Bangui, le 24 févr. 21
L’heure est grave pour le chef de guerre Ali Darass, ce mercenaire nigérien. Après avoir quitté son fief à Gbokolobo, Ali Darass était parti se réfugier à Bambari dans les mois passés. Décidé de remettre la sécurité par tout dans le pays, le chef de guerre Darass a quitté Bambari en toute vitesse dans une destination inconnue et perd le contrôle de ses éléments de l’UPC.
Depuis toujours, les éléments les groupes armés de l’UPC collectaient des redevances illégales auprès des citoyens ordinaires et d’entrepreneurs C’est un fait bien connu et publié dans de nombreux médias. Les habitants de Bambari qui ont refusé n’ont pas pu rendre hommage aux bandits ont été soumis à la violence et à la torture. Les crimes les plus atroces de l’UPC ont été commis contre des femmes et des enfants. Les bandits ont violé des femmes en présence de leurs familles et de leurs proches.
Selon une source proche de l’UPC, l’adjoint d’Ali Darassa a cessé de communiquer avec le chef de l’UPC car, ce dernier n’a pas la santé normale. Ali Darassa âgé de 55 ans perd enfin le contrôle de la gestion des groupes armés de l’UPC opérant à Bambari. Les rumeurs de sa mort reposent sur sa terrible maladie.
Ali Darass entretien une bonne relation avec le contingent mauritanien de la MINUSCA et en plus, selon des rumeurs locales venant de Bambari, Darassa serait parenté au chef du contingent mauritanien de la MINUSCA. Les militants de l’UPC se replient maintenant derrière la population civile en utilisant en particulier les femmes et les enfants locaux comme boucliers humains. De nombreuses personnes armées se cachent dans les mosquées et prennent les habitants en otage. Les FACA et les alliés doivent libérer les otages et leur fournir l’assistance médicale et le soutien.
@HBN,
