Centrafrique/législative 2020-2021 : La Cour Constitutionnelle a fait triompher le droit en disqualifiant 78 candidats sur les 1585

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Bangui, le 29 nov. 20

Depuis une bonne décennie, la République centrafricaine est sous une pente des violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire situation qui est la cause de plusieurs crises militaro-politiques où les bourreaux se cachent soit à l’Assemblée Nationale soit au palais de la Renaissance.

Du Forum de la Bangui à la Constitution du 30 mars 20216, les Centrafricains ont exprimé leur volonté de mettre un terme à l’impunité considérée comme une source des malheurs de ce pays. Cette nouvelle donne a favorisé et galvanisé la Cour Constitutionnelle de mettre un terme à cette vacherie humaine qui est de laisser siéger au palais des lois des hommes indignes qui déshonorent l’honorabilité de nos élus : « En disant le droit la Cour Constitutionnelle prouve aux yeux du monde que la République centrafricaine sort progressivement de la poubelle des violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire. Ce n’est donc pas une surprise pour personne avec ce rejet des dossiers dont certains candidats ont une moralité douteuse et d’autres issus des groupes armés ce qui est proscrit par la constitution du 30 mars 2016. C’est un signal fort pour la présidentielle », a témoigné un Banguissois.

Ceux qui voulaient se cacher derrière la maison des lois ont été rattrapés par l’article 28 de la constitution du 30 mars 2016 : « L’usurpation de la souveraineté par coup d’Etat, rébellion, mutinerie ou tout autre procédé non démocratique constitue un crime imprescriptible contre le peuple centrafricain. Toute personne ou tout Etat tiers qui accomplit de tels actes aura déclaré la guerre au peuple centrafricain.

Toute personne physique ou morale qui organise des actions de soutien, diffuse ou fait diffuser des déclarations pour soutenir un coup d’Etat, une rébellion ou une tentative de prise de pouvoir par mutinerie ou par tout autre moyen est considérée comme co-auteur. Les auteurs, co-auteurs et complices des actes visés aux alinéas 1 et 2 sont interdits d’exercer toute fonction publique dans les institutions de l’Etat »

Chaque chose a son temps sur cette terre. Le temps de la justice a donc sonné en Centrafrique où le droit va donc réconcilier les populations centrafricaines meurtries par une longue période de crise. La victoire a donc été remportée par la justice au détriment des personnes qui doivent déjà faire l’objet d’obtention des billets d’invitation soit par la Cour pénale internationale (CPI) soit par la Cour pénale spéciale (CPS).

@Bienvenu ANDALLA,

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