Bangui, le 20 juil. 23
Depuis son accession à l’indépendance jusque-là, la République centrafricaine, notamment le peuple centrafricain, continue d’être victime du pillage de sa démocratie et de différentes manipulations. Cela a poussé le peuple centrafricain à se doter d’une Constitution capable de faire bloc à cette barbarie tintée d’ingratitude. Et pour cause ?
Il est de notoriété publique que le peuple centrafricain n’a pas le monopole dans la prise de décision conformément aux principes de la démocratie notamment, la définition qu’a donnée Abram Lincoln comme quoi, la démocratie est un « pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple ». Grâce à la prise de conscience des Centrafricaines et Centrafricains, le projet de la nouvelle Constitution dont la campagne référendaire poursuit son bonhomme du chemin, est un signe annonciateur qui doit interpeler, les opportunistes, les fossoyeurs de la République à rentrer tranquillement dans leur carapace pour que les vrais Centrafricains puissent vivre en toute quiétude. C’est dire que le Centrafrique est pour les Centrafricaines et les Centrafricains et cela va bientôt se concrétiser sous peu lorsque cette nouvelle Constitution va être adoptée par le peuple souverain.
En écoutant les différentes déclarations faites par la France, les États-Unis et autres dans certaines circonstances, on serait tenté d’affirmer que ces Etats prônent le respect de la démocratie. Alors qu’ils prennent cette démocratie pour en faire leurs armes de destruction maintenant les Africains, notamment les Centrafricains, dans l’instabilité, gage d’influence et de dépendance. La vraie démocratie est celle du Président Touadéra qui est en train de satisfaire démocratiquement son peuple suite à ses pressantes demandes.
Aujourd’hui, la campagne référendaire n’est plus un rêve. Ceux qui rêvaient doivent sortir de la caverne dont parle Platon, en s’alignant derrière la logique de numéro un Centrafricain. Malheur à ceux qui veulent rester en Egypte. Le Moïse centrafricain tient déjà son bâton. Tous, vers la terre promise qui n’est rien d’autre que la nouvelle République libre et indépendante.
Si ces occidentaux connaissent réellement l’actuel peuple centrafricain, s’ils ont une petite notion de la démocratie, ils n’auraient pas dû s’ingérer dans les affaires internes de la République centrafricaine. Si la démocratie est un pouvoir émanant du peuple, pourquoi imposer les autorités ou bien les dirigeants au peuple centrafricain ? Pourquoi financer des rebellions contre le peuple centrafricain après la manifestation de sa volonté via les élections par exemple ? Nous sommes désolés ! Les compatriotes sans repère servant de canal à ce fameux occident, sont déjà démasqués et c’est la fin de la manipulation honteuse.
La vraie démocratie est l’écoute du peuple. La vraie démocratie c’est garantir un avenir meilleur à un peuple tant sacrifié dans la misère et la tyrannie. Voilà ce que sait faire le leader Touadéra qui se sacrifie jour et nuit et parfois au prix de sa vie. Mais qu’est ce qui pourrait empêcher tout un peuple qui s’engage énergiquement vers le rendez-vous de son développement ?
Quand certains pays se substituent au peuple centrafricain via des manœuvres frauduleuses dans des processus de la prise de décision, c’est purement du braquage, du vol au grand jour et cela témoigne à suffisance qu’ils n’ont rien maitrisé jusque-là sur la notion de la démocratie. Ce peuple n’est plus dupe. Au revoir les pyromanes.
En effet, si l’on essaie de faire une rétrospection sur l’histoire politique et constitutionnelle de la République centrafricaine, nous nous rendons automatiquement à l’évidence que le peuple centrafricain ne mérite pas de subir ce sort aujourd’hui. Les Centrafricaines et les Centrafricains sont injustement victimes de la sauvagerie occidentale, victimes de la politique politicienne de certains compatriotes ayant signé le pacte avec diable.
Grace à la sensibilité du régime de Bangui, le peuple centrafricain vient de sonner le glas de la fin de la manipulation occidentale ayant maintenu le Centrafrique dans une misère sans pareille. Voilà où peut mener une vraie démocratie !!!
