Edmonde Fonton : les relations sino-africaines s’inscrivent dans des perspectives intéressantes au bonheur des peuples africains et chinois

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(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewée et pas nécessairement celui de CGTN.)

À l’occasion des deux sessions annuelles de l’Assemblée populaire nationale (APN) et du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), qui sont en cours à Beijing, Edmonde Fonton, députée à l’Assemblée nationale du Bénin, a livré sa vision des relations sino-africaines dans une interview accordée à CGTN Français.

Pour la députée béninoise Edmonde Fonton, la Chine est un partenaire historique de l’Afrique. Elle a été aux côtés des pays africains depuis la lutte pour l’indépendance jusqu’à nos jours. « La Chine, depuis les années 50, jusqu’aux années 60, a été toujours aux côtés des pays en lutte pour l’indépendance, et donc forcément aux côtés de l’Afrique. En dehors des relations, des enjeux économiques, nous pouvons dire que la Chine a des relations d’amitié solidement bâties dans le temps avec l’Afrique », a déclaré Edmonde Fonton. Sur les chantiers du développement en Afrique, la parlementaire a indiqué la Chine est présente dans la construction d’infrastructures, l’octroi de bourses d’études et bien d’autres domaines. Aux dires de Mme Fonton, les relations sino-africaines s’inscrivent dans des perspectives intéressantes au bonheur des peuples africains et chinois.

À l’entendre, l’initiative « la Ceinture et la Route » portée par la Chine est une bonne plate-forme de coopération d’autant plus qu’elle contribue à désenclaver des contrées des États africains à travers la réalisation d’infrastructures routières. « Cette initiative de l’État chinois est vraiment quelque chose de positif, il faut le dire, et souhaiter qu’elle se renforce, au grand bonheur des populations africaines », a laissé entendre Edmonde Fonton.

Toutefois, elle a relevé la nécessité d’améliorer la qualité de la coopération sino-africaine en incitant les États africains à réfléchir à la contrepartie conséquente à offrir à la Chine. « Il faut que les États africains trouvent la contrepartie juste et bien, pour que la coopération sino-africaine soit des plus équilibrées, et des plus avantageuses, aussi bien pour les populations africaines, que pour les populations chinoises », a-t-elle souligné.

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