Centrafrique : L’option d’une guerre contre les groupes armés reste la seule solution pour la stabilité du pays

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Bangui, le 05 janv.-22

La crise centrafricaine n’est pas une fatalité comme peut le croire le commun des Centrafricains. Le président Touadéra pour l’amour de son peuple a décrété un cessez-le-feu unilatéral sur toute l’étendue du territoire national. Malheureusement, les groupes armés sont restés dans leur logique de maintenir le pays dans un climat de ni paix ni guerre et exploiter illicitement les ressources naturelles du pays.

Selon un adage connu de tous,  la durée d’un tronc dans l’eau, ne lui confère pas la valeur d’un poisson. Ce qui signifie que le temps de conversion accordé aux groupes armés n’est pas une solution pour les Centrafricains qui continuent d’enterrer chaque jour leurs parents. Le pays tire le diable par la queue malgré toutes les propositions faites par le gouvernement aux groupes armés.

Aujourd’hui dans nos provinces, les groupes armés sont restés actifs. Les nouveaux modes opératoires de la C.P.C, telles que l’usage des mines anti personnelles et anti-char et la politique de terre brulée pratiquées dans les régions du Centre, du Sud-Est, du Nord et du Nord-Ouest du pays, portent l’empreinte des terroristes au sein de cette rébellion. Mais pourquoi donc continuer de caresser les ennemis de la nation dans le sens du poil ?

La paix nous la voulons pour tous et singulièrement pour le développement du pays. On se souvient que lorsque les USA avaient été menacés par le terrorisme orchestré par Ben Laden, les actions ont été menées pour traquer ce dernier dans tous les sens et à tous les prix.

De nos jours, on laisse croire que la paix ne viendra en République centrafricaine que par le canal du dialogue et du cessez-le-feu. Pendant ce temps, les morts se font enregistrer dans nos provinces. Ce qui signifie qu’il faut une riposte à la mesure des attaques perpétrées par les groupes armés.

On se souvient qu’en février 2019 bientôt trois ans les Centrafricains furent transportés dans un avion en direction de Khartoum capitale soudanaise pour négocier la paix à tous les prix même celui de la perte de leur dignité.

Un document a été paraphé après des débats houleux et signé à Bangui le 6 février de la même année entre le gouvernement les quatorze groupes armés au nom de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (APPR-RCA).

Le gouvernement a fait sa part en nommant les membres de ces groupes armés au sein des institutions républicaines. Cependant, les groupes armés sont restés dans leur logique avec la bénédiction de certaines puissances occidentales.

Or, dans ce document, il y a une rubrique de sanctions pour tous ceux ne tiendraient pas à leurs engagements. Mais avec la complexité de cette crise, les groupes armés ont écorché ce document. Plus grave, ils ont tordu la main tendue du président Touadéra. Pourquoi ne donc passer à la vitesse supérieure et déclarer la guerre à tous les ennemis de la paix en ce moment où les FACA montent en puissance ?

@JACKO, 

 

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