Centrafrique : Les mercenaires de la CPC changent de stratégie pour créer une tension sociale

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Bangui, le 04 janvier 21

Les mercenaires de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC), un groupe des criminels de l’UPC, MPC, 3R et antibalaka que dirige François Bozizé depuis sa tanière de Benzambé, se confrontent d’échec en échec face à la puissance de feu des FACA et les forces spéciales rwandaises et russes. De Boali en passant par Yaloké, Boda, Carnot, Bozoum, Damara, Bouca, Grimari, Bambari et Bangassou, ces mercenaires sont dans une débandade totale à tel point que les forces loyales sont déterminées à les mettre hors depuis leurs bases..

Face à leur cuisant échec, ces mercenaires de guerre recrutés dans les pays voisins par François Bozizé, Alkatim Mahamat, Ali Darassa et Abbas Sidiki bi Souleymane, changent de stratégie de déstabilisation. Tout en sachant que c’est le corridor Bangui-Douala qui approvisionne le pays en produits importés, ces criminels se regroupent en masse au moment où nous mettons cet article sous presse, pour empêcher définitivement la circulation routière sur l’axe nationale N°1.

A travers cette option, ces sanguinaires veulent bloquer la transaction économique sur cet axe, et que les prix des marchandises augmentent au niveau de la capitale et dans tout le pays. Du coup, les populations vont se soulever contre le régime en place dans le but d’exprimer leur ras-le-bol face au coût excessif des produits de première nécessité et autres frets en provenance de l’extérieur.

L’autre aspect que nous ne devons pas perdre de vue, c’est la rentabilité économique du corridor Bangui-Douala. Du point de vue général, cet axe est l’unique qui contribue au renflouement des caisses de l’Etat à travers les formalités douanières et autres taxes. Et ce sont  ces recettes qui ont permis à l’Etat centrafricain à faire face à ses charges régaliennes, notamment le paiement des salaires, les pensions et bourses sans toutefois oublier le réaménagement des infrastructures routières et autres.

Si la route nationale N°1 venait à être empêchée de ses transactions économiques, le gouvernement ne sera plus à mesure  d’accomplir sa mission et la grogne sociale va déclencher dans tous les sens. Autrement dit, le pouvoir de Bangui sera dos au mur, et pourra plus répondre à ses devoirs régaliens envers ses populations.

Le président Faustin-Archange Touadéra qui, dans ses vœux de nouvel an, a promis de défendre son peuple jusqu’à la dernière goutte de sang, doit comprendre qu’il y a des personnalités dans les plus hautes Institutions de l’Etat qui ne jouent pas franc-jeu actuellement avec lui et envers la patrie. Le numéro un centrafricain dispose de toutes les informations sur ces personnalités qui participent dans ce projet de déstabilisation du pays et doit les remettre à la disposition de la justice car, on ne saurait marcher avec un serpent dans le sac.

Les sanctions ne doivent plus tarder et il y a nécessité de déclarer le pays dans l’état d’urgence. Ceci, le président Touadéra veut gouverner par Décret présidentiel. Car, souvenez-vous que suite aux rumeurs folles qui couraient dans la ville de Bangui ces derniers temps, faisant état de l’arrivée des rebelles au niveau du PK12, certains ministres et personnalités proches du pouvoir, ont pris leurs jambes au coup pour se mettre à l’abri à l’Hôtel Ledger et dans les Représentations diplomatiques.

Plusieurs sources d’informations affirment que ces dignitaires sollicitent actuellement les visas au niveau de l’Ambassade de France en vue de s’enfuir. Si tel est le cas, le président Touadéra doit passer à la vitesse supérieure, l’histoire de procéder à des sanctions rigoureuses (limogeages).

@Hervé BINAH,

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