Bangui, le 12 oct. 21
La semaine dernière, les membres de l’actuelle équipe gouvernementale ont pris part à un séminaire gouvernemental placé sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l’Etat S.E. Faustin-Archange Touadera.
Quatre mois après la formation du gouvernement inclusif, les membres ont été à l’école de la gouvernance ministérielle de trois jours à Bangui la semaine dernière. Selon le Président de la République Faustin-Archange Touadera, ces ministres ont répondu à la demande de la population.
Il faudrait rappeler que plusieurs membres du gouvernement sont issus des groupes armés et n’ont jamais exercé la fonction ministérielle. C’est dans cette optique que le chef de l’Etat de commun accord avec le secrétariat général du gouvernement a organisé ce séminaire pour renforcer leur capacité.
A en croire le Président de la République, les objectifs de ce rendez-vous ont été précis et visent le résultat. « L’un des objectifs recherchés par ce séminaire est de rechercher le dialogue et créer les conditions d’une même action gouvernementale, clarifier les rôles et responsabilités et de bâtir un esprit d’équipe » a indiqué Faustin Archange Touadéra qui n’a pas hésité d’engager les groupes armés à respecter leurs engagements.
Ce séminaire gouvernemental a été le deuxième du genre et est intervenu dans un contexte où les ministres font face à plusieurs défis politiques, sécuritaires et sociaux.
Outre, l’unité est l’un des points importants de la devise de la République centrafricaine. Alors qu’aujourd’hui, l’esprit de division gagne le cœur des Centrafricains, ce qui engendre la crise dans le pays. Eu égard à cela, le président de la République, Faustin Archange Touadera, rappelle aux citoyens que quand des toiles d’araignée s’unissent, elles peuvent attacher le lion. Un rappel fait le samedi 8 octobre, lors de la clôture du séminaire gouvernemental, tenu dans la salle de conférence de la cité des Chefs d’Etat à Bangui. L’unité, la dignité et le travail sont les points essentiels de la devise de la République centrafricaine, devise de l’hymne national la Renaissance. Ce qui explique que le peuple centrafricain doit s’unir dans la dignité pour travailler afin de développer le pays.
Le constat qui se dégage est que cette devise semble être oubliée comme le mot d’ordre, par les Centrafricains. Ce qui fait qu’aujourd’hui, le pays fait face à d’énormes défis sécuritaires et économiques à cause de l’esprit de division qui gagne ses citoyens.
Et pour que cette devise émise par le feu Barthélémy Boganda aux Centrafricains, retrouve sa place, le président de la République, Faustin Archange Touadera, appelle ses compatriotes à la conscience en ces termes :
« La situation sécuritaire qui prévaut dans notre pays en cette période de pandémie à Coronavirus, à laquelle, se sont ajoutées des nombreuses mesures de rétention prises par certains partenaires contre notre pays, à la suite des désinformations, doit nous inciter à mettre en application la devise nationale, c’est-à-dire, l’Unité, la Dignité et le Travail. La crise interminable, alimentée par les ennemis de la paix et les prédateurs, venus de tous les horizons pour piller nos ressources, nous a profondément divisés. Le gouvernement doit rêver inlassablement au retour de la paix, de la sécurité, de la réconciliation nationale et du vivre ensemble, préalables nécessaires à la survie de notre nation. En effet, un proverbe africain et même de chez nous enseigne que, quand des toiles d’araignée s’unissent, elles peuvent attacher le lion. Ce qui exprime l’importance de l’unité des cœurs et de la collaboration pour s’attaquer aux défis et donne confiance aux citoyens en leurs capacités de solutionner ensemble, les plus gros défis sécuritaires, accentués par la présence de la CPC, la transhumance armée, ensuite, les défis économiques, sanitaires, socioculturels, sans oublier les défis naturels comme le changement climatique avec leurs corolaires, les inondations, pour ne citer que cela. Nous devons aussi accentuer la lutte contre l’impunité afin d’apaiser les cœurs et améliorer le niveau des recettes domestiques », avait-t-il déclaré.
Cet appel à l’unité du Chef de l’Etat, intervient au moment où la République centrafricaine connaît de sérieuses difficultés sécuritaires, provoquées par des multiples malentendus entre les fils et filles du pays, freinant ainsi, le développement économique et la cohésion nationale.
