Bangui, le 13 nov. 23
Il est temps pour nous, centrafricains, de comprendre que la République Centrafricaine est notre pays en partage et qu’aucun groupuscule de personnes sous une quelconque bannière ne peut s’arroger le privilège de décider de l’avenir de l’avenir de notre pays en lieu et place du peuple centrafricain qui en détient la légitimité. Ce peuple a décidé unanimement d’accorder sa confiance au Président Faustin Archange Touadera en lui confiant son destin. Malheureusement, des courants de déstabilisation animés par des personnes qui ne voient que leurs nombrils se propagent dangereusement au sein de notre société.
Aujourd’hui, le tableau de la République Centrafricaine est peint des fresques qui font apparaître des personnages ubuesques qui s’emploient à tirer notre pays vers le bas pour favoriser leurs intérêts égoïstes au détriment du peuple qui a placé son espoir dans le régime au pouvoir. Le constat donne deux catégories des personnages lugubres qui empêchent la stabilité et le développement de notre pays: La première catégorie est constituée des personnalités à double face qui se sont infiltrés dans le giron du pouvoir qu’on peut appeler « ENTRISTES ». Ce sont des individus aux intentions cachées qui se présentent comme des fervents serviteurs du régime au pouvoir et qui se retrouvent au sein du gouvernement, des hautes institutions de la République ou occupent des hautes fonctions de l’Etat dans le cercle du pouvoir et qui, pour gagner davantage la confiance du Président de la République, chantent à longueur de journée la gloire du régime alors qu’au fond ils rongent dans l’ombre les pieds du fauteuil présidentiel pour faire tomber son occupant et refaire surface par la suite avec un autre homme fort. Ceux-là constituent une menace permanente et réelle pour le pouvoir. Ils agissent avec la prudence du caméléon et ont pour slogan « pousses-toi de là pour que je m’y mette ». Ce sont eux qui détournent les deniers publics, qui s’entourent de leurs parents dès qu’ils occupent des hautes fonctions, qui révèlent à l’ennemi les secrets d’Etat et qui sont, en sourdine, les instigateurs des remous sociaux dans le pays car il fait bon de pécher en eaux troubles. Il suffit de se rappeler des courtisans des anciens régimes qui sont des experts en pirouette politique et changent casaque à chaque occasion pour s’afficher comme un incontournable serviteur dévoué au nouveau régime qui arrive au pouvoir.
Le Président Faustin Archange TOUADERA a une excellente vision politique et mène des actions d’intérêt général dont les résultats sont visibles dans plusieurs domaines. Malheureusement, il lui est encore difficile de déceler ces courtisans mal intentionnés qui constituent le ver dans le fruit à qui, malgré tout, il continue d’accorder sa confiance alors qu’ils auraient dû immédiatement les éjecter de son système politique. Ceux-là sont de l’espèce de Judas Iscariote qui avait vendu Jésus Christ, le Fils de Dieu pour quelques deniers. Pour ces « ENTRISTES » bien connus, le Président de la République doit faire preuve d’intolérance à leur égard et sévir quand il le faut en les mettant à l’écart pour que sa serve de leçon aux autres. Si le modèle politique rwandais se veut une référence pour le Président de la République, c’est parce que Paul KAGAME applique la technique du bâton et de la carotte pour mettre tout le monde aux pas malgré quelques rares voix discordantes. Loin d’être un pouvoir dictatorial, le Président rwandais a su appliquer un système de gouvernance adapté au contexte de son pays qui lui a permis de faire assoir un régime fort avec une confiance partagée avec son peuple.
La deuxième catégorie de personnages peut être considérée comme des « EXTREMISTES ». Ceux-là sont bien visibles et connus. Ce sont les groupes armés suppôts des puissances étrangères qui tirent les ficelles vers le bas et les formations politiques de l’opposition radicale et contestataires à vie. Si les groupes armés sont des véritables fossoyeurs de la République qui s’illustrent par des actions criminelles et déstabilisatrices sous la direction de leurs mentors notamment les puissances étrangères, les partis politiques contestataires à vie s’emploient à salir l’image du régime à travers des déclarations au vitriol sur des média dédiés et des réseaux sociaux acquis à leur cause pour faire croire à qui veut les entendre que rien ne va parce que le pouvoir n’est pas à la hauteur de sa mission et qu’eux seuls constituent la solution à tous les problèmes qui se posent. Alors que ce sont des loups vêtus des peaux de l’agneau pour les besoins de la cause.
Le Président Faustin Archange TOUADERA doit être très vigilant et dépassionné, capable de ne pas s’apitoyer pour des cas avérés des traitres. Il dispose d’un mandat du peuple à qui il doit rendre compte. Quand il y a un abcès, on n’a pas besoin de cataplasme mais plutôt d’un bistouri pour l’inciser.
« Tro tro a foun sein ! ». A force de trop attendre pour régler une situation à risque, elle se gangrène et peut porter à la longue de lourds préjudices.
@Herman THEMONA
