Centrafrique : Les éternels contestateurs électoraux reviennent au galop face à leur échec cuisant

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Bangui, le 06 janvier 21

Le régime de Bangui a tout fait pour mettre terme à l’instabilité politique et sécuritaire qui freine le développement de la RCA, mais certains hommes politiques sans vergognes veulent par tous les moyens, replonger le pays dans un chaos qui ne dit pas son nom. Ils ont débuté par des contacts par voie interposée, des actions de troubles visant à boycotter les élections du 27 décembre. Au finish, ils se sont butés à un échec malgré leur adhésion à la Coalition des Compatriotes pour le Changement, dont leur « papa », le sanguinaire Bozizé est à la tête.

C’est dans cette optique qu’à quelques heures après la publication du résultat de l’élection présidentielle, les éternels insatisfaits et contestateurs sont sortis de leurs tanières pour brailler. En tête, se trouve la bande à Anicet Georges Dologuélé, Mbolingoumba Crépin, Martin Ziguélé, Nguendé Alexandre-Ferdinand refont surface comme d’habitude pour contester la victoire du président Touadéra dès le premier tour. Pour faire peur, tous les quatre ont promis saisir la Cour Constitutionnelle pour demander l’annulation pure et simple de ce scrutin, prétextant qu’ils ne se reconnaissent pas dans le résultat publié par l’Autorité Nationale des Elections, du fait que leurs représentants sont mis à l’écart dans le décompte des bulletins.

Pour une petite histoire, au départ celui qui s’autoproclame chef de file de l’opposition, en la personne de Dologuélé et toute sa suite, ont exigé la tenue de ces élections dans le délai constitutionnel. Rendant compte qu’ils ne peuvent gagner l’adversaire en face, le président Touadéra dans les urnes, ces mêmes candidats ont appelé à une transition pour leur permettre d’avoir accès à des postes ministériels et de s’enrichir pour préparer les élections. Ce sont des éternels insatisfaits qui veulent quelque chose et son contraire à la fois.

Heureusement que  le président Touadéra ne s’est pas laissé faire. Animé par l’esprit de paix, il a juste mis tous les moyens en marche pour la sécurisation des élections groupées du 27 décembre 2020. Les quatre premiers éternels candidats échoués lamentablement ont-ils oublié leur passé politique ? Le peuple centrafricain n’est plus naïf pour faire confiance aveugle à des aventuriers politiques.

Echecs dus aux sales passés politiques !

Anicet Georges Dologuélé alias «10%», autoproclamé chef de file de l’opposition du simple fait que le peuple a tranché en 2015 à sa défaveur, en accordant sa confiance au président Faustin Archange Touadéra. Depuis l’investiture de ce dernier en 2016, Dologuélé a promis le combattre par tous les moyens. Une telle manière d’agir prouve à suffisance que Dologuélé rame à contre-courant de la volonté du peuple centrafricain. Il est même à la cause de déstabilisation économique de la RCA quand il était à la fois ministre de finance et premier ministre sous Patassé. Depuis son échec à la présidentielle de 2015, il a ouvertement mis à mal la tranquillité des centrafricains.  Pour ce peuple épris de paix, Dologuélé n’a pas la posture d’un homme qui peut diriger le pays. Donc, tous ses plans machiavéliques ne sont que vouer à l’échec.

Il a lui-même pressenti son échec c’est pourquoi à la dernière minute, il est parti pactisé avec Bozizé de la CPC pour qu’en cas de déstabilisation du régime actuel, il soit nommé à une haute fonction de l’Etat. Tout est certain, Dologuélé est complice de Bozizé. S’il est question d’ouvrir une information judiciaire contre les complices et co-auteurs de la CPC, Dologuélé aussi sera dans le collimateur de la justice. Donc, il ne sert à rien d’embrouiller le peuple en criant à une farce électorale.

Martin Ziguélé dit disciple de «25ème heure» vient de montrer son vrai visage. Ce dernier s’est accroché au président Touadéra que ses intérêts personnels et égoïstes, c’est d’ailleurs dans ses habitudes. Il a eu à faire autant à Patassé, son mentor, pour être maudit par ce dernier. Plus de quatre fois qu’il s’est présenté à l’élection présidentielle qui ne lui favorable constamment. Il serait mieux qu’il se retire définitivement de la scène politique centrafricaine, car c’est une honte pour toute sa génération et surtout pour le nom du MLPC de Patassé qu’il a arraché de force.

Il fait même d’ailleurs partie des politiques qui ont soutenu financièrement la rébellion de Séléka de Djotodia. Il est inadmissible d’être dans la majorité présidentielle et retourner combattre cette même majorité. Si Ziguélé était un homme sérieux, il allait être dans la plateforme Bé-Oko. Mais l’homme a fait le volte-face pour manger dans le même plat avec le président Touadéra et retourner aujourd’hui cracher encore dans ses mains, en le traitant de falsificateur du résultat électoral.

Nguéndé et Mboligoumba, tous deux sont des auteurs intellectuels de la Séléka. Ce sont eux les premiers à organiser une marche de soutien quand la séléka a pris le pouvoir. Le peuple centrafricain ne peut à grand jamais leur faire confiance à des gens qui ont pactisé avec les diables à cause du pouvoir. D’ailleurs ils n’ont aucune expérience politique. Ils sont un peu connus aujourd’hui grâce à la rébellion Séléka.  Ces deux candidats échoués n’ont pas de leçon de morale à donner à qui que ce soit. Nguéndé et Mbolingoumba ne sont pas différents de François Bozizé.

Il ne sert à rien de crier au voleur quand on est plus qu’un voleur ! Ils réclament les procès-verbaux du moment où le résultat est rendu public. Où étaient-ils depuis ce temps ? Ces quatre éternels insatisfaits doivent d’ores et déjà se taire en vue d’accompagner le président Touadéra dans son second mandat électoral. Le peuple a tranché net. Ces quatre semeurs  de troubles à l’ordre public doivent au contraire se retrouver à la prison à cause de leur complicité avec la Coalition des Compatriotes pour le Changement de Bozizé.

@Herman THEMONA, 

 

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