Bangui, le 15 avril 23
Si la République centrafricaine peine à se relever c’est à cause de comportements de certaines personnalités occupant des hautes dans certaines institutions républicaines. Leurs comportements en face même des opérateurs économiques semblent apporter de la malédiction sur le pays. C’est pourquoi, le pays se trouve dans la pauvreté malgré ses potentialités. Et pour preuve ?
Personne ne peut ignorer que certaines personnalités incarnant les institutions républicaines affichent des comportements qui ne les honorent pas. C’est parce qu’elles ne savent pas réellement ce qu’elles font ou bien elles ne connaissent pas simplement leur rôle dans la lutte républicaine. C’est dans cette logique là que nous ne cessons de décrier sans être entendus le fait que certains ministres et cadres de ce pays ne maîtrisent pas les missions pour lesquelles elles sont nommées aujourd’hui.
Nous voyons mal comment un ministre d’Etat peut se permettre le luxe de se rabaisser devant un simple opérateur économique malgré toutes les conditions dans lesquelles l’Etat l’a mis afin de mener à bien sa mission. Lorsque certains ministres et cadres ministériels continuent de tendre les mains du mendiant aux opérateurs économiques, comment voulez-vous que les centrafricains ne puissent pas continuer à faire amitié avec la pauvreté ?
C’est dans cette logique là que certains observateurs de la place ne cessent de dire que le problème centrafricain est psychique. Il suffit que les centrafricains puissent changer leur manière de concevoir les choses afin que l’on puisse parler d’un véritable développement. Mais comment cela pourrait être effectif si les personnalités sensées diriger les institutions républicaines en mettant en œuvre des directives, prennent leur temps aujourd’hui à mendier auprès des opérateurs économiques au lieu de réfléchir sur le développement du pays ?
Ce faisant, c’est une manière de ridiculiser le pays voire une façon d’apporter la malédiction sur la population centrafricaine. Certes, tous les Etats au monde ont besoin des aides des autres pour pouvoir développer leur pays. Mais cela se fait dans le cadre de partenariat et c’est au nom de l’Etat. Mais en Centrafrique certains fils du pays à qui on a confié la gestion du bien public, profitent de leur position pour pratiquer de la corruption pour remplir leur poche au lieu de travailler en toute honnêteté pour ramener de l’argent dans les caisses de l’Etat au moment où le pays est abandonné financièrement et injustement.
Nous ne comprenons pas pourquoi certains cadres du pays n’accordent pas des crédits à leurs différentes nobles fonctions. C’est ainsi qu’elles sacrifient l’intérêt de toute une nation pour des futilités entre autres des produits congelés, des sacs du riz, et des matériels de construction comme si l’Etat ne les paie pas mensuellement.
Aujourd’hui ces comportements ont fait que beaucoup d’opérateurs économiques notamment les étrangers entre autres les Libanais, les Nigérians pour ne citer que ces derniers n’ont plus de respect pour les centrafricains qui travaillent chez eux car disent-ils à leurs employés, « nous avons la justice dans notre poche, allez nous amener de la convocation on verra qui sera le vainqueur ». C’est une grande humiliation qui ressort de ce fameux propos.
Face à cette pratique nous devons comprendre que c’est nous qui sommes souvent à l’origine de notre malheur en donnant l’opportunité aux étrangers de nous avilir davantage. C’est pourquoi, nous devons chercher à nous accuser d’abord avant d’indexer les autres comme auteurs de notre malheur même si réellement les étrangers attisent la crise dans notre pays. Ceci, c’est parce qu’il y a trop de laisser-aller dans le pays.
Le régime de Bangui doit prendre son bâton de commandement pour châtier s’il veut réellement que ce pays garde sa valeur au même titre que les autres où les opérateurs économiques se plient et tremblent devant les responsables institutionnels.
Il découle de ce qui précède que les comportements de certains responsables des institutions républicaines sont à l’origine des maux qui minent la République centrafricaine. C’est à cause de cela que certains opérateurs manquent du respect non seulement à leurs employés qui sont des centrafricains mais surtout aux autorités qui incarnant le pays. C’est pourquoi, la force doit rester à l’Etat, les brebis égarées doivent être conduites dans l’enclos par le biais d’un coup de fouet. A bon entendeur, salut !