Bangui, le 14 avr. 23
Après plusieurs années de crise militaro-politique traversée, la République centrafricaine se lance dans la phase de sa reconstruction afin de redorer son image d’antan. Comme le dit un adage, « après la pluie, vient le beau temps ». Effectivement, si ce beau temps arrive, il doit profiter à tout le monde, et à tous les Centrafricains qui veulent tourner la page sombre de l’histoire de leur pays.
Les Centrafricains ont compris qu’aucun ressortissant d’un pays de ce monde, ne peut reconstruire son pays. C’est-à-dire que c’est aux Centrafricains de reconstruire eux-mêmes, leur pays qui, à un moment donné, est tombé plus bas et qu’il est question de le tisser plus haut.
Les autorités du pays, ont donc lancé un pari qui s’inscrit dans le cadre de son relèvement sur tous les plans. Depuis 2016, le Président Faustin Archange Touadéra, en compagnie de ceux qui l’accompagnent dans cette lourde mission, pose les jalons de la reconstruction de la RCA. Ceci, avec l’aide de certains partenaires au développement, voire les pays qui ne cessent d’apporter leur soutien sans faille au pays de Boganda.
Dans cet élan de reconstruction nationale, le Président Touadéra a toujours voulu impliquer tous ses compatriotes à relever ce challenge. C’est dire que personne n’est écartée ou mise en marge ou encore, aucun compatriote ne doit être oublié dans cette allure de reconstruction. Le chantier est vaste et l’apport de tout un chacun est indispensable pour la cause de la RCA et surtout en ce qui concerne l’avenir de tous les Centrafricains.
C’est ainsi qui le président Touadéra a donc lancé le chantier de reconstruction et les choses avancent tant bien que mal à cause de certains malintentionnés. Ce sont certains opposants politiques, éternels insatisfaits, prêts à vendre leurs âmes au diable pour engouffrer le pays dans la merde. Ils sont prêts à pactiser avec les mercenaires de guerre pour clouer la RCA, massacrer la paisible population et rendre le pays ingouvernable. La RCA se trouve meurtrie à un moment donné, à cause des politicards qui militent juste, pour leur ventre et non pour l’intérêt de la RCA.
Malgré ces gesticulations déstabilisatrices, le numéro un Centrafricain, ne baisse pas les bras et exhorte toujours, ses compatriotes « égarés » de revenir au sein de la République. Touadéra sait pertinemment que la mission qui lui est confiée, est lourde et à lui seul, il ne peut arriver à bon port. Raison pour laquelle, il gouverne le pays avec la participation de tout le monde. Autrement dit, la participation inclusive de tous les Centrafricains est indispensable pour la stabilité et le développement de la RCA. C’est la solution quant à laquelle, les Centrafricains peuvent espérer un lendemain meilleur.
Personne ne peut dire le contraire qu’aujourd’hui, la République centrafricaine se positionne sur une orbite lumineuse et que les choses s’améliorent au fur et à mesure pour le bien de tout le monde. Il est donc temps, de mettre collectivement fin à ces maux identifiés comme les principales causes de notre malheur, si nous voulons hisser la République centrafricaine au rang des pays émergents. Il suffit seulement de revenir à la tolérance, à l’inclusion, à la concertation permanente et au dialogue afin de garantir l’unité nationale, la paix et la sécurité durement ébranlées ces dernières décennies.
En tant que père de la nation, le Président Touadéra, doit toujours agir pour l’intérêt de tous ses compatriotes. Dans une famille donnée, ou encore dans une société, se trouve des « enfants » qui ne se conforment pas aux règles de fonctionnement. Mais, il y a toujours des dispositifs qu’il faut pour ramener les « récalcitrants » à l’ordre. La marche vers le développement et la stabilité de la RCA, doit poursuit son bonhomme de chemin et Touadéra doit tenir le bâton de pèlerin afin de marquer, non seulement, son nom dans les annales de l’histoire, mais celui de tous les Centrafricains qui brisent la tyrannie pour reconstruire leur pays.
@Koko Mbéréti
