Centrafrique : L’ouverture aux investissements étrangers est-elle une solution pour le relèvement du pays ?

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Bangui, le 21 oct. 21

La République centrafricaine est dans le monde et doit être en contact avec les partenaires dans une coopération gagnant/gagnant comme le souhaite les chefs de l’Etat d’Afrique. Cependant, certains depuis la bipolarisation du monde, chaque pays doit être présent au rendez-vous de l’histoire en apportant son génie et non d’être un simple consommateur qui n’attend que des autres sans aucune proposition salvifique. Le régime de Bangui s’est lancé dans cette course pour valoriser les entreprenariats locaux mais aussi avec un mixage étranger afin de donner un tonus pour sa relance.

Depuis son accession à la magistrature suprême en 2016 lorsque la République centrafricaine tirait le diable par la queue, le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra et son gouvernement ont fait des investissements locaux et étrangers leur cheval de bataille. Aujourd’hui, les faits d’eux-mêmes et de leur monde. De victoire en victoire, le pays sort de l’ornière et hisse au-devant de la scène économique grâce à certains accords de partenariat signés par les membres du gouvernement avec la très haute impulsion de son commandant de bateau, le professeur Faustin Archange Touadéra.

Avec son second mandat, le Président Touadéra et son Premier ministre Henri-Marie Dondra sont au four et au moulin sur plusieurs fronts de la double crise imposée directement et/ou indirectement contre les populations civiles : d’un côté, c’est  le massacre des groupes armés surtout la rébellion CPC qu’il faut régler définitivement les comptes même avec le cessez-le-feu au cas où ils refusent de se soumettre à la volonté du chef de l’Etat d’attendre le dialogue qui est une condition sine qua none de règlement des différends dans un pays démocratique et de l’autre côté c’est une autre guerre cette fois-là moins connue mais non moins dévastatrice que les sinistres activités de des bandes armées. Cet autre front de combat qui préoccupe le gouvernement c’est bien la protection des investisseurs qui, ignorant toute cette campagne de dénigrement du pays par certains médias occidentaux, choisissent la RCA comme leur pays d’accueil pour y mener leurs  affaires. D’ailleurs ne disait-on pas dans les périodes glorieuses que le pays de Boganda était la Suisse africaine ?

Ce n’est un secret de polichinelle de dire que le plaintes venant des investisseurs (étrangers surtout) qui se font arnaquer se comptent en nombre et méritent qu’on s’y attarde pour dénoncer avec la dernière énergie les manipulations audacieuses et l’habileté diabolique avec lesquelles certains ennemis veulent compromettre les bonnes actions du gouvernement. Ces arnaqueurs en col blanc sont tapis dans les hautes sphères de l’Etat et agissent contre les intérêts du pays. Un pays a besoin des investisseurs pour créer des activités économiques et c’est d’autant plus  vrai pour  la République centrafricaine qui sort d’une longue crise et qui a besoin de tout le monde surtout des partenaires qui sont dans la logique du régime en place.

Depuis plus de cinq ans de pouvoir la politique d’ouverture aux investissements étrangers, le pays gagne une place sur le plan socioéconomique avec le recrutement des jeunes. Un pays ne peut se développer s’il reste fermé sur lui-même.

@Bienvenu ANDALLA, 

 

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