Bangui, le 31 décembre 20
Avant la tenue des élections du 27 décembre 2020, les groupes armés voulaient par tous les moyens possibles, boycotter les élections. Mais cela n’a pas empêché le peuple centrafricain à se mobiliser en masse pour se rendre aux urnes élire leur président à tête de la magistrature suprême de l’Etat.
Depuis ces derniers temps, des menaces de descente sur Bangui la capitale se font sentir. La population vit dans la psychose généralisée car eux, d’un moment à un autre les bandits armés peuvent faire une surprise. Autrement dit, d’accomplir leur projet putschiste contre le pouvoir en place.
Pour le Président de la République, le Professeur Faustin Archange Touadéra, il n’est pas question de céder devant les groupes armés. A en croire certaines de nos sources concordantes, la République centrafricaine souffre depuis plus de des décennies des mauvaises violences de tout genre perpétrées par les ennemis du pays. Des actes criminels en passant par d’autres pratiques qui font entorse à la bonne marche de la démocratie et l’Etat de droit font que le pays ne fait que revenir à la case départ.
Suite aux élections groupées qui viennent de se tenir, le pays va garder son élan et il serait judicieux de ne pas faire confiance aux armes. D’après les informations recueillies sur le terrain, Bangui la capitale est dans le noir car les rebelles font leur descente en grande pompe sur la capitale à partir de la route nationale N°1 (Boali, ndrl), là où se trouve la centrale électrique de l’ENERCA. Selon ces mêmes sources « La ville de Boali est en ce moment entre les mains des hommes armés. Nous sommes dans une grande psychose et la majorité de la population se trouve dans la brousse. Des hommes armés ont une autre stratégie de conquête des lieux stratégiques afin d’atteindre Bangui, car ils empruntent que des pistes de la brousse pour tendre des embuscades aux forces régulières voire celles de la Minusca, les russes et autres », A martelé un habitant de la ville de Boali, localité située à 90 kilomètres de Bangui.
A Bouca, la tension est aussi tendue. Les rebelles prennent le contrôle de la ville et l’atmosphère sécuritaire de la population est menacée. L’armée centrafricaine, les soldats russes déployés et ceux du Rwanda en renfort aux casques bleus de la MINUSCA se mobilisent pour barrer la route à ces ennemis de la Nation qui veulent détruire le pays.
Il est important de souligner que malgré les désagréments d’insécurité enregistrés, le peuple centrafricain reste soudé et ne souhaite que la paix, c’est l’histoire de trancher à vive voix qu’il n’en est pas question d’opter pour une issue de transition car après des années de souffrance connues par le peuple centrafricain, l’homme fort du régime en place s’efforce et s’emploie inlassablement pour que la RCA garde son élan d’émergence et que le peuple aspire à la stabilité tant voulue.
@Jacques Kossingou,