C’est un secret pour personne que le Président Faustin-Archange Touadera se démène depuis son accession à la magistrature suprême pour une noble et audacieuse entreprise de refondation de la République centrafricaine. Il faut dire que le Président de la République a engagé depuis longtemps une bataille afin d’extirper les Centrafricains du joug de néocolonialisme, de l’impérialisme et de l’oligarchie métropolitaine, tout en conduisant avec exemplarité la Centrafrique vers un partenariat gagnant-gagnant basé sur un nouveau choix stratégique qui mènera vers un lendemain meilleur.
Certes, toute réforme n’a jamais été aisée, surtout lorsque la classe politique de l’opposition est entièrement mouillée dans le jeu de l’impérialisme dominant dévouée aux intérêts grégaires estomaco-financiers, cela ne peut que compliquer, cela ne peut que compliquer la tâches aux réformistes.
Le Président Touadera a osé et le premier pas est posé. L’Afrique toute entière est témoin de son dévouement pour son pays la Centrafrique. La Centrafrique est de nos jours citée en exemple. Cela mérité donc d’être accompagné par des éclairés. Tous les Centrafricains s’accordent à dire le Président Touadera n’est pas le seul, car ils ont compris la profondeur de sa lutte acharnée pour la liberté du peuple jadis sous le joug de l’oppresseur.
Au regard de la situation, il s’agit d’un groupuscule ultra minoritaire focalisé sur des calculs malsains contre-productifs sans lendemain meilleur qui distille des insanités pour empêcher la poussée de la République centrafricaine vers les hauteurs de la prospérité. C’est clair que ces ennemis de la République sont bien identifiés et ne permettront jamais que le peuple puisse s’exprimer par la voie référendaire, puisqu’ils savent qu’ils sont désavoués à cause de leurs turpitudes insolentes et criardes.
En remettant sur la sellette leurs passés communs, l’on découvrira qu’ils sont tous passés par la case criminelle et la case sanguinaire. Certains ont amené la Séléka, ils ont piloté le mouvement Séléka et d’autres ont été complices des Bayamulengués.
Sinon, trouve-t-on normal que des hommes politiques qui veulent gouverner un peuple puisse s’opposer à la consultation de ce même peuple et pourtant, cela devait être une aubaine et une tribune offerte sur un plateau d’or pour leur permettre d’aller à la rencontre de ce peuple.
L’on comprend aisément que leurs passés et actes criminels constituent un frein considérable qu’ils n’ont aucune audience auprès de cette paisible population meurtrie et martyrisée dont les bourreaux s’interposent entre cette dernière et le Président.
Le Président doit se départir de ces bourreaux du peuple centrafricain et de n’écouter guère leurs agitations. Car ils sont agonisants et n’ont que ce jeu de trouble-fête comme dernière carte, ceci pour lui donner un son discordant que celui émis par le peuple.
Il y a lieu de les inviter à jauger leur popularité et à parler au peuple. Le peuple est silencieux et serein, le peuple les attend, car il n’est pas prêt pour revoir les Séléka ré-envahir la République Centrafricaine. Le peuple ne tolèrera que ses bourreaux jouent avec son intelligence. Il ne tolèrera pas que filles et les femmes Centrafricaines soient violées comme ce fut le cas dans un passé récent.
Le plus grand paradoxe dans cette lutte menée est celle de certains Centrafricains à qui le Président de la République a fait confiance en les nommant à des postes de ministres et qui ont brillé par leur incompétence et qui n’ont pas compris que toute mission a une fin.
C’est comme ça qu’une fois déchus de leur fonction se reversent dans la délation et s’affichent honteusement comme s’il n’y avait pas d’autres Centrafricains qu’eux. Relevés, ils deviennent hystériques et aigris tout en tenant des propos rétrogrades. Sont-ils faits pour être ministres à vie ?
C’est dire que la traitrise de certains est innée. Mais il existe encore des hommes d’honneur, même si ceux-ci ne sont pas nombreux dans le milieu politique. Un petit tour autour du Président pour comprendre peu de personnalités dans son entourage sont véritables avec lui. On ne fait pas la politique pour se cacher dans les moments difficiles. Ceux d’entre les membres du gouvernement du cabinet de la Présidence et de la Primature qui ne défendent pas le Président pendant que certaines vermines l’insultent ne sont pas du tout avec lui.
Qu’on le dise ouvertement ! L’entourage du Chef de l’Etat est truffé de ses ennemis mais qui se cachent pour leurs intérêts égoïstes et leurs privilèges. C’est ainsi qu’on apprend que suite à la décision de la Cour constitutionnelle déclaré inconstitutionnel le décret portant mise en place d’une constituante en charge de la réécriture de la nouvelle constitution, certains ministres et des hauts placés du pouvoir en place ont jubilé.
Il va sans dire que pendant que le Président de la République se démène comme un beau diable pour la reconstruction nationale, certains sabordent en douceur tous ces efforts consentis tout comme les opposants au régime qui ont vendu leurs âmes au diable pour comploter avec certaines puissances nuisibles contre le Président Touadera.
@Jacko
