Centrafrique : Une complicité de la société Mocaf, les autorités de contrôle à propos de l’augmentation des prix des boissons alcoolisés et non alcoolisés

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Bangui, le 28 mars 2021

Depuis son investiture jusqu’à ce jour, la République Centrafricaine, pays de Barthélémy Boganda situé au cœur de l’Afrique n’a qu’une seule société de fabrication de boisson, qui n’est rien d’autre que la brasserie  MOCAF. Dans un pays de droit comme la RCA nul n’est au-dessus de la loi, mais la réalité prouve que cette société se croit toujours au-dessus de la loi pour dicter ses caprices comme bon lui semble. Pour preuve, cette société a expressément occasionné la rareté des boissons locales pour lui permettre d’augmenter les prix à sa guise.

Il est connu de tous que la République centrafricaine revient de loin avec les multiples crises militaro-politiques qui ont secoué le pays instaurant une insécurité chronique sur toute l’étendue du territoire national.   Cette insécurité créée par la nébuleuse coalition armée  dénommée Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) du putschiste de renommé internationale François Bozizé connu pour ses multiples Coup d’Etat à répétition. Le récent cas en date est celui de la CPC qui a créé l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national, empêchant les Centrafricains d’aller accomplir leur devoir civique.

Suite à la réussite des élections groupées, François Bozizé dans son projet machiavélique a occasionné une crise économique interdisant toute circulation des personnes et des biens sur l’axe Bangui-Garoua-Boulaye, dans l’optique de créer un soulèvement populaire contre le régime car, agissant ainsi, il y aura une rareté des produits de première nécessité dans tout le pays et cela pourrait justifier son plan.

Le manque d’entrée des produits dans en Centrafrique par la voie routière a occasionné la flambée des prix des denrées et des produits dans le pays dont les boissons. Mais les Centrafricains comme une seule personne commencent à hausser le ton face la flambée des prix des boissons de la brasserie MOCAF tout en dénonçant le silence complice du numéro 1 de la brasserie et les Inspecteurs généraux du ministère de Commerce : « avant les prix des bières variaient entre 650f et 850 mais suite à la crise ces prix passent automatiquement de 1000f voire 1250 dans certains quartiers du pays sous le silence de La Brasserie  », a exprimé un consommateur.

« Tout se passe comme si nous n’avons pas la Chambre de commerce ou une association des consommateurs dans ce pays. Les grossistes augmentent les prix à leur niveau et il y a un silence de cimetière de la part de la brasserie. Il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités car, c’est un coup d’Etat en gestation contre le régime qui se prépare », a martelé un consommateur sous couvert d’anonymat.   

Que font les inspecteurs généraux ? L’Etat doit veiller  sur les prix des produits et des marchandises qui se vendent dans ce pays. Qu’à cela ne tienne, le Département du Commerce a intérêt à remédier à cette affaire car l’avenir du pays en dépend au cas contraire, faciliter à une autre brasserie étrangère ou locale de faire la concurrence avec la MOCAF qui vole les dignes Centrafricains.

@Herman THEMONA, 

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