Centrafrique : Les 100 premiers jours du second mandat de Touadéra et ses avancées

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Bangui, le 16 juil. 21

Dès sa prestation de serment le 30 mars dernier suite à sa brillante élection, le président Faustin-Archange Touadéra n’a pas tardé à conjuguer autour de lui l’union sacrée afin de mener à bien la mission qui lui est confiée par son peuple. La poursuite de l’assainissement de l’administration, la lutte contre la corruption, les rééquilibrages structurels, la relance économique, la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire…A quelques mois de ce début de son second mandat, le président Touadéra a toutes les cartes en main pour accélérer les nombreuses dont le pays a besoin. Cinq mois après son investiture, le numéro un centrafricain dispose d’un programme objectif : rattraper le temps perdu suite à la perturbation des rebelles de la CPC et déjà, de prendre un élan à conduire en marche son mandat, en 2025.

Tout n’est pas encore parfait, mais nous sommes en marche vers un Etat dynamique. La transparence en politique et dans les affaires, justice, sécurité, économie, diplomatie, coopération, rôle des entités politiques…Touadéra a surtout mis l’accent sur la sécurité afin de faire restaurer l’Etat de droit pour  que les réalisations puissent être bénéfiques à la population. Le président Touadéra en tant que bon père de la Nation, a engagé des actions positives même si celles-ci sont incomprises par certaines mauvaises volontés. Mais, le régime de Bangui ne doit pas relâcher sa vigilance sur le bon fonctionnement de l’Etat, de toutes ses structures, vu leur importance dans le développement réel d’un pays.

Il y’a des avancées, nous le voyons notamment dans plusieurs domaines d’activités. Que fait le président Touadéra concernant les détournements des biens publics et les exactions des rebelles qui sont de grands fléaux de ces derniers temps ? La lutte contre ces maux, dont le président Touadéra a fait de ses priorités, est essentielle pour le développement du pays. Sur ce plan, certains observateurs de la vie politique ne sont pas du reste dans leurs points de vue. Tous ces commentaires permettent au président Touadéra un regard sur le suivi et la réalisation des actions publiques. C’est ainsi que l’homme fort de Bangui a pu tirer les leçons sur plusieurs dossiers afin de les corriger actuellement.

Il y’a des avancées, nous le voyons notamment avec les six domaines d’impulsion présidentielle, qui mettent beaucoup des actions au grand jour, ce qui est satisfaisant aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

La justice, par des sanctions, peut faire bouger les choses. Evolue-t-elle ?

Le « champion » Touadéra sait pertinemment que seule la justice peut en effet changer la donne. Les faits dénoncés sont sanctionnés avec la rigueur et les personnes citées doivent purger réellement leur peine, pour servir d’exemple et empêcher que ces faits ne se reproduisent. Mais là encore, il faut donner les moyens (techniques, financiers et humains) aux structures d’Etat pour qu’elles accomplissent leurs missions. Dans cet élan, il faut également penser à moderniser les choses et de faire le vœu du peuple face à ses ennemis.

Le combat du nouveau gouvernement…

Le nouveau gouvernement que dirige le premier ministre Faustin-Archange Touadéra fait tache d’huile. A voir de clair, c’est une avancée significative. La mission confiée à ce gouvernement est avant tout la sécurité, le rétablissement de la paix et la poursuite des actions de développement déjà engagées. Tout ceci, c’est pour aboutir aux questions de développement durable, qui incluent l’accès généralisé à l’eau, à l’électricité, l’éducation, la santé, l’environnement, l’économie, la sécurité, ainsi que la lutte contre toutes les violences commises sur les populations.

Ce qu’il faut retenir des choix de Touadéra et le contexte politique actuel afin d’espérer une meilleure gouvernance, il y’a des avancées, le Conseil de sécurité des Nations-Unies en a parlé dans ses rapports suite au constat de la Minusca. La mise en place de ce gouvernement donne à espérer que les choses vont progresser et que toute l’attention sera focalisée sur la résolution de la crise sécuritaire encore persistante dans le pays, impactant ainsi négativement sur le développement et l’amélioration des conditions de vie de la population.

Tout n’est pas parfait. Mais le Centrafrique retrouve sa visibilité sur le plan international. La liberté d’expression et le droit à manifester ne sont pas à critiquer. En tout, le début des actions du président Touadéra s’aligne dans la bonne direction. Plusieurs projets d’infrastructures sont en chantier. Nous sommes en marche pour l’établissement d’un Etat digne de ce nom. Pour mobiliser des moyens et faciliter les actions gouvernementales, l’appui des partenaires internationaux est indispensable, même si certaines élucubrations se font pour que ces derniers retirent leurs financements au pays.

C’est pour dire que plusieurs milliards sont à mobiliser et l’essentiel est que les autorités du pays aient la volonté de mobiliser toutes les ressources supplémentaires qui peuvent l’être pour les mettre au service du développement du pays, et que les efforts y parvenir soient fournis.

Devant la situation sécuritaire qui perdure, qui plombe le développement, qui endeuille les Centrafricains, qui empêche les enfants d’aller à l’école dans la sérénité, qui engendre des massacres quotidiens, du banditisme, etc…vous ne pouvez pas refuser à un Etat responsable de prendre des initiatives idoines comme celles qui sont prises par Touadéra, celles qui sont par ailleurs prévues par la Constitution.

Pour les cent premiers jours du second mandat de Touadéra, l’on peut dire sans hésitation qu’il y a une volonté politique claire de mettre fin à la gabegie, aux détournements des deniers publics, à la destruction du pays. C’est qui est sûr, tout ceci est important pour que tous les Centrafricains soient en mesure de bénéficier du bien-être et de contribuer au développement de leur pays.

@Pierre Dalingombé,

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