La bonne gouvernance avec Touadéra. Parlons-en encore un peu!

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Bangui, le 22 avr. 22

Nous procédons à la notion de Bonne Gouvernance dans cette présente édition de notre Rédaction, afin d’éclairer le sens de cette notion assez complexe, dont les origines remontent à une époque assez lointaine. Ce principe, qui s’est construit à travers les siècles, a d’abord concerné le monde des entreprises, avant d’envahir le champ politique, dans la quête de la meilleure gestion des affaires publiques, disons, de satisfaire au mieux les affaires de l’Etat pour l’intérêt de tous.

En tant que thérapie, mise en place par les institutions internationales à la fin des années 80 pour sortir les Etats africains, souvent corrompus, du tunnel de la misère et du sous-développement, elle s’est révélée inefficace dans certains pays, bien d’autres ont su traduire les choses dans les faits comme nous le constatons actuellement en République Centrafricaine.

La bonne gouvernance dans sa mise en place, en Centrafrique sous le régime de Touadéra, fait face à une situation où le jeu politique est influencé par des liens claniques, familiaux, tribaux… qui mettent l’intérêt des groupes au-dessus de l’intérêt général, engendrant des crises politiques, avec une absence d’éthique, de responsabilité, de clarté dans la prise de décision, dans des sociétés où la quête de la démocratie est marquée du sceau de la démagogie, avec une prime accordée à l’intérêt personnel.

Cette quête de responsabilité politique est engagée par le poids des traditions et des pratiques de la bonne gouvernance, choses qui rendent la gestion des affaires publiques efficace, et instaure un climat de confiance dans la gestion des affaires de la cité. Touadéra s’est engagé sur cette voie en associant certains dignes filles et fils du pays à la reconstruction du pays.

La bonne gouvernance dont il est question n’est pas seulement l’affaire du Chef de l’Etat voire du pouvoir en place. Cela doit être un modèle de comportement de chaque citoyen épris par l’esprit du patriotisme et surtout le véritable amour pour sa patrie. Tous les Centrafricains sont donc appelés à se comporter en bon citoyen qui doit se valoriser au sens patriotique pour leur dignité et l’honneur du pays.

Cependant, le champ politique centrafricain qui traverse des moments de mutation avec de la mauvaise politique de leurs leaders, n’échappe pas à une prise de conscience pour que tout le monde agit dans le but de l’intérêt national.  Dans un monde aujourd’hui marqué du sceau de la globalisation et de la mondialisation, phénomène qui ont de nombreuses incidences sur nos Etats, la bonne gouvernance prime sur tout et c’est ce que le ‘’Champion national’’ est en train de faire en ce moment pour l’intérêt de son pays.

@Louis BADO

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