Bangui, le 04 janv.-21
Au moment où le président Touadéra continue de s’évertuer pour le retour définitif de la paix sur toute l’étendue du territoire de la République centrafricaine pendant son premier quinquennat, certains Centrafricains avérés cherchent à détruire son élan de développement. Ces éternels insatisfaits veulent toujours mettre le pays à feu et à sang à tout temps, en perturbant la tranquillité des centrafricains et exposant le pays en une insécurité alimentaire. Ce sont des sadiques qui tirent du plaisir en assistant aux souffrances du peuple centrafricain. Comment des gens sans cœur entendent gouverner le peuple centrafricain ?
Que peut-on retenir de ce groupe hommes ennemis de la paix ? François Bozizé et ses acolytes sont des amis de longue date qui orchestrent des plans machiavéliques en finançant différentes rebellions depuis une décennie. Dans le passé, ces patentés fauteurs de troubles, ont torpillé la démocratie tel que nous le connaissons tous. Avec l’avènement des libérateurs de Bozizé, le peuple a connu le début de son calvaire, s’en est suivi de celui des séléka avec Djotodia pour atterrir désormais avec la CPC de Bozizé.
En effet, il est connu de tous les Centrafricains que depuis son exil en Ouganda, l’ancien président Bozizé est resté de mèche avec ses amis et compagnons de guerre. Ces derniers ont depuis fort longtemps promis d’utiliser tous les moyens pour accéder à la magistrature suprême de l’Etat. Car, comment comprendre qu’en quelques jours seulement, Bozizé a pu mobiliser une telle quantité de ressources pour faire recourt à des mercenaires et les nourrir sur le terrain ? Ce qui signifie que ce plan machiavélique était préparé depuis son exil en Ouganda.
Bozizé et ses alliés, des putschistes insatisfaits désormais en tête de la CPC sont connus de tous. La cloche a sonné. Ils sont déjà exposés au grand jour. Des criminels et mercenaires patentés comme Bozizé et certains opposants ne peuvent jamais devenir des « enfants de chœurs ». Ils ont au début, tout orchestré pour boycotter les élections du 27 décembre 2020 ! Mais, heureusement que le régime en place ne se laisse pas faire. Pour le moment, il est connu de tous que Bozizé et ses complices ont raté leur plan. Et pour le moment, ils ont conseillé à leurs mercenaires de se transformer en bandits armés du genre « zaranguina », véritables bandits de grand chemin qui ne vivent que sur le dos des Centrafricains depuis le coup d’Etat de 2003 où Bozizé avait donné l’ordre de piller pour se faire payer.
Ils doivent répondre de leurs actes devant la justice. Au moment où nous mettons cet article sous presse, la CPC continue de semer de la panique sur toute l’étendue du territoire centrafricain. Cette organisation criminelle dans ses atrocités, ne cesse de commettre des pertes en vie humaine et matérielle. A Bangassou, les corps jonchent les brousses depuis dimanche 3 décembre 2021 faisant fuir certains dignes fils de cette localité dans la brousse.
Il est temps de mettre un terme à ces pratiques putschistes, qui tendent à faire retourner le pays en éternel recommencement. Bozizé et ses partenaires doivent comprendre que le temps n’est plus à la prise de pouvoir par les armes. Les hommes évoluent et les mentalités évoluent mais ces hommes ne changent pas. Ils doivent purement et simplement accepter leur défaite au lieu de se lancer à nouveau dans la rébellion, ce qui risque bien entendu à leur séjour en prison. Actuellement, le dispositif sécuritaire mis en place par les autorités du pays avec le soutien des pays amis (Rwanda et Russie, ndlr), n’est pas favorable pour la réussite d’un éventuel coup d’Etat ou d’une rébellion. Seule la démocratie doit régner en Centrafrique.
@Bienvenu ANDALLA
