En portant sa vision politique vers la jeunesse centrafricaine, Faustin Archange Touadera  mise sur  un avenir prometteur pour notre pays

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Bangui, le 13 novembre 23

La part des jeunes dans la croissance démographique en République centrafricaine est un défi indéniable auquel il est urgent d’y répondre. Le Président Faustin Archange Touadera l’a si bien compris qu’il fait de la jeunesse le fer de lance dans son combat politique pour le développement économique et social de notre pays. Malheureusement, certains de nos compatriotes obnubilés par des intentions malveillantes pour la course au pouvoir n’ont pas encore compris qu’ils doivent d’abord considérer les intérêts de cette jeunesse avant les leurs en créant des conditions favorables à leur épanouissement et à leur implication dans les efforts et autres bonnes initiatives de développement.

Selon un rapport de l’UNFPA, « sur une population estimée à 4,9 millions d’habitants en 2015, la République centrafricaine compte un peu plus de 3,7 millions de personnes âgées de 0-34 ans, soit 75% de la population totale du pays, tandis que les jeunes de 10-24 ans représentent 32% ». L’une des conséquences de ce poids démographique de la jeunesse porte sur le fait que les difficultés sociales et économiques liées à la hausse de leur vulnérabilité à l’incivisme, aux infections sexuellement transmissible et à la pauvreté qui touchent plus de 62% de la population, ont un impact négatif sur les jeunes, particulièrement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’insertion socioéconomique pour lesquels les statistiques concernant cette frange de la population sont alarmantes.

Les différentes crises militaro politiques qui ont marqué négativement l’histoire de notre pays ont beaucoup plus impactées la jeunesse centrafricaine. Les jeunes ont, d’une manière ou d’une autre , participé aux conflits, soit en tant que membres des groupes armés ou des pionniers de la paix en jouant un rôle important dans les négociations, l’analyse des conflits, la cohésion sociale, la réconciliation et la promotion de la paix.

Durant les périodes électorales sous les régimes précédents, la jeunesse a toujours été au premier plan dans les meetings, les campagnes et surtout dans les manifestations publiques à caractère politique et social. Pourtant, les jeunes n’ont pas pu occuper assez de place dans les instances de décision de plusieurs partis politiques. S’il en devait être le cas pour des rares groupements politiques, on leur colle des strapontins  tels que porte-paroles, chargés de mobilisation, membres de la sécurité ou du protocole… Ce qui, compte tenu de leur poids démographique croissant, constitue une sorte d’anomalie qui frise l’injustice sociale.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Professeur Faustin Archange Touadera a pris la mesure de la chose en s’engageant pour accorder une bonne place dans ses priorités à la jeunesse. Lequel engagement apparait clairement dans la Constitution du 30 août 2023.

Déjà à l’article 42 de la Constitution, il est indiqué que: « les pouvoirs publics ont l’obligation de protéger la jeunesse contre toute atteinte à la santé, à son éducation et à son développement intégral ».  Quoi de plus sérieux que d’accorder une attention particulière aux questions essentielles de santé et d’éducation et du développement intégral de notre jeunesse.   Pour accéder également aux postes électifs, jadis taillés sur mesure en privilégiant davantage la vieille classe politique, la nouvelle loi fondamentale donne maintenant l’opportunité aux jeunes.

« Aux âmes bien nés, la valeur n’attend point le nombre des années » dit-on!

La loi fondamentale ouvre désormais la voie à la jeunesse et bien attendu aux jeunes diplômés pour être candidat aux élections législatives : « être âgé de dix-huit (18) ans au moins », « être titulaire, au moins, d’un diplôme de baccalauréat ou d’un titre équivalent ».

Pour la candidature à la présidentielle, le critère d’âge a été revu à la baisse afin de prendre en compte les jeunes: « être âgé de trente (30) ans au moins ».

Pour être plus pragmatique, dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat en 2016, le Président Faustin Archange Touadera s’est préoccupé de la situation de la jeunesse centrafricaine. Pour preuve, des infrastructures scolaires ont été construites ou réhabilitées et équipées de tables bancs, des jeunes ont été intégrés dans la Fonction publique ou recrutés dans l’armée, la police et la gendarmerie. L’Université de Bangui est entrain de redorer son blason avec de nouvelles infrastructures telles que des salles de conférence d’une capacité de 2 000 personnes et des logements universitaires.

L’insertion socio-économique des jeunes s’exprime à travers des projets de développement tels que les travaux à haute intensité de main-d’œuvre, la promotion des jeunes entrepreneurs agricoles, le « projet Diaspora » et la formation des jeunes enseignants de Fondamentale 1 au niveau des Centres Pédagogiques Régionaux.

Le Président Faustin Archange Touadera a aussi compris que l’ouverture de cette jeunesse au monde à travers l’accès aux nouvelles technologies de l’information et de la communication notamment l’internet et les réseaux sociaux est un facteur de développement surtout pour les jeunes entrepreneurs porteurs d’une réelle dynamique d’innovation. C’est ainsi que le projet de fibre optique a vu le jour.

La jeunesse centrafricaine se veut aujourd’hui responsable et reconnaissante envers les pouvoirs publics. Finies les manipulations politiciennes et impopulaires.

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