Centrafrique : Le peuple toujours mécontent des méfaits d’exploitation irrégulière de ressources minières par la société AREVA

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Bangui, le 08 sept.-21

C’est grâce à l’histoire que l’on peut construire le présent et le futur. Le peuple Centrafricain se souvient encore du mauvais souvenir de la société Française AREVA qui dans le passé exploitait l’Uranium Centrafricain sans respecter son cahier de charges.

En 207, le gouvernement Centrafricain avait condamné l’exploitation irrégulière et la reprise par AREVA des gisements.

Pour rappel, l’AFP avait même publié un article allant dans ce sens pour dénoncer les abus de l’AREVA. Et il était ressorti de cette publication que l’AREVA n’arrivait même pas à payer le salaire de ses employés. En plus cette société Française ne respecte pas le droit de travail ce qui fait que les employés étaient traités comme des esclaves.

C’est en cela que le 20 Septembre 2007, les abus de cette société Françaises étaient dénoncés    par l’AFP qui précise que : «Le gouvernement centrafricain juge « irrégulière » la reprise de l’exploitation de la mine d’uranium de Bakouma, dans l’extrême-est du pays, par le groupe nucléaire français Areva».

Le groupe Areva a racheté fin juillet 2007 le producteur canadien d’uranium UraMin, qui disposait d’exploitation de mines d’uranium en Afrique du Sud, Namibie et Centrafrique, avec pour objectif de doper sa production à environ 19.000 tonnes à l’horizon 2012.

«Cette opération (de rachat) est irrégulière au regard des dispositions légales centrafricaines et des clauses contractuelles. De plus, elle a été réalisée au mépris des droits et intérêts du peuple centrafricain», selon ce communiqué gouvernemental lu à la radio nationale par le porte-parole du gouvernement à l’époque.

C’est même dans cette optique que le 28 février 2006, l’Etat centrafricain et UraMin avaient signé une convention minière relative à la mise en valeur du minerai d’uranium de Bakouma, dont un peu plus de 93% des parts revenaient à UraMin.

Pour rappel quand le président à l’époque, François Bozizé, avait reçu le vice-président d’Areva, Olivier Mallet, durant toute la semaine les Centrafricains ont manifesté leur mécontentement face à la reprise de l’exploitation d’Uramin de Bakouma par Areva, sans l’avis du gouvernement.

D’anciennes accusations contre la France refont surface, concernant la contamination radioactive de populations locales. La société française Cogema, aussi avait démarré l’exploitation de l’uranium de Bakouma dans les années 70 dans des mines à ciel ouvert « a occasionné d’énormes dégâts radioactifs contre la population.

@GJL,

 

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