CENTRAFRIQUE : MALGRÉ LE VOTE DE LA LOI DE FINANCES DE 2021, LA SOCIÉTÉ AL MADINA PERSISTE ET SIGNE SUR LES PRIX DE LA CIN

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Bangui, le 06 novembre 20

La langue de Molière n’a pas encore trouvé un adjectif qualificatif sur la situation sociopolitique de la République centrafricaine. Qui  a vendu ou du moins qui a trahi la République centrafricaine à laquelle, Barthélémy Boganda a donné sa vie pour le salut de son peuple ? Aujourd’hui, les Centrafricains ne savent effectivement pas le deal qui a été signé entre les autorités de ce pays et cette société qui refuse de respecter les lois et les institutions de Centrafrique au vu et au su de tout le monde.
On se souvient il y a une bonne période que la République centrafricaine était considérée comme un véritable trou des apatrides étrangers. Cette thèse n’est pas muette de nos jours lorsqu’on regarde tout ce qui se passe dans ce pays. Des groupes armés aux sociétés étrangères, les Centrafricains n’ont que les yeux et les larmes comme lots de consolation.

Où est donc la souveraineté dans ce cas d’espèce ? ?  Selon l’article 23 de la constitution du 30 mars 2016 « Toute personne habitant le territoire national a le devoir de respecter, en toutes circonstances, la Constitution, les lois et règlements de la République ». Pourquoi, cette société refuse de respecter une loi votée par les élus de ce pays et promulguée par le chef de l’Etat dont la décision d’application a été décidée par le Tribunal Administratif  suite à l’affaire Thierry Vackat/ ministère de l’Intérieur?  Le peuple centrafricain ne sera jamais libre tant les vendeurs de son patrimoine commun sont légionnaires faisant de la République centrafricaine, le seul pays au monde où les étrangers sont au-dessus de la loi.

En République centrafricaine, les surprises ne manquent pas. Le problème majeur est d’abord le manque du patriotisme des politiques centrafricains. Pour preuve, lors de la dernière session ordinaire des élus de la nation, tous ses patriotes avaient décrié le comportement de la société qui ne fait qu’exploiter le peuple centrafricain.
La République centrafricaine accède au vent des indépendances dans les années 60 comme tous les Etats colonisés d’Afrique ce qui signifiait dès lors, une prise en charge de son destin par ses propres fils assoiffés des billets de banque.

Cette situation a des répercussions graves de nos jours sur l’échiquier national où les Centrafricains sont pris en étau entre mercenaires à la solde des traitres et les sociétés étrangères qui ne respectent pas le peuple centrafricain.
Le problème centrafricain c’est que chaque régime fabrique son schéma de destruction de la société centrafricaine sa

ns que les politiques n’en parlent vraiment dans le sens du patriotisme avec vivacité. On se souvient qu’à l’époque où le Général Bozizé était au pouvoir un tel scénario s’était produit avec la société qui est aussi une entreprise libanaise. Les Centrafricains innocents avaient été condamnés et d’autres contraints à l’exile suite à une incendie commanditée dans le noir pour faire épargner cette société des taxes et impôts en Centrafrique, véritable crime économique.
Comme dans ce pays, il n’y a pas un sans deux, l’affaire Al Madina risquerait devenir Bonnet blanc et Blanc Bonnet pour les autorités de la place. Car, on ne peut pas comprendre de nos jours pourquoi cette société libanaise se place au-dessus de la Constitution du 30 mars 2016 qui insiste sur le respect des lois et des institutions à tous ceux qui habitent ce pays.

Le Centrafrique n’est pas une chasse gardée d’un régime ou d’une société quelconque.
Si la honte tuait, ceux qui ont vendu ce pays à la société Al Madina devraient avoir honte et s’attendre à répondre un jour au tribunal de l’histoire pour cette haute trahison de la nation. Une loi est votée et promulguée par un Chef d’Etat démocratiquement élu et garant des institutions. Cette loi devrait être appliquée par tous les sujets et sociétés implantées dans ce pays.

Aujourd’hui, la société AL Madina qui n’a d’ailleurs pas une  bonne réputation dans le monde, a défie la justice centrafricaine incarnée par le Tribunal Administratif et se moque des élus de la nation tout en humiliant les généraux centrafricains qui font la fierté du pays : « On sait tous qu’une main gouvernementale est derrière cette affaire qui dépasse tout entendement humain.

De la loi de Finances de 2020 à celle de 2021,  le prix voté par les élus de la nation est de 4500 FCFA. Or, cette société très redoutée dans le monde, continue à imposer la somme de 6750 FCFA sans que les autorités militaires n’en fassent cas. C’est une complicité qu’il faut dénoncer avec vivacité pour sauver ce pays des liens des démons et des traites », a affirmé un citoyen de jeudi 05 novembre 2020 rencontré dans les services de cette société.

Le  problème centrafricain est qu’il ne cherche pas à entrer dans l’histoire en prenant le social comme priorité des priorités du pays. On cherche toujours à trop faire reculer les bases de la bonne gouvernance au profit de la misère d’un pays.

@JLG,

 

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