Centrafricains, aimer votre pays !

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Bangui, le 14 avril 23

Ils sont nombreux à être dans l’opposition ou dans la majorité présidentielle pour préserver soit, leur « gombo » ou celui du régime en place pour les mêmes buts. En somme, le calcul est simple, ils induisent en erreur le Président de la république qui, à travers eux, trompe le peuple. Et quel peuple, celui qui est souverain pour les consultations souveraines en vue.

De mémoire de centrafricains, les coups bas, les mutineries et les rebellions sont des actes qui se produisent dans une période bien déterminée de dix ans. Nous prenons à témoins les observateurs de la vie politique centrafricaine qui, de jour en jour, évaluent ce qui se passe chez nous et en tirent les conclusions. La République centrafricaine n’est pas l’appartenance de qui que ce soit. C’est un pays souverain qui a décidé de sortir de l’ornière de la dictature de Bokassa pour s’ériger en un pays démocratique digne de ce nom.

Suite à cette décision primordiale, le pays de Boganda a pris sur lui, d’abandonner la dictature pour envisager la voie de la démocratie avec la Conférence de la Baule avec le Président français, François Mitterrand. Le nombre de mandat, les critères d’éligibilité et consorts ont été fixés par la mère patrie pour empêcher que des dictateurs ne puissent pas s’éterniser au pouvoir. Au finish, beaucoup de nos chefs d’Etat, n’ont pas compris ce message et, cela se ressent sur leur quotidien. Nous voulons pour preuve, les errata de ceux qui nous gouvernent et qui doivent rendre compte à la population le moment venu.

A bien voir, ce sont les Centrafricains qui sont en train de tuer leur pays à travers les diverses attaques des positions des FACA et de leurs alliés russes. Toutes informations confondues, ces rebelles bénéficient de la complicité de certains hauts cadres de l’armée qui leur fournissent en temps réel, les informations concernant notre grande muette, dans ses déplacements et ces déploiements. C’est pourquoi, nous disons que les Centrafricains n’aiment pas leur pays et font tout pour leurs propres intérêts et de ceux de leur famille. Le pays n’a rien à gagner dans ce combat et, il va de soi pour que le Président de la République puisse prendre en main, le service de renseignement de ce pays.

Dans un pays qui se respecte, où le gouvernement engage des agents de renseignements pour protéger le pays, et que ces derniers font mal leur travail, cela pose problème. Bien formés dans les grandes écoles en Afrique et en Europe, ces derniers nous déçoivent et font leur travail à la va vite seulement pour attendre leur salaire de la fin du mois sans tenir compte du pactole que le gouvernement leur alloue pour diverses missions. Les Centrafricains se demandent s’ils sont oui ou non à l’abri des assauts terroristes ou des actes machiavéliques qui peuvent les déstabiliser.

Tout le souci est que nous les Centrafricains, nous n’aimons pas notre pays et que nous sommes les premiers à le vendre pour des miettes afin d’assouvir nos désirs égoïstes et partisans qui ne profitent pas à tous les Centrafricains. S’il y a eu tuerie à Béloko, à Ndélé, Markounda, Boda, cela, veut dire que nos FACA sont exposées et qu’il faut tout faire pour les protéger. Toutes ces attaques lâches, sont le fait des hommes armés qui ont reçu, à notre corps défendant, des renseignements de la part des Centrafricains qui trahissent leur pays.

Alors, à qui la faute ? Aux Centrafricains lambda ou aux  dirigeants de ce pays ? La question reste entière et, nous mettons n’importe qui à défi pour nous répondre.

Ce cri de cœur est une invite à l’endroit de tous les Centrafricains d’aimer le patrimoine qui leur est commun, la République centrafricaine. Ainsi tout le monde faire preuve de l’esprit patriotique afin de préserver ce pays en partage.

@JACKO

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