Centrafrique : Touadéra doit éviter les jeunes prédateurs et vieux gangsters politiques au prochain gouvernement

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Bangui, le 16 avr. 21

Comme un son de cloche qui sonne le bal d’une soirée de gala, à quelques jours de la mise en place du premier gouvernement du second mandat de Touadéra, tous les ingrédients commencent à gesticuler leurs muscles pour entrer dans la danse de « mangement » et de s’offrir une nouvelle vie : l’enrichissement illicite, détournements des biens publics, garnissage des comptes en banque…voire se faire gonfler comme un soi-disant ministre. On aura tout vu !

C’est sur le contrat qui lie le président Touadéra et son peuple qu’il est effectivement l’heure, de soulever quelques inquiétudes de méfiance et de mise en garde à l’égard du numéro un centrafricain de faire très attention et de se méfier au moment où nous mettons cet article sous presse.

Ils sont nombreux à enterrer des cabris, poulets de leur vivant. D’autres élisent domicile depuis quelques jours dans la Lobaye pour donner des sacrifices aux dieux qui ne sauvent pas pour que la pensée de Touadéra tourne directement vers eux en vue d’une nomination quelconque. Pour les collines, les prières se multiplient avec ceux qui jeûnent nuit et jour, allant jusqu’à offrir des dîmes diaboliques aux soi-disant « hommes de Dieu » pour qu’ils soient nommés ministre, conseille-spécial, chargés de missions, Directeurs généraux…et bien d’autres juteux que vous maitrisez.

C’est qui est sûr, ceux qui s’agitent afin de tailler une place dans la première sortie de rupture de Touadéra, drainent derrière eux, un sale passé avec des dossiers extrêmement gravissimes que la justice entend porter son jugement le moment venu. Le lot de ces personnalités qui jurent et rassurent de leur nomination, est costaud.

Depuis l’avènement de Bozizé de 2003  à nos jours, le régime sanguinaire des Séléka, la transition de Samba-panza et ses complices, nous avons fort à faire à des prisonniers en sursis et des gangsters politiques qui brossent actuellement leurs « dents » pour revenir aux affaires afin de compléter leurs divers crimes, et de se moquer des centrafricains qui n’ont que les yeux pour les regarder comme des désespérés.

Le président Touadéra qui prône la RUPTURE étant son cheval de bataille, ne doit pas commettre les erreurs du passé, pour ne pas dire celles constatées durant son premier quinquennat. « Le pays a besoin des Institutions fortes et non des hommes forts dans la prédation républicaine », Dira un compatriote qui voulait paraphraser indirectement de l’ancien président américain Barack Obama.

Dans un pays où les jalons de la reconstruction nationale commence à fleurir avec des preuves palpables, point n’est besoin de conjuguer avec des malpropres qui, entre temps, ont mis le pays par terre et que Touadéra a pris les soins de corriger les failles de ses prédécesseurs.

Ces récidivistes de la justice qui s’échauffent pour faire oublier aux gens leur mauvais passé, multiplient les tractations au niveau du MCU, dans les Comités pléthoriques de soutien, dans les QG des partis politiques d’opposition, les associations de la société civile…pour se positionner dans les prochaines nominations à des postes susmentionnés.

Touadéra met toujours en actif, sa détermination à en finir définitivement avec ceux qui détruisent comme bon leur semble. On doit choisir de servir l’Etat et non de se servir. Tout est révolu actuellement pour ce second mandat

@Bienvenu ANDALLA, 

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