La cour constitution nage-t-elle à contre-courant des aspirations d’un peuple souverain ?

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On ne cessera jamais de le dire qu’en République centrafricaine, les malheurs ne viennent jamais seuls.  Même si dans toutes les grandes démocraties, aimer son pays est synonyme du respect des institutions, néanmoins, il convient de préciser que le bien le plus précieux de l’individu est la liberté qui est une aspiration de chaque être vivant.

C’est dans ce contexte que les grands patriotes voyant les dérives de la constitution du 30 mars 2016, ont milité pour la réécriture afin que la nouvelle loi fondamentale puisse cadrer avec les aspirations d’un peuple souverain. Quoi d’anormal ? Le peuple centrafricain en général et les adeptes des reformes n’oublieront jamais la sentence rendue par la Cour constitutionnelle contradictoirement à la volonté du peuple qui pourtant est souverain.

Même s’il faut reconnaître que dans un Etat de droit, l’obéissance à la loi que l’on s’est prescrite est liberté, il n’en demeure pas moins vrai que la loi est faite pour servir l’homme et non le contraire. Le peuple Centrafricain jusqu’à présence aspire à la rédaction d’une nouvelle constitution qui doit passer par un référendum constitutionnel. Les ennemis politiques vont retarder cette volonté, mais l’heure viendra où le peuple prendre sa revanche. Combien d’années, le peuple juif a été pris en esclavage en Egypte ? Mille ans pour Dieu est comme un jour.

Les ennemis de la paix qui roulent dans le noir et qui trainent des casseroles depuis des décennies ont manipulé cette haute Cour de justice qui n’a pas rendu une sentence au nom du peuple souverain, mais au nom des usurpateurs politiques qui veulent maintenir le pays dans un climat de ni paix et de ni guerre, afin de mieux vendre le pays aux occidentaux qui financent leurs projets macabres. Suivez nos regards !

Pour ceux qui sont contre l’immobilisme constitutionnel et qui ont opté pour une meilleure lecture de l’alternance politique au pouvoir la Cour constitutionnelle n’a pas dit le droit. Dans tous les pays de l’Afrique centrale, les politiques ont décidé de donner la chance à un patriote qui a une vision pour le développement de leur pays et par extension de la sous-région.

En République centrafricaine, pays des grands paradoxes, la Cour constitutionnelle s’oppose à la vision du développement par l’annulation à maintes reprises des décrets qui s’ouvrent à la stabilité  et au développement du pays. Il ne s’agit pas de maintenir le président Touadéra au pouvoir car, c’est le peuple qui décide de son propre sort. Il s’agit de réécrire certaines dispositions qui ne cadrent plus avec la réalité de l’heure car, le monde évolue et les mentalités doivent aussi s’inscrire dans la nouvelle donne qui consiste à donner la place centrale au peuple qui doit choisir son mode de fonctionnement de ses institutions.

On ne saurait laisser les candidats binationaux continuer d’enfoncer ce pays dans le gouffre comme le souhaite les sages de la Cour constitutionnel. La République centrafricaine appartient exclusivement aux Centrafricains et non à ceux qui ont un pied dedans et un autre dehors. Le peuple a pris acte de la décision.

@Herman THEMONA

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