C’est d’ailleurs ce qui transparaît dans certaines publications par certains organes de presse en ligne qui s’en prennent vertement au Premier ministre Chef du gouvernement. L’observateur de la vie politique centrafricaine se demande, sur quels fondements objectifs peut-on douter de la capacité de ce dernier à conduire la politique générale du gouvernement ?
Il y a lieu de savoir que dans l’optique d’affaiblir le pouvoir en place et partant l’image de notre pays, ces organes manœuvrent pour tenter de jeter le discrédit sur le Premier Ministre Chef du gouvernement sans raison aucune.
La vacuité et l’approximation de l’argumentation de ces publications laissent très peu de doute quant aux desseins inavoués des auteurs de ces publications. Qu’importe la manière, pourvu qu’il en sorte déshonoré.
Autant dire que les auteurs de ces publications se risqueraient-ils à s’engager dans la honteuse campagne médiatique orchestrée par les ennemis de la République et leurs acolytes à laquelle on assiste sur les réseaux sociaux depuis un certain temps contre le Chef du gouvernement?
Quand on s’hasarde à lire ces publications, on ne peut qu’être légitimement déçu face à autant de légèretés, une déception teintée de colère. L’observateur avisé percevra aisément que le but ultime de ces publications est d’essayer de ruiner la confiance entre le Président Touadera et son Premier ministre.
Que de vaines ambitions car, en réalité, les Centrafricains ne sont pas dupes. Ils se souviennent qu’en 2016, le Président Touadera prenait les rênes d’un pays exsangue, avec la crise qui a détruit les fondements de l’économie du pays. Aujourd’hui, grâce à un travail titanesque, Henri-Marie Dondra alors ministre des finance a su mettre en place plusieurs réformes pour assainir les finances publiques, gérer positivement le budget de l’État et augmenter les ressources intérieures du pays.
A l’époque argentier national, il a accompli ses missions avec efficacité, dévouement et loyauté. Après avoir vainement tenté d’opposer les hautes autorités du pays entre elles, le Premier Ministre est devenu la cible expiatoire de ces ennemis de la République et leur bande assassine et mortifère. L’ivresse de la haine et de la détestation gratuites se déverse sans discontinuité sur sa personne, sans mesure, ni limite. La perfidie et le machiavélisme sont érigés en stratégie politique.
Dans un contexte pareil, comment analyser les inepties des auteurs de ces publications qui n’honorent pas la République autrement qu’une forme de connivence et de complicité coupable d’avec certains ennemis de la République ?
A la vérité, le Premier Ministre Henri-Marie Dondra est un homme discret et de devoir qui reste un bouclier, un rempart indéfectible et impénétrable sur lequel le Président de la République peut compter en toute circonstance. Pour l’ébranler et le détourner de ses missions, il en faut certainement beaucoup plus que ces montages médiatiques grossiers et nauséeux.
Ce banquier de formation est membre du MCU depuis sa création. Il a été de tous les combats de ce parti où il occupe une fonction importante au sein des organes de décision. C’est un élu de son parti. A l’instar des autres cadres du parti, son parcours politique le légitime à exercer de hautes fonctions au sein de l’Etat. Le choix du Président de la République sur la personne du Premier Ministre n’est nullement anodin.
Le Premier Ministre Henri-Marie Dondra est un technocrate rompu à la gestion des affaires de l’Etat. Acteur clé du dispositif de l’économie de notre pays depuis 2016, il bénéficie de la confiance totale du Président de la République.
Notre pays a tellement souffert du journalisme de la haine qu’il est grand temps que chacun prenne conscience de ses responsabilités face à l’histoire…si l’on veut éviter les erreurs du passé et construire une nation solide, unie et prospère.
Au demeurant, le séminaire gouvernemental a fini sur une note de satisfaction avec la confiance renouvelée du Président de la République Chef de l’Etat au Premier ministre, Chef du gouvernement. Il apparaît comme un signal fort pour montrer l’actuelle équipe gouvernementale peut encore mieux faire pour le bien-être du peuple centrafricain.
@Bienvenu ANDALLA,
