Bangui, le 13 oct. 21
Auteur de plusieurs exactions et massacres contre la population civile entre 2008 à ce jour. Inscrit aussi sur la liste des personnes qui compromettent les efforts pour le retour de la paix en Centrafrique par l’ONU en 2014. Il est temps que ce mercenaire Rounga soit arête et traduit en la justice.
D’origine Rounga, fils d’un Imam sans doute pratique la religion musulmane. Ce sanguinaire patenté avait bénéficié d’une bourse égyptienne, sous le régime du défunt le général André Kolingba, et a eu la chance d’étudier au Caire ou il a eu un diplôme de l’académie de Police de Caire, formé aussi au sein des forces spéciales israéliennes, rejoint en 2003 la sécurité de l’émir d’Abou Dhabi, Cheikh Zayed, puis fonde en 2007 une entreprise de sécurité, toujours aux Émirats arabes unis, ensuite expulse pour sa mauvaise manière. De retour au bercail, son aventure sur le sol centrafricain avait démarré fin 2008. Il s’est engage à combattre au sein du mouvement politico-militaire de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) de Charles Massi. Qui après la mort de ce dernier, Nourredime Adam a pris la tête de ce mouvement, avant de rejoindre la coalition Séléka en 2012.
Après la prsie du pouvoir en 2013, Nourredime Adam a été nommé ministre d’État chargé de la Sécurité publique sous l’autre prédateur Nicolas Tiangaye qui était premier ministre à l’époque. Réputé pour ses bavures, sale boulot, ce chef de guerre, avait commis des multiples exactions contre des civiles dont l’un des cas est celui de pk 12, ou ce mercenaire avait ordonné au contingent tchadien de la MISCA à l’époque a massacré une trentaine de civile qui protestait contre les bavures des séléka.
Après la chute de la séléka en 2014, celui-ci s’était retranché dans le nord du pays à la tête de troupe musulmane et entretient des liens avec le Soudan et le Tchad, pour que ces deux pays voisins puissant le soutenir dans son projet de la répartition de la RCA, « Le nouvel Etat a pour nom la République du Logone » annoncé par son porte-parole Maouloud Moussa à la presse occidentale. Il est temps aussi que les textes juridiques centrafricains soient respectés. La constitution centrafricaine est claire : « toute personne physique ou morale qui contribue de prêt ou de loin à la prise des armes pour déstabiliser le pays, fait l’objet de poursuite judiciaire ».
Au regard du danger qu’il constitut pour le people centrafricain, le 9 mai 2014, il est inscrit par l’ONU sur la liste de la résolution 2134 (2014), comme l’un des acteurs des multiples crises en Centrafrique.
Et comme l’a souligné le Chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra, lors de son investiture: « je vais faire de l’impunité zéro pendant mon deuxième quinquennat». Il est temps que ce sanguinaire Adam, actuel leader de la Renaissance de l’Afrique centrale (FPRC- une des quatre factions Séléka), doit-être arrêté et traduit en justice pour qu’il puisse répondre de ses actes odieux.
@Jacques TEZZO,
