Bangui, le 23 nov. 21
L’arrestation de l’ancien ministre Hassan Bouba, l’un des cerveaux du groupe armé UPC qui fait couler les sangs des Centrafricains, font tâche d’huile à travers des commentaires qui fusent de partout. Plusieurs personnalités ont apprécié à leur juste valeur cette démarche judiciaire qui est en train d’être traduite dans les faits contre les auteurs et complices des crimes gravissimes contre le peuple Centrafricain.
Selon les informations qui nous sont parvenues de source sûre, l’arrestation d’Hassan Bouba n’est pas un fait nouveau. Il vous souviendra que certains membres des groupes armés croupissent actuellement dans les maisons carcérales au niveau de Bangui et à la CPI.
C’est pour dire que l’impunité tant réclamée par le peuple Centrafricain n’est pas seulement un mot, mais un acte qui se pose pour la cause des victimes. Le président Touadéra, le père de la RUPTURE a toujours dit que sa gouvernance à la tête de la RCA sera en faveur de son peuple et le personne ne peut en démentir actuellement.
En Centrafrique, la justice est en marche contre tous ceux qui tentent de déranger la quiétude de tous les Centrafricains. C’est-à-dire que la cloche de la justice a sonné pour l’arrestation des récidivistes de la justice qui cherchent à fuir, disons, chercher à quitter le territoire centrafricain dans les jours qui suivent.
Le filet de la justice finira par rattraper tous ceux qui croient que nous sommes dans un pays hors-la-loi. Comment comprendre que des gens qui ne vivent qu’au dépend du sang des Centrafricains, continuent allégrement leurs forfaits sur les populations. Est-ce que la RCA est condamnée à subir des crises en crises ? Ce pays de B. Boganda n’a-t-elle pas droit à la stabilité et le développement pour le bien-être de ses populations ?
La CPS et la CPI ont émis des mandats d’arrêt contre plusieurs personnalités qui font partie des groupes armés, des partis politiques et des entreprises installées en RCA. Tellement que la liste est trop longue, l’arrestation de ces gens se fait progressivement. Puisqu’en matière de poursuite pénale, les choses ne se font pas dans la précipitation, car c’est une procédure qu’il faut (L’ouverture des enquêtes, l’émission des mandats et les arrestations des concernés…).
L’arrestation d’Hassan Bouba n’est qu’une goutte qui vient de déborder le vase. D’ailleurs, le président de l’association nationale des chefs traditionnels peulhs en Centrafrique, Issa Bi Amadou a salué cette arrestation et exige par ailleurs que Ali Darassa de l’UPC et autres criminels qui soutiennent Bozizé au Tchad, soient mis aux arrêts pour qu’un terme soit mis à leur aventure. Ceci, des opérations conjointes militaro-judiciaires sont en cours pour l’arrestation des autres personnalités impliquées dans des actes visant à déstabiliser le pays. Nous y reviendrons.
@NGBA Dourou
