La République centrafricaine se relève doucement mais surement après plusieurs décennies de crises politique-militaires qui l’ont plongée dans les abysses. Une situation qui s’est rendue possible grâce à l’ardeur des dirigeants au travail opiniâtre. C’est d’ailleurs une lapalissade qu’à son accession à la Magistrature suprême de l’Etat en 2016, le Président de la République Faustin-Archange Touadera s’est fixé comme objectif le relèvement de son pays à travers des actions concrètes. Pour cela, il a décidé de s’entourer des hommes à poigne pour l’accompagner afin de réussir la lourde mission que le peuple centrafricain a bien voulue lui confier.
Conscient que conduire la destinée du peuple ne saurait être une sinécure, le Président Touadera a donc misé sur des infatigables travailleurs pour réussir le pari de la reconstruction nationale. Au rang de ses hommes de situation, il y a l’homme d’affaires Sani Yalo, son Conseiller le plus proche nommé Président du Conseil d’Administration du Bureau d’Affrètement Routier Centrafricain (BARC) depuis 2016 et qui se distingue positivement par ses œuvres dans le domaine économique.
Qui est donc Sani Yalo dont la popularité est ascendante auprès de ses compatriotes ?
Sani Yalo fait partie des hommes d’affaires centrafricains voire africains dont la notoriété ne souffre d’aucune ambiguïté. Discret et mystérieux, il fait l’objet des attaques les plus insidieuses, à tort ou à raison. Il est présenté comme un patriote travailleur et généreux, qui a su se hisser au sommet. Fondateur de plusieurs usines, les plus grandes dans le domaine agro-industriel, sa réussite et son sens des responsabilités fait de lui un « bâtisseur » hors pair. Il est un homme d’affaires au service de l’humanité, et de son pays.
Affairiste averti, il a acquis ses lettres de noblesses dans l’activité sur le plan Centrafricain au prix d’une longue et riche expérience. Il y a chez Sani Yalo cet esprit que l’on retrouve chez tous les grands leaders et capitaines d’industries : la vision.
Jalousé par certains, adulé par d’autres, Sani Yalo est décrit comme un « homme d’affaires impitoyable » par ses proches. La raison ? Ses qualités évidentes de négociateur, mais également son patronyme. Du côté de son père, Sani Yalo est le fils du feu Mahamat Yalo d’affectueuse mémoire, homme intègre, honnête et travailleur. Un grand transporteur et l’un des fondateurs du Groupement des Transporteurs Centrafricains (GTC). Il fut l’un des premiers habitants de la ville de Bangui. Lorsque l’administration coloniale française décida de faire du KM5 le quartier musulman de la capitale. Mahamat Yalo fut l’un des notables qui se vit attribuer de vastes lotissements. Raison pour laquelle jusqu’à ce jour, un des quartiers du KM 5 porte toujours son nom.
Sani Yalo doit son nom à la combinaison du patronyme de ses parents : Sani Yalo en langue haoussa qui signifie « petit taureau ». Très tôt Sani Yalo croit en ses valeurs de mérite et d’élévation par le travail inculquées par son père géniteur. C’est ce qui est à l’origine de sa réussite aujourd’hui. Considéré comme l’un des plus fortunés de la République, il fait fortune dans le secteur du Transport. C’est à travers cette activité de transport qu’il va diversifier ses activités, notamment, dans le commerce de café et d’hydrocarbures entre la Centrafrique, le Soudan, et la République Démocratique du Congo.
Aujourd’hui, Sani Yalo est à la tête d’une flotte de plus de 40 poids lourds. Tout semble réussir pour cet homme d’affaires dévoué au travail. Mais parier sur la chute de Sani Yalo serait mal le connaître. Plutôt que de sombrer, l’homme d’affaires se relève toujours plus fort. Ayant connu de nombreux succès, Sani Yalo pourrait savourer les fruits de cette carrière bien remplie en se retirant des affaires.
Il n’en est rien. Il veille à cultiver ses puissants réseaux et sa qualité première, érigée en véritable mantra : la discrétion la plus totale, rehaussée d’un humanisme que ce fervent musulman place au-dessus de tous. Difficile de mieux croquer le caractère de Sani Yalo, l’homme d’affaires redoutables n’ayant jamais assis sa réussite sur le malheur des autres, vers lesquels il demeure tourné, aussi et surtout s’ils ne sont pas partie des puissances de ce monde.
Homme secret, Sani Yalo est certainement l’un des hommes d’affaires Centrafricains le plus controversé qui existe sur le marché. Discret et travailleur il a bâti sa fortune dans le secteur du transport. Propriétaire d’une flotte d’une quarantaine de camions poids lourd. Fondateur du groupe Albatros, il possède la célèbre marque d’eau minérale « Rachida » très plébiscitée en milieu populaire et d’autres entreprises dont une brasserie qui verra bientôt le jour.
Un investissement estimé à une valeur d’une dizaine de milliards de francs CFA, faisant de ce businessman l’un des hommes d’affaires les plus en vogue de Centrafrique. Autant dire que Sani Yalo est un entrepreneur de la lignée du géant nigérian Aliko Dangoté qui investit dans plusieurs secteurs tels que le transport, l’immobilier, la grande distribution, production d’eau minérale, etc… Un empire à travers lequel il emploi plus d’un millier de Centrafricains, faisant de lui le premier employeur privé après l’Etat.
Sani Yalo est un fin stratège politique !
Sani Yalo est un homme politique très influent. Faisant partie des rares personnes qui jouissent d’une totale confiance auprès du Président de la République, Sani Yalo est craint dans le sillage politique centrafricain. A titre de rappel, la bataille pour conquérir les jeunes, maillon essentiel du corps électoral en Centrafrique ne s’est pas fait sans Sani Yalo (qui a financé les nombreuses associations politiques qui soutiennent le Président Faustin Archange Touadera, ndlr) et les siens. Comme tout le monde le sait, il est l’un des artisans de la victoire du Président Touadera en 2016 et sa réélection en 2021.
Grand soutien financier du régime actuel, il est membre du Secrétariat Exécutif National du Mouvement Cœurs-Unis (MCU). Il force l’admiration par sa méthode de travail, d’où son surnom de « Sultan ». Il est le plus aguerri des proches du Président Touadera. Il compte parmi les premiers soutiens de Faustin-Archange Touadera et Coordonnateur de groupes de soutien dont il est l’initiateur lorsque celui-ci s’est déclaré candidat en 2015.
Il a usé de sa relation acquise au cours de ses vingt-sept années (27) années d’expérience politique dans le pays pour convaincre d’autres soutiens à s’allier à Touadera. Si plusieurs personnes le perçoivent comme faiseur de rois, d’aucuns par attribuent à tort ou à raison, la destitution de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Karim Meckassoua avec qui il se regarde en chien de faïence, et le limogeage de l’éphémère Premier ministre Henri Marie Dondra qui voue une haine viscérale contre Sani Yalo.
A dire vrai, Sani Yalo est une pièce maitresse dans le dispositif du Président de la République Faustin-Archange Touadera, et qui n’hésite pas à se mettre au four et au moulin quand l’intérêt du régime est en jeu.
@Hervé BINAH
