l’une des sous-préfectures du Haut-Mbomou, des hommes et des femmes ont été retenus par les rebelles de l’UPC du tristement célèbre mercenaire Ali Daras. Parmi ces otages, trois (3) femmes ont été violées par ces criminels, ces bandits de grand chemin, ces hors-la-loi. Finalement, tous les otages ont été libérés.

Pas plus tard la semaine dernière, des élèves qui revenaient à Zémio après avoir passé leurs vacances dans certains villages ont été kidnappés par ces mêmes hommes d’Ali Daras. Ces derniers exigent de leurs parents le versement d’une rançon d’un montant de cent mille francs (100 000) CFA par enfant. Jusqu’au moment où nous mettons cet article sous presse, aucune information n’est filtrée sur la libération de ces élèves retenus en otage par les rebelles de l’UPC.

Dans les autres préfectures citées ci-haut, les attaques contre les positions des FACA et leurs alliés par la CPC riment avec les braquages et autres exactions de tout genre. Portant des tenues militaires, les rebelles de la CPC font des braquages sur les opérateurs économiques, les paisibles citoyens qui ne réclament que la paix. A titre d’illustration, au moins deux (2) opérateurs économiques habitant la ville de Yaloké avaient fait le frais de ces braquages. S’agissant des préfectures du Bamingui-Bangoran et de la Vakaga, les incursions d’hommes armés assimilés aux rebelles de la CPC dans certains villages sont monnaie courante. Ces incursions se soldent souvent par des braquages, des intimidations, des tortures, des viols, et que savons-nous encore ?

A l’étranger, les leaders du BRDC attisent la flamme de la haine, manipulent certains compatriotes dans le but de replonger le pays dans les violences. Ils tiennent des discours haineux qui ne favorisent pas le retour de la paix dans le pays. De l’extérieur du pays, ils étendent leurs tentacules dans plusieurs régions du pays poussant la CPC à attaquer les civils et les positions des FACA et leurs alliés dans certaines villes de nos provinces. La paix voulue par les Centrafricains ne semble pas être la voie privilégiée par ces soi-disant opposants au régime Touadéra.

Au regard de tout ce que nous avons évoqué ci-haut, si la paix n’est pas revenue dans certaines régions du pays, les Centrafricains ne doivent s’en prendre qu’à la CPC et aux leaders du BRDC. Si d’aucuns pensent que le gouvernement centrafricain ne fait rien pour ramener la paix définitive en RCA, ils se trompent largement.

Ils doivent savoir que tous les efforts déployés par l’Exécutif pour le retour de la paix en Centrafrique, sont malmenés ou mis à rudes épreuves par la CPC et le BRDC, principaux ennemis de la paix en République Centrafricaine. Vous conviendrez avec nous que les régions qui sont aujourd’hui en proie à des violences perpétrées par la CPC ne sont autres que les bastions des leaders du BRDC.

Qui peut lever le petit doigt pour nous démentir ? Le président Touadéra et son gouvernement font des pieds et des mains pour ramener la paix en Centrafrique mais les leaders du BRDC et les rebelles de la CPC leur glissent des peaux de banane. Quelle que soit la durée de leurs agissements et des exactions de la CPC, la paix sera restaurée par le gouvernement sur toute l’étendue du territoire national.

La montée en puissance des FACA est un moyen redoutable pour mettre fin aux exactions de la CPC. Les manipulations et agissements du BRDC fondront comme du beurre au soleil. Qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il vente, la paix reviendra définitivement en République Centrafricaine. C’est une question de quelques mois. Nos compatriotes dans les préfectures citées ci-haut doivent prendre leur mal en patience.

En attendant, les Centrafricains du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest en général, et les compatriotes vivant dans les préfectures en proie aux exactions des rebelles de la CPC et aux manipulations du BRDC en particulier, doivent savoir une fois pour toute que les principaux ennemis de la paix en RCA ne sont autres que la CPC et le BRDC. Le gouvernement déploie des efforts considérables pour le retour définitif de la paix en RCA mais les ennemis de la paix sont plus nombreux que les grains de sable au bord de l’Oubangui pendant la saison sèche. «Qui vivra, verra», dit-on.

Koko Mbéréti

 

 

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