DES BLINDES DE L’ARMEE FRANCAISE EN ROUTE DU TCHAD POUR BANGUI

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Bangui, le 27 avr. 23

Selon les informations des sources oculaires, plusieurs colonnes des blindés de l’armée françaises ont été aperçues depuis lundi, 24 Avril 2023, battant pavillon vers le Sud du Tchad, destination Bangui. Il s’agit des éléments français de l’opération épervier, basée à Ndjamena au Tchad.

Aux dernières nouvelles, ces faucons ont été aperçus non loin de la frontière Tchado-Centrafricaine, vers Sido. Des blindés, chars de guerre et des véhicules VAB équipés de mitraillettes et des hommes bien équipés sont sur le sol centrafricain, à l’insu des autorités de Bangui.

Cette information intrigue plus d’un centrafricain et tout observateur averti et épris de paix et du développement de l’Afrique. Le Tchad. Encore et toujours le Tchad  en Centrafrique !

Au retentissement de cette information, plusieurs interrogations fusent et alimentent d’ores et déjà les discussions. Pourquoi l’armée française qui         avait dejà plié bagage en RCA revient elle en force et de cette manière c’est-à-dire sans informé au préalable les autorités centrafricaines comme cela se passe normalement entre Etats civilisés ?

Rapelon que la France avait quitté avec fracas la RCA par le biais de la mission Sngaris, depechée surplace au lendemain de la prise du pouvoir par la rébellion seleka en 2013. Elle avait même quitté la mission onusienne pour des raisons qui n’ont jamais été élucidées. Que cherche la France sur le sol de Barthélemy Boganda ? Le régime de Bangui est-il officiellement informé cette présence qui sent une véritable visite importune ?

A dire vrai, ce mini débarquement en  Normandie n’est pas de bon gout et de bon augure. Il convient de souligner que depuis l’accession de l’Homme du 30 mars 2016 au pouvoir, le sommeil a quitté la France au sujet de son hégémonie impérialiste en RCA. Très nostalgique, la France remue terre et ciel pour rester ad vitam aeternam en RCA, sa terre de réserve. Ne se sentant plus en odeur de sainteté avec l’Homme de Bangui, Macron a perdu ses deux oreillers. Le vrai péché de Touadera s’il faut parler ainsi est le fait d’avoir osé dire NON à l’impérialisme de l’ancienne métropole, 62 ans après l’indépendance. Qui eut cru un jour qu’un Président africain et singulièrement centrafricain dirait hardiment NON  aux dieux de l’Elysée qui avait encore il ya peu, pouvoir de vie et de mort, pouvoir de longévité et de d’arrêt sur les régimes qui se sont succédé en RCA ?

Faustin Archange TOUADERA  a signé l’arrêt de mort de la France-Afrique, oh que dis –je, de la France –Centrafrique  encore présente dans le subconscient des centrafricains ?

Cette présence de l’armée française sur le sol centrafricain si elle était confirmée, participerait à coup sûr à une sorte de bis repetita de l’opération barracuda de 1979.

Tout simplement parce que la France n’a pas réussi, malgré moult tentatives à virer l’Homme du palais de la Renaissance par les multiples coups d’Etat  préparés et ratés, la manipulation de l’opinion nationale et internationale, alors la seule cartouche restante est de s’endosser sur l’Etat vassal du Tchad pour réaliser le sal besogne en Centraricain, celui de faire partir le régime de Touadera, « l’élève têtu », prorusse et rwandais.

La présence russe en RCa a complètement compliqué les chaises aux ennemis de la RCA qu’ils ne savent plus comment faire pour dénouer l’énigme centrafricaine.

Après avoir recruté, formé, entrainé et équipé les rebelles de la CPC sans succès, la France macronienne veut coute que coute se débarrasser de Faustin Archange TOUADERA.

Et pour réussir le pari, il faut donc s’endosser sur le préfet français au Tchad, Mahamat Idriss Déby ITNO, faiseuret défaiseur des rois valets français en centafruque comme ce fut le cas en 2003 avec FrançoiBOZIZE contre Ange Félix PATASSE et 2013 entre Miche DJOTODJA et BOZIZE.

L’équation est simple à comprendre : Toi Mahamat Déby, vas nous chasser Touadera du pouvoir à Bangui et nous te garantissons ton maintien au pouvoir quel qu’en soit le prix à payer, par un simulacre d’élection à la quelle tu dois participer malgré le verrou actuel de la constitution qui t’interdit de te présenter aux prochaines consultations électorales dans ton pays. N’est-ce pas que nous te l’avons promis ? N’est-ce pas que ton papa nous était fidèle en la matière jusqu’au jour où il osé dédaigner ? Et si tu refuses l’offre, tant pis pour toi!

Voilà comment le nouveau schéma  français contre Bangui en gestation est conçu. Mais en se confinant derrière une telle pensée, la France oublie que les temps ont changé. Que la mentalité a changé aussi. Que les générations ne sont plus les mêmes.

L’heure n’est plus à la période ou un président français faisait danser n’importe quel Président africain depuis les pelouses des Champs Elysées. Du Mali au Burkina-Faso en passant par Bangui, D’Alger au Congo Brazzaville en passant par le Togo, les discours et les approches ont changé. Le sentiment anti français est si visible et manifeste que la France ne doit pas s’hasarder d’envoyer à l’abattoir les fils d’immigrés et orphelins que compte sont armés.

Un seul désir hante les africains quels qu’il soit ent et quel que soit leurs bords politique. La  France dehors ! Le savez-vous Sinon, comment comprendre que la France qui, en réalité ne disopse d’aucune richesse  puisse appartenir à l’AIEA ? C’est grace à l’uranium centraricain de bakuma. L’or, le diamant, les pointes d’Ivoire pillées en Afrique à différents endroits ont valu à la France son appartenance et son classement aux G6, G5, G20, G30 et autre G3. Des villes ou villages tout entier ont été étiquetés par la France comme zones stratégique ! Nul doute que si la France ou le Tchad s’engageait encore dans une aventure de déstabilisation de la RCA comme en 1979, 2003 et 2013, le prix à payer sera lourd cette fois-ci.

@Théogène NZAMBEH

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