Bangui, le 08 février 21
Déterminées à ramener la paix sur toute l’étendue du territoire, les forces gouvernementales avancent d’une manière rapide après leur victoire sur la CPC à Mbaïki, Boda, Bossembélé, Mongoumba, Boganangone, Yaloké, Bossemptélé…Bouar et bientôt les autres Nord-Est et Centre-Est. L’objectif de cette détermination est de ramener la paix au sein de la population qui a tant souffert depuis le début de la crise en 2013, et de libérer le corridor Bangui Béloko- Garoua-Boulaï l’unique axe de ravitaillement…
Dans ses interventions, le Premier Ministre Firmin Ngrébada ne cesse de rassurer la population sur le retour de la paix. Ce dernier de vanter la vision politique du président Touadéra qui n’est autre que la mise à contribution des jeunes dans la reconstruction nationale avec leur intégration en masse dans l’armée. Ce sont ces jeunes qui, aujourd’hui, chassent ces criminels et de défendre la nation centrafricaine, car l’armée d’hier n’est pas comme l’armée d’aujourd’hui.
Après avoir foudroyé la CPC à Bossemptélé et Yaloké, ces derniers, composés des anti-balaka, des membres de la séléka et des mercenaires étrangers bénis par Bozizé pour marcher sur Bangui, ont quitté la ville de Bouar vers une destination dont on ne sait encore. Leur présence sur le corridor Bangui Beleko/Garoua-Boulaï a bloqué l’entrée des véhicules venant de Douala vers la RCA. Cette stratégie était de pousser la population à un soulèvement populaire, de causer la flambée des denrées alimentaires, afin de leur permettre de réussir leur plan.
En tant que Garant de la Constitution centrafricaine, le Chef d’Etat en accord avec les forces alliées, ont décidé de trouver un palliatif et de traquer les rebelles pour libérer le corridor avec une vitesse de croisière. Cette avancée est saluée par les populations locales : «Nous saluons la victoire de nos forces sur la CPC, le chemin est encore un peu long, mais avec une forte détermination, ils parviendront. Du courage et surtout le gouvernement doit faire encore plus car il reste encore beaucoup de zone à libérer », a affirmé un banguissois.
D’après certaines informations, les mercenaires de la CPC sont encore visibles à certains endroits, mais ils sont sans armes. La population ne cesse de dénoncer leurs bases afin qu’ils soient traqués par les forces gouvernementales. Pour l’heure, il n’y a pas de dégâts enregistrés au sein des forces régulières. Toutefois, le gouvernement reste déterminé à combattre ces criminels jusqu’à leur dernier souffle.
@La Rédaction,
