Centrafrique : Que dira la RFI au sujet des ressortissants français pris en flagrant délit et prototype de mercenariat ?

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Bangui, le 11 mai 2021

Progressivement la République centrafricaine sort de l’ornière avec la montée en puissance des FDSI. Ces prouesses  qui donnent du tonus avec le régime Touadéra ont été à l’origine de l’arrestation d’un sujet Français surpris en flagrant délit de détention illégale d’armes et de minutions de guerre, et de mercenariat. Elles résultent du professionnalisme de la police centrafricaine qui n’a cessé de montrer sa dextérité dans sa mission de maintien d’ordre.

Ce n’est pas une surprise pour personne car, depuis la prise de fonction du très redoutable Commissaire Divisionnaire  Bienvenue  Zokoue à la Direction générale de la Police centrafricaine, les choses ont changé en faveur de la paix en Centrafrique. Avec une Police de proximité, dans la soirée du 10 mai 2021 pendant que les Centrafricains se préparaient à commémorer la Journée des victimes des crises centrafricaines, la Police centrafricaine était en éveil pour assurer la quiétude des populations. C’est dans ce contexte qu’une opération musclée préparée fort longtemps, s’est faite au domicile d’un sujet de la nationalité française. Le Directeur général de la police centrafricaine, Commissaire divisionnaire Bienvenu Zokoue a présenté le résultat des opérations qu’il a personnellement conduit dans la Capitale pour la sécurité de la Nation : «  il s’agissait de mettre un terme au plan machiavélique en préparation».

Le présumé comploteur était un sujet français surpris en flagrant délit de détention illégale d’armes et de minutions de guerre, et de mercenariat. Selon les sources policières, ce ressortissant Français mis en cause du nom de Quignolot Juan Pemy âgé de 55 ans, ancien militaire français à la retraite, séjourne en Centrafrique depuis l’avènement de la coalition Séléka où il était considéré comme un formateur et fournisseurs d’armes et minutions de guerre aux rebelles. Il n’est donc pas à son premier forfait : « Cette opération est rendue possible grâce à la collaboration de la vaillante population centrafricaine, engagée et déterminée à tourner les pages sombres de son histoire, mais à soutenir la police dans sa lourde mission de Rétablissement de la paix et de sécurité, de protection des personnes et des biens», a confirmé le commissaire divisionnaire Bienvenu ZOKOUE, DG de la Police Centrafricaine.

Complice de Renotaut et Cousin expulsé dans les années antérieures depuis 2013 sera autorisé de disposer de son conseil selon la loi, en attendant que la procédure d’enquête finisse son cours, a déclaré le Procureur général près la cour d’appel de Bangui, Éric Didier Tambo. Selon ces mêmes sources ces mercenaires français seraient dans un réseau criminel qui exerce ses activités entre la Centrafrique, le Mali et le Burkina Faso. Ils seraient dans les combines avec les Djihadistes qui sévissent dans le sahel.

Le problème qui se pose au regard de cette triste situation est le fait que ces mercenaires français qui commettent des exactions criminelles dans ce pays ne sont jamais jugés en Centrafrique. On sait que le 10 février 2021, le ministre de l’Intérieur chargé de la Sécurité publique avait signé un arrêté Portant expulsion du territoire centrafricain d’un autre ressortissant Français du nom de SERES Martelli François Philippe Yves âgé de 29 ans et né le 24 février 1992 à Bastia n0 de passeport 16C24157 avec pour motif : Implication dans une affaire d’achat d’armes de guerre.

Avec cette nouvelle arrestation, on peut donc affirmer sans risque de nous tromper qu’il y a un réseau des mercenaires Français en Centrafrique visant à déstabiliser le régime de Touadéra comme voulait le faire il y a un temps le duo Cousin et Renotaut, deux agents de la fameuse DGSE spécialisée dans « les opérations homo ». C’est comme on le dit dans leur jargon, ils sont là pour Higth Value Target autrement dit, Cible de haute valeur. Et donc c’est le Président de la République Faustin-Archange Touadera qui intéresserait ces affreux.

Signalons au passage que la Police centrafricaine n’est plus cette police qui était considérée comme un corps à billet de banque. Elle est de nos jours au service de la nation : « Dans certains pays qui se respectent et qui respectent les droits des citoyens, toute l’équipe qui était sur le terrain devrait avoir une reconnaissance dans les grades car, c’est un acte de bravoure en arrêtant le formateur des formateurs des mercenaires. En tout cas, nous attendons une décision gouvernementale pour ce cas et surtout une vigilance s’impose à la Police et à la Gendarmerie puisque nos ennemis sont dans la capitale et opèrent sous silence que la justice centrafricaine prouve ainsi sa raison d’être », a affirmé un nationaliste centrafricain.

@Jacques KOSSINGOU, 

 

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