Centrafrique : Les infrastructures routières doivent être une priorité pour désenclaver les provinces

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Bangui, le 16 juil. 21

On se souvient selon un adage bien connu du monde des affaires que la  route est fille du développement pour un pays. En Centrafrique, cette assertion doit être au centre des programmes de société du régime en place qui se donne depuis le premier mandat à satisfaire le quotidien des citoyens.

Dans tous les pays du monde qui se respecte et qui respecte le bien-être des populations, les fonds alloués au Fonds d’Entretien routier permettent de donner un tonus pour le développement du pays.

Pour preuve, en Centrafrique, un pays sans littoral, devrait miser son développement sur les principaux axes parallèles qui relient les provinces à la capitale Bangui. Malheureusement, ce n’est pas le cas. Les conséquences sont énormes. La RCA qui regorge des terres fertiles, ne permet pas de fournir des repas équilibrés à la population de la capitale pour la simple raison que les cultivateurs ne peuvent pas faire évacuer leurs produits à Bangui : « Nous ne sommes pas à mesure de donner une recette de bonheur aux populations centrafricaines et surtout pour celles de la capitale. Les raisons sont simples. Pour quitter par exemple Bangassou pour Bangui, il faut au moins s’attendre à une semaine pour atteindre la capitale sans toutefois analyser le coût d’une cuvette de manioc qui est achetée à Bangassou à 1000F mais qui est revendu à Bangui à 2500 après avoir payé 1500F son transport. Voyez c’est une perte totale. A cela, on doit payer 50.000 FCFA par personne la raison avancée par les conducteurs est l’état de la route. Or, si les routes étaient entretenues, on ne pourrait pas dépenser une somme si colossale. Ce qui signifie que le cultivateur ne peut pas vivre du fruit de son travail de nos jours », témoigne une source locale.

Le régime de Bangui qui se donne pour le salut de la population doit mettre un accent de nos jours sur les infrastructures routières pour ne pas tomber dans le piège du mois de janvier dernier où la CPC et ses alliés avaient décidé d’asphyxier l’économie pays en bloquant le principal axe de ravitaillement pour faute d’une solution palliative par le gouvernement et les opérateurs économiques.

On sait tous que le pays sort de loin et qu’il faut gérer les priorités avec les moyens de bord. Cependant, c’est dans le social que doit toujours aboutir les actions des politiques. Voilà pourquoi, il urge de nos jours de mettre un accent sur les infrastructures routières car, même dans la capitale, certaines artères ne permettent pas une fluide circulation des personnes et des biens.

@JLG, 

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