Centrafrique : Le président Touadéra ne doit pas céder au sentimentalisme des alliances contre nature pour son second mandat

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Bangui, le 28 mars 2021

Il n’est pas rare de nos jours de comprendre l’homme ordinaire qui a fait confiance au président Touadéra suite à son engagement politique de dire que le premier mandat de Touadéra a été marqué par un sentimentalisme gouvernemental au point où  certains qui ont le titre foncier centrafricain ont passé cinq ans sans résultat probable alors qu’ils devraient accompagner le président dans la mise en application de sa politique.

L’homme naît homme que de lui-même aimait le dire Séverin Cécile Abéga dans son œuvre intitulée Les Bimanes. Cette assertion qui s’inscrit dans la logique de l’amour de sa patrie a largement échappé  à certains ministres du premier quinquennat du président Touadéra.

Lorsque le président Touadéra candidat indépendant arrivé au second tour de l’élection présidentielle de 2016 avec la grande confiance de toute la nation, il était question de mettre en pratique sa politique de « Rupture », qui devrait donner une recette d’apaisement et de la relance économique.

Malheureusement, au moment où certains dignes fils nommés au sein du gouvernement malgré la limitation des chances suite aux recommandations de Khartoum, ont fait preuve de patriotisme et d’abnégation pour soutenir le président Touadéra dans sa politique de développement à l’instar du ministre Thierry Kamach, un allié de la première heure de Touadéra, l’infatigable Pierre Somsè qui communique au jour le jour sur toutes ses activités et la gestion des fonds alloués à son département, virginie Baïkoua qui a été à l’œuvre durant toutes les catastrophes au four et au moulin, Henri-Marie Dondra avec l’assainissement des finances publiques, avec son engagement et sa sincérité politique, Léopold Mboli Fatrane qui a donné du tonus dans le secteur minier centrafricain tous, sous le leadership très éclairé du Premier ministre Firmin Ngrébada qui a fait ce que les généraux ne pouvaient pas faire dans la lutte contre la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé l’homme a été en action sur tous les plans.

A côté de ces vaillants fils, il y a les centristes dont la note serait absolument  en dessous de la moyenne ou par sympathie le juste milieu dont parlait Aristote, n’ont pas tout à fait accompli leur mission. Soyons réaliste sans fanatisme. Lorsqu’on regarde de nos jours le secteur éducatif en cinq ans, les ministres nommés à ces postes n’ont été que des « bouche-trous » qui ont été incapables de faire au moins un mouvement général. Pour preuve, depuis la vague d’intégration de masse au sein de ces départements, ces fonctionnaires sont dans la nature comme des électrons libres et continuent à émarger sur le dos du trésor public sans pour autant avoir été affectés car, ce n’est pas la priorité de ces membres du gouvernement. Plusieurs lycées de la ville de Bangui et des provinces sont gérés par les intérimaires en attendant que le Premier ministre ou le président de la République fasse le travail à leur place.

Du côté du Plan, un poste qui serait assimilable au Vice-Premier ministre n’a été que l’ombre des attentes de la population centrafricaine qui peine à comprendre le rôle de ce Département ministériel en Centrafrique pourtant, il a passé cinq ans sans communication sans visibilité des actions menées pour accompagner la politique du président.

Parlant du ministère qui traite de la famille en Centrafrique, d’ailleurs ce Département n’existe pas pour ne pas dire qu’il n’a pas fonctionné durant le quinquennat. Les commentaires restent réservés au patriotisme des uns et des autres sans fanatisme.

Qui peut oublier l’échec de la Journée Internationale de Bambari à cause de l’indifférence des ministères en charge de FDSI. Le pire a été de justesse évité à la grande déception de la population centrafricaine qui réclamait leur départ à l’immédiat. Malheureusement,  le diacre Touadéra a toujours confiance à la conversion des uns et des autres alors qu’en réalité, la politique n’est pas un dîner de gala ou une kermesse des enfants.

Le plus comique de cette destruction de la classe sociale centrafricaine est la gestion du budget alloué à ces ministères. Les responsables devraient en principe rendre compte à la population avant leur remise à la disposition de leur famille respective pour le second mandat de Touadéra, où il faut les compétences.

Lorsqu’on parle d’union sacrée qui a donné la victoire à ces membres du gouvernement, on espérait à une sainteté de gestion car, le terme sacré renvoie à ce qui est contraire au profane c’est-à-dire ce qui va à contre-courant de la gestion à l’époque de la transition.

La politique des alliances n’a pas aidé le président dans son plan de développement. Les « fils adoptifs » du premier quinquennat ont été plus que le COVID-19. Aujourd’hui, les Centrafricains ne pensent qu’aux crimes politiques oubliant que les crimes économiques sont aussi dangereux qu’on ne doit pas fermer les yeux éternellement si on n’aime vraiment le Centrafrique.

Le président Touadéra qui engage son second mandat, doit prouver aux yeux du monde qu’il est l’homme de la rigueur et de la moralisation en mettant en pratique sa « Rupture », c’est-à-dire en ne cédant plus aux nominations par des alliances de contre nature qui ne font pas avancer les choses comme cela se doit.

@Bienvenu ANDALLA, 

1 COMMENTAIRE

  1. Bonjour , Centrafricain de l étranger après 42ans du pays dont je suis les actualités par l intermédiaire de vous, il y a trois cas où notre Champion le grand frère Uni numéro 1 ( FAT )doit se pencher dessus . Très Important : Le Tribalisme ; le patriotisme et le Népotisme ce pour débarrasser notre pays de cette gangrène qui cause la séparation dans notre seul et beau pays. Merci à vous de lui faire passer ce message. Cordialement. Frederic ANGBEZOUA vivant en France.

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