Centrafrique/Election : L’opposition est finalement tombée dans son propre piège en garantissant la réélection du président Touadéra

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Bangui, le 31 décembre 20

Vaut-il encore la peine de se mobiliser pour une éventuelle contestation  des résultats électoraux ? Non ! Juste trois jours après la tenue des élections groupées en Centrafrique, vent debout, l’opposition démocratique se lance déjà dans la contestation du scrutin du moment où l’ANE n’a pas encore rendu public les résultats provisoires de ce scrutin. 

 Toujours pour tromper la vigilance du peuple, l’opposition politique a ouvertement contesté la bonne tenue de ces élections même si on assiste à quelques dérapages enregistrés sur le plan technique et sécuritaire dans certaine partie du pays. Mais en quoi cette classe politique d’opposition réclame-t-elle à ce jour ?  Qu’est-ce que les opposants, notamment les leaders de la COD-20 comprennent par une élection juste, transparente et inclusive ?  Partir jusqu’à accuser le G5, le patron de la Minusca, d’être responsables de mascarade électorale, c’est partir trop loin !

Les membres de cette COD-20 doivent revoir leur copie. Les candidats qui se voient sanctionner par le peuple centrafricain et qui s’opposent à l’élection présidentielle du 27 décembre, sont finalement tombés dans leur propre piège. Tous ont pour l’adversaire commun, le président sortant Faustin Archange Touadéra qui paradoxalement a fait ses preuves en 5 années de règne à la tête de la magistrature suprême de l’Etat et dont certainement, sera réélu à sa propre succession car il a pu gagner la confiance de son peuple qui lui est placée.

Les leaders de la COD-20 après moult plans visant à écourter le mandat du président Touadéra n’ont pas pu aboutir. Leur dernier mot d’ordre était de faire replonger le pays dans un nouveau chaos en imposant une transition politique. Et pourquoi vouloir une transition ? Juste pour leur permettre de s’enrichir au prix du sang du peuple centrafricain.  Et c’est cette paisible population qui en paiera toujours le prix.

Pour ces opposants qui se muent aux opposants armés contre le régime en place, la meilleure manière de contraindre ce dernier à ne pas gouverner à la volonté du peuple centrafricain, c’est de celle de céder aux chantages criminels de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC, une nouvelle union des mercenaires qui sont d’ailleurs, signataires de l’Accord de Khartoum.

C’est ainsi que l’un d’entre eux, en la personne de François Bozizé, s’est prononcé et a aussi lancé un appel les centrafricains à ne pas se présenter aux urnes le 27 décembre 2020. Toutes ces idées visent à prouver à l’opinion internationale et nationale que c’est impossible pour que ces élections se tiennent à la date arrêtée. Que résultent toutes ses agitations ?

Les agitations de l’opposition, une arme pour la réélection du président Touadéra dès le premier tour…

Les centrafricains du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest ont tous besoin de la paix rien que la paix pour leur permettre de vaquer librement à leurs occupations quotidiennes. Et pour une paix durable, il faut des élections démocratiques, apaisées et acceptées par tous. C’est ce que le président Touadéra ne cesse de le faire depuis qu’il est aux affaires.  Malgré leur plan machiavélique, celui des opposants,  les élections ont eu lieu en RCA.

Pour le moment, tous les regards sont tournés vers l’Autorité Nationale des Elections dont Maître Mathias MOROUBA est désormais à la commande.  Les candidats de l’opposition démocratique se sont retrouvés dos au mur. A un moment donné, certains candidats adversaires au président Touadéra, ont annoncé leur retrait de la course électorale et ils ont trompé le peuple à ne pas se présenter aux urnes. Au moment où ils se rendent compte de leur cuisant échec, ils se permettent le luxe à critiquer les œuvres réalisées par le président Touadéra, qui lui au contraire continue de gagner la confiance de son peuple de par ses réalisations jusqu’à ce jour.

Le peuple centrafricain a finalement compris que les membres de la COD-20 sont des ennemis de la paix. Il est inconcevable que l’un d’entre eux puisse reprendre le chemin des armes, et qu’il soit soutenu par certains de cette même plateforme. Malgré tout, le peuple centrafricain s’est massivement mobilisé pour aller aux urnes. Certains électeurs rencontrés ce jour, rassurent qu’ils ne peuvent s’aligner que dernier le candidat qui leur a garanti la moindre sécurité jusqu’à ce jour.

En tout cas, les membres de l’opposition doivent purement et simplement accepter leur échec, car ils ont très mal choisi leur adversaire. Tout porte à croire qu’une moindre tentative de contestation des résultats électoraux par l’opposition, conduirait à un soulèvement généralisé des centrafricains qui en ont marre de ces éternels recommencements.

@JLG, 

 

 

 

 

